desirrepublicain

De grands spécialistes de l’économie nous mettent en garde depuis des mois contre la hausse de la dette en France.
Cependant il faut savoir ce que l’on veut . Si les américains sont étonnés par les ponctions fiscales opérées en France ils ne le sont pas moins par notre système de service public mis en place accessible à tous.
Un exemple : Un proche qui s’était rendu aux Etats-Unis a senti qu’il avait un malaise cardiaque.
Il se rend dans une clinique pour se faire examiner voir opérer, la première chose qui lui fût demander fût d’avancer 100 000 $ via son assurance.
Nous parlons toujours des faibles impôts payes par les américains, nous parlons beaucoup moins de leurs taxes indirectes très élevées. Au final certains états ont créé un système de sécurité sociale comparable au notre.
En France , si chaque citoyen est endetté à hauteur de 20 000 € on voit bien par ce seul exemple que cet endettement est très vite « rentabilisé » lorsque le citoyen tombe en longue maladie.
La dette sert également à former et a construire des écoles collèges et lycées.
Quel est le coût réel de la formation d’un élève sur 20 ans. Elle est estimée par an à 6 500 € par l’OCDE ce qui veut dire qu’une famille devrait payer 130 000 € par enfant s’il n’y avait pas d’impôt pour financer les écoles (structures + personnels)
Ces deux seuls exemples vous démontrent que la dette en France n’est pas si élevée qu’on veut bien nous le dire.
Rajoutez le coût d'une grosse opération (80 000€) et celui de l'éducation (130 000€) et vous obtenu un coût 10 fois plus important que la dette par habitant

La problème n'est pas la dette en soit mais qu’elle a augmentée essentiellement pour des raisons politiques

Sur la période considérée , depuis 1976 si la dette à « explosée » selon les spécialistes, ces mêmes spécialistes ne mettent pas en corrélation l’augmentation de la dette avec la diminution de l’impôt sur le revenu et l’augmentation du nombre de chômeurs.
Comme je l’ai déjà fait remarqué lors de précédent articles, il y a 30 ans l’impôt sur le revenu s’échelonnait de 5 à 60 %. Aujourd’hui il va de 10 à 40 % .
20% sur les revenus les plus élevés cela fait reconnaissons le un sacré manque à gagner pour l’Etat .
Je n’évoque même pas les niches fiscales (+ de 150)
D’autant plus que dans le même temps le chômage est passé de 500 000 à 2 000 000 de personnes sans compter les érémistes.
-Des recettes moindres dues à la seule volonté de l’Etat de privilégier certaines couches sociales, des dépenses en hausses dues à la conjoncture économique, Ajoutez à cela des dépenses courantes qui augmenteront parce que l’Etat a pris des décisions politiques (gaz , électricité ) ; il est évident qu’une entreprise privatisée doit faire des marges bénéficiaires au contraire d’une entreprise nationale ce qui se ressent dans ses prix.
-Ces mêmes dépenses courantes peuvent augmenter parce que l’Etat n’a pas investi
Est il logique que certains tribunaux (très beaux certes mais grands consommateurs d’énergie) soit encore en service. Il aurait mieux valu construire de nouvelles salles plus pratiques et mieux isolées. Cela s’applique aussi pour d’autres ministères ou salles.

Dans le même temps que s’est il passé.
Regardez vos bulletins de salaires et vous constaterez que les charges n’ont cessé d’augmenter qu’elles soient salariales ou patronales.
Cela encourage t-il le travail et l’embauche ? NON.

Les solutions
1) Diminuer les charges salariales et patronales et revenir à l’impôt juste.
2) Mieux étalonner cet impôt, sans niches fiscales (sauf si elles sont créatrices d’emplois directs) .
3) Imposer de la même façon le revenu du travail, immobilier, et financier
Il est en effet aberrant que de nos jours, le travail soit le plus impose alors que les bénéfices réalisés en bourse et en louant ou en vendant des biens immobiliers le sont beaucoup moins. Cet état de fait n’encourage ni à travailler, ni à investir dans l’entreprise ni les organismes de crédits à prêter pour créer des entreprises qui elles mêmes seront créatrices d’emplois.