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TAPIE APPELE TAUBIRA…ELLE N’A PAS REPONDU !

" Les lignes politiques ont bougé, et la présidentielle structure tout. Chaque candidat génère son propre système d'alliance. Il y a le clan de Sarkozy et le clan de Ségolène, et tout s'organise autour de cela. Pour l'instant, il n'y a pas d'ouverture au sens politique du terme. Ce ne sont pas des compromis programmatiques, mais des ralliements de personnalités. Sarkozy a pris les meilleurs pour faire son “ équipe de France” . Mais on peut compléter le processus. C'est l'enjeu de la réunification des radicaux. Aujourd'hui, vous avez un petit parti radical de droite dirigé par Borloo. En face, le PRG, qui ne tient comme parti autonome que par Jean-Michel Baylet. Mais si vous mariez les deux, tout change ! Vous créez un grand parti radical, qui ne laisse pas Bayrou lui voler sa place, au centre de la politique française. Borloo a un vrai parti. Baylet a une influence. Et la gauche laïque et européenne peut peser sur la politique gouvernementale... Dans notre système, l'opposition ne pèse rien, n'a aucun poids. Si vous voulez agir, il faut travailler avec la majorité...

Si un parti radical réunifié négocie un accord en bonne et due forme avec l'UMP et l'UDF, en posant ses conditions, vous aurez une force de centre-gauche qui participera à l'action du gouvernement sans avaler de couleuvres. C'est ça, le vrai contre-pouvoir sous la V e République ! Ce que je dis, aussi bien Borloo que Baylet le savent. Jean-Michel n'est pas allé voir Sarkozy pour rien !

L'ERREUR DE HOLLANDE

Les députés du PRG ont fait pression sur Jean-Michel parce qu'ils ont peur de ne pas être réélus contre le PS. Très bien, qu'on les réélise ! Mais ensuite on devra bien progresser. On doit construire un parti radical capable de servir de contrepoids à la droite...


Là je donne en partie raison à M Tapie. Comment savoir si les députés PRG sont sincères ou pas ! Que feront ils une fois élus. La meilleure solution aurait été que M Hollande démissionne immédiatement et que M Royal crée un nouveau mouvement (desir d'avenir) tout de suite.
Ce mouvement aurait soutenu des candidats aux législatives avec des partis de gauche ou du centre.
A partir de là le tri aurait été fait !
Qui preniait le risque de se présenter sous l'étiquette désir d'avenir et qui ne prenait pas ce risque !
Cela aurait donc permis de savoir qui se présentait ou se représentait pour des raisons purement poilticienne (etre élus) ou pour des raisons sincéres.



Faire contrepoids à la droite ça veut dire, de fait, poser les bases et ensuite que M Borloo si il est d’accord adhère ! Ca ne veut pas dire poser des bases avec M Borloo !

Et capable aussi de gouverner avec la gauche si elle revient - il faudra que vous posiez la question à Borloo ! Mon rôle là-dedans ? Je suis vieux maintenant. Je connais beaucoup de monde, et j'aime bien faire se rencontrer les gens. Kouchner et Sarkozy, je les ai fait déjeuner ensemble quand on était tous les trois en rade de la politique.

A cette époque Kouchner et Sarkozy n’était pas en rade de politique mais en rade de pouvoir !
De la politique on peut en faire à tous les niveaux. Si M Kouchner avait vraiment voulu faire de la politique en 1996 il aurait pu se faire élire sur une liste d’une ville maire-adjoint. M Sarkozy reconnaissons le a toujours eu un mandat local !

Ça devait être vers 1996. Ensuite leur relation a continué. Bernard, c'est quelqu'un d'une amitié et d'une fidélité totales. Il est allé me voir en prison alors qu'il était ministre de Jospin, il se doutait bien que ça ne plairait pas... Dans ces histoires, les qualités humaines des gens comptent énormément, et d'abord celles de Sarkozy, de Fillon et de Guéant : ceux qui sont aux manettes et qui veulent l'ouverture, y compris contre la droite ! J'ai pris contact avec Christiane Taubira - voilà un talent que la gauche néglige

la gauche non ! Baylet oui ! le PS oui ! Pas Me Royal en tout cas qui lui a donné un rôle important dans sa campagne -

parce que Sarkozy veut vraiment travailler avec elle, pas pour qu'elle fasse bien dans un casting ! Pour l'instant, elle a dit non. Mais le président n'abandonnera pas sa volonté d'ouvrir."

Si Sarkozy voulait ouvrir il aurait dit comme Mitterrand en 1988. Hors il demande une large majorité de droite à l’assemblée. Ce n’est pas lui qui fait l’ouverture, ce sont les autres qui font les efforts pour avoir les mêmes valeurs que lui à moins que ça ne soit déjà le cas auparavant et qu’ils aient trompé les électeurs pendant toute la campagne électorale !



Tombez les masques !