SARKO ET LES CONTRE POUVOIRS (17/01/2009)
Nicolas sarkozy a sans doute été un enfant protégé , par son grand frère, même s'il n'aime pas le reconnaitre. Il a eu une enfance doré, lorsqu'il a commencé a connaitre l'échec, quel terme (ça existe ça ?) , notamment au lycée il a tout de suite été réorienté de façon à ne pas dévier et pouvoir faire ensuite les études de droit qui lui permettrait de reprendre tranquillement une clientèle non pas grace à son travail mais à la notoriété de sa mère.
Pendant ce temps reconnaissons le il faisait ses armes et démontrait qu'il était déjà très fort en politique puisqu'il devenait l'un des plus jeune maire de France alors qu'il n'avait élu que simple conseiller municipal (chapeau bas)
Nous connaissons tous la suite et sa soif de pouvoir, illustrée notamment par le cumul de mandats.
Et voici que c'est ce même homme qui nous dit depuis quelques années qu'il veut des syndicats forts !
Diable, que lui arrive t-il ?
Nicolas Sarkozy serait il pret d'un seul coup a laisser une part du pouvoir aux syndicats...étonnant !
Nicolas Sarkozy est un homme qui ne supporte pas que l'on puisse le contre dire ou pire qu'il puisse y avoir envers lui le moindre contre pouvoir.
Il vient de faire une loi au petit oignons pour controler via les copains et/ou le pouvoir les médias, le sénat resiste, il va revoir les pouvoirs des juges qui seront placés sous la tutelle du ministére, il va faire en sorte de revoir les règles pour les prochaines élections régionales (je ne parle même pas du découpage)
Il ne reste qu'une possibilité de lui resister , internet les nouveaux mouvements politiques (desir d'avenir...) et les syndicats.
Certains syndicats sont courtois, polis propres sur eux....d'autres moins (CGT) et d'autres de mon point de vue carrement reactionnaire (Sud)
Mais lorsqu'il y a de la part de la direction ce qu'il faut appeler un lock out il n'est inutile de faire porter le chapeau à un quelconque syndicat.
Le lock out c'est exactement ce qu'il s'est produit à la SNCF. Il y a une grève et pour faire face à cette grève la direction prend la décision de fermer l'entreprise.
Quand après je lis dans le Figaro qu'il y a eu un " coup de force" de Sud , autant je n'aime pas leur façon de faire qui est peut tourné vers la négociation autant il faut savoir rester objectif et dire les choses telles qu'elles se produisent ce que pour l'instant aucun médias n'a réellement fait
Quand le Figaro poursuit il ne faisait aucun doute aux yeux de la SNCF que ni les autres syndicats ni les cheminots se seraient jamais lancés dans ce «débrayage sauvage si SUD-rail n'avait pas remonté tout le monde». Nous pouvons nous étonnés de la force de persuasion d'un tel syndicat alors qu' on ne cesse de nous rabacher que seulement 8% des travailleurs sont syndiqués.
Soit les personnes de Sud Rail sont de vrai gourous, soit il y a eu effectivement un très gros problème mercredi.
Et lorsque je lis dans le même figaro "Selon un cadre de la direction, SUD-rail aurait même instrumentalisé un problème de sécurité pour relancer un mouvement moribond».
Je rappelerai tout simplement qu'il s'agit de l'attaque d'un cheminot alors qu'il était à son poste de travail.
Si la SNCF et / ou l'Etat ne peuvent pas assurer la sécurité des conducteurs de trains de banlieues je me demande comment sera assurer notre sécurité à nous voyageurs qui sommes beaucoup plus nombreux
Mais peut être que la banlieue n'a pas le droit à la sécurité ni dans ses quartiers ni dans ses transports ?
Écrit par clemenceau | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, sarkozy, royal, sud-rail, analyse | | del.icio.us | | Digg | Facebook | | Imprimer | |