florent1968

SARKOZY : UN ETAT ABSENT MAIS COMMUNICANT (A L’UMP TOUT VA BIEN) (25/05/2009)

 

Durant ces 4 jours nous avons eu plusieurs événements qui nous montrer que la sécurité n’était pas accessible à tous. Les évènements, aux 4000, les enfants qui se font arrêtés à la sortie de l’école alors qu’ils ne sont que soupçonnés, et ce matin un élève qui se fait agressé mais cette fois ci…personne.

Lorsque vous êtes en prison, c’est encore pire. Celles-ci sont surpeuplées, si vous êtes dépressifs, vous pouvez vous suicider….

Par contre vous n’avez que très peu entendu parler de l’affaire qui a amené feu M Bouille a être écroue en décembre 2008.

C’était un élu UMP. Tout comme M Bédier.

L’affaire n’a pas été traitée très longtemps dans les médias alors que les faits sont avérés, qu’il s’agit tout de même d’un député maire et de l’ancien ministre de la ville (2002 / 2004) et que contrairement à M Dray les affaires sont avérées qu’il s’agisse de celle concernant Mrs Bouille (pas jugées pour autant), Bédier, Masdeu-Arus, Gilles et Forray.

 

 

Ce matin un lycéen de 18 ans a été agressé à coups de marteau, lundi 25 mai au matin, à Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine), a-t-on appris de source policière.

Grièvement blessé, son pronostic vital est engagé. Elève de 1ère, le jeune homme se rendait vers 7h45 au lycée Newton de Clichy où il est scolarisé, lorsqu'il a été brutalement pris à partie dans la rue par un groupe de quatre à six individus. Ces personnes encagoulées lui ont asséné des coups de marteaux à la tête et au visage. Les agresseurs se sont ensuite enfuis sans être inquiétés

 

Non seulement ces agresseurs étaient en groupe, en plus ils étaient cagoulés et armés et aucun policier n’est intervenu.

Quand on pense que 6 policiers sont intervenus pour amenés au poste deux gamins soupçonnés d’avoir vole une bicyclette …que 10 autres surveillent jours et nuit la résidence d’un ami du Président nous pouvons nous dire que la répartition des forces de police est à revoir.

Quand aux cagoulards ils ont agi malgré les risques encourus.

 

En plus durant le week end nous avons appris que M Jacques Bouille s’est pendu dans sa prison.

Réaction de Me Dati : la mort par pendaison de Jacques Bouille était le "cinquantième" suicide en prison depuis le début de l'année avant d'estimer que ce suicide devait "poser la question des conditions de détention". "Pendant très longtemps, on n'a pas fait grand-chose", a-t-elle dit faisant allusion à ses prédécesseurs.

Pour rappel, l’année dernière il y a déjà eu de nombreux suicides en prison.

La ministre de la justice qui est candidate aux élections européennes omet ce petit  « détail »

 

 

Jacques Bouille en tant que prisonnier n’est pourtant pas un cas particulier. Même s’il avait eu un entretien vendredi avec le directeur de la prison, qui a priori n'avait rien décelé d'inquiétant, pas plus que la commission de prévention des suicides, réunie il y a quinze jours : « Elle avait considéré qu'en ce qui concerne M. Bouille, il n'y avait pas de difficulté particulière. »

Cela démontre le manque de psychologues et psychiatres en prison

 

Jacques Bouille était « seul en cellule et à l'isolement, car il était considéré par l'administration pénitentiaire comme un notable, et on ne souhaitait pas qu'il puisse côtoyer ou être pris à partie par les autres détenus. »

A trop protéger, l’institution isole. Deux « notables » ne peuvent ils pas partager une même cellule ?

 

Dans ce secteur de la prison, les surveillants effectuent des rondes toutes les deux heures. « La précédente ronde a eu lieu à 2 h. Il dormait. » Le fait qu'il ait eu une ceinture à sa disposition n'a pour le procureur rien d'anormal : « On se doit de préserver une certaine dignité. Vous imaginez un détenu en peignoir sans ceinture ? »

 

La réponse à M Le procureur est oui ! Si l’institution retire aux détenus ses lacets de chaussures, pourquoi lui laisser une ceinture beaucoup plus longue ?

 

Le magistrat l'avoue : « Ce drame repose le débat sur la détention provisoire. Son but n'est pas de pousser les gens à bout, mais c'est l'amendement et la réinsertion. Jacques Bouille était dans une situation de détresse patente, certaine, et le courrier qu'il a laissé le traduit, mais il ne le laissait pas transparaître, par orgueil ou par fierté. »

 

Encore une fois où sont les psychologues et psychiatres qui peuvent détecter cette « situation de détresse patente »

 

Autre donnée incontournable : la surpopulation carcérale, à Perpignan comme ailleurs. On y compte plus de 750 détenus, pour 600 places, et 70 d'entre eux dorment sur des matelas, par terre. Jacques Bouille est le deuxième à s'y suicider depuis le début de l'année, un troisième ayant été sauvé d'extrême justesse par les surveillants.

 

Me Dati « oublie » que son prédécesseur s’appelait M Perben et que la majorité dont elle fait partie est au pouvoir depuis 2002: Ca rassure.

 

 

Je vous avais déjà parlé de M Bouille : Pas parce qu’il est le 50 ème décédé en prison cette année mais aussi parce qu’il fût maire, conseiller général de la Côte radieuse et président de la Communauté de communes Sud Roussillon,

 

Feu le maire UMP de Saint-Cyprien, lui son épouse, un de ses adjoints ainsi que deux autres personnes avaient été entendus le 15 decembre 2008 par la police judicaire de Perpignan dans le cadre d'une enquête pour "prise illégale d'intérêts et corruption".

Selon une source judiciaire, les motifs qui leurs sont reprochés, après plusieurs mois d’enquête, concernent des achats d’œuvres d’art, nombreux et volumineux.

Entre 2006 et 2007, la municipalité de Saint-Cyprien a en effet voté l’acquisition de statuettes, peintures et sculptures, lors de la plupart de ses conseils municipaux, pour des valeurs atteignant jusqu’à 800.000 euros. L’ensemble de ces achats, évalué à 5 millions d’euros, aurait partiellement profité à des particuliers amateurs d’art proches de la mairie..

 

http://www.perpignan-toutvabien.com/post/2009/01/25/Jacques-Bouille-le-taulard-le-mieux-paye-de-France

M Bouille âgé de 62 ans avait été écroué depuis le 17 décembre dernier pour corruption.

Malgré les importantes charges qui pesaient sur lui et qui excluaient de fait la possibilité d'un retour aux affaires tout du moins pendant qu’il était en prison, .le maire, conseiller général, président de la communauté de communes continuait à percevoir des indemnités pour ces trois mandats alors qu'il était en vacance de poste.

 

Nous venons d’avoir une affaire de moindre importance financière et humaine mais de plus grand ampleur politique qui vient de s’achever : Pierre Bédier

Il était accusé d'avoir bénéficié, avec deux autres élus également condamnés, d'enveloppes en espèces et autres avantages d'un total de plusieurs centaines de milliers d'euros entre 1998 et 2001, en échange de l'octroi de marchés publics aux sociétés de nettoyage de Michel Delfau, aujourd'hui décédé. En décembre 2006, le tribunal correctionnel de Paris avait jugé Pierre Bédier coupable de «corruption passive» et «recel d'abus de biens sociaux», faits commis alors qu'il était maire de Mantes-la-Jolie entre 1995 et 2005. Le tribunal l'avait condamné à 18 mois de prison avec sursis, 50.000 euros d'amende et trois ans de privation des droits civiques. Cette dernière sanction implique son inéligibilité pendant le double du temps, soit six ans.

Le député de Poissy et ancien maire de la ville Jacques Masdeu-Arus, son ex-adjoint Gilles Forray, frappés tous deux de la même sanction pour dix ans, devront eux aussi quitter la vie politique.

S'ils ne le font pas volontairement, le Conseil constitutionnel prononcera la déchéance de leurs mandats.

 

 

Le 15 avril, il avait d'ores et déjà renoncé à son mandat de député des Yvelines. Six mois plus tôt, en octobre, il avait demandé au Premier ministre de prolonger au-delà de six mois la mission parlementaire dont il avait été chargé sur le développement solidaire et l'immigration. Cela a permis à sa suppléante, Cécile Dumoulin, de lui succéder à l'Assemblée nationale, sans qu'une nouvelle élection soit organisée.

 

Ce sont des affaires dont ont a que très peu entendu parler et qui ne n’ont fait que quelques encarts dans la presse à comparaison de la dite affaire Dray.

Il faut dire qu’elles touchent ou ont touché des élus UMP.

Pour autant la vie d’un autant fût il malhonnête ou avoir il eut un comportement répréhensible, mérite elle de l’attention.

Ce n’est pas avec le budget accordé à nos prisons que nous aurions pu éviter le suicide d’un Homme.

C’est également avec un budget conséquent que nous pouvons protéger la sortie des établissements scolaires, les transports et les quartiers sensibles en les passant « au karcher » pour y remettre des forces de police. Mais cette promesse date déjà de 2005 !

Quant à la carte de la répartition des forces de Gendarmerie / Police il est bon de rappeler que c’est celui qui a tenu ces propos qui l’a refaite deux ans avant !

Aujourd’hui ce même homme nous dit qu’il n’est toujours pas utile de revenir sur le bouclier fiscal.

Je suis navré pour la famille de M Bouille, d’autant plus que (même s’il avait fait des fautes) la réaction de Me Dati fût la suivante "A chaque fois qu'il y a un suicide en prison, une enquête est ouverte parce qu'il est important qu'on connaisse les circonstances qui ont conduit les personnes à se suicider"

Ne serait il pas plus simple de se poser la question Quand et pour quelles raisons précises est il strictement nécessaire de mettre une personne en détention provisoire

Vu le nombre de suicides qu’il y eu depuis mai 2007, nous pouvons nous demander à quoi servent les enquêtes et surtout si leurs conclusions sont exploitées par la chancellerie.

 

Écrit par clemenceau | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, sarkozy, royal, darcos, mam | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | |  Imprimer | Pin it! | | |