desirrepublicain

Peu de médias aujourd’hui se sont appesantis sur la crise d’identité que traverse l’UMP et pourtant elle est importante.et pourtant elle est profonde. LA plupart nous ont parlé d’une tribune….tout va très bien à l’ump !!!

La crise n’est pas d’aujourd’hui mais M De Villepin en à longtemps ralenti le départ. M Sarkozy lui savait peut être ce qu’il l’attendait après l’affaire Clearstream.

Aujourd’hui l’affaire est jugée, M Villepin est libre de tous mouvements. M Raffarin a également des divergences de vue. A la tête d’un groupe de 24 sénateurs il a fait reculer Nicolas Sarkozy sur la réforme de la TP.

Rajoutez à cela les chiffres qui tombent les uns après les autres démontrent que la politique menée par M Sarkozy n’est pas meilleure que celle des autres pays, et coute plus chère (emprunt, dette) et vous avez une partie des sénateurs et des élus de centre droite qui commencent à tergiverser.

2011 ne sera pas que la date des dernières élections cantonales, elle sera également l’année des élections sénatoriales et peut être que, pour la première fois depuis très longtemps la droite y sera minoritaire !

Alors oui c’est peu de le dire l’UMP traverse une crise d’identité !

Et c’est normal comme tout parti (sauf le PS) il a été organisé dès 2003 par un homme pour un homme de façon je cite « autoritaire »

La seule réelle concurrence fut celle de M Dupont Aignant pour le premier vote de secrétaire général du parti…on sait ce qu’a fait M Dupont-Aignant depuis.

Il n’y a eu qu’un candidat qui a recueilli 100 % des voix pour représenter le parti aux élections présidentielles ; la participation a été faible, moins de 55%.

Mais la différence entre celui qui fut désigné président de l’UMP et les autres responsables de parti, c’est que contrairement à ses coreligionnaires, de droite ou de gauche, M Sarkozy une fois élu président de la République, continue a « organiser de façon autoritaire » le parti dont il est issu ce qui donne « une présidence brejnévienne »

Evidemment, tant que M Sarkozy sera à l’Elysée, la réforme de l’UMP ne se fera pas. Il n’y donc que deux solutions. Rester et plier, être libre et partir !

C’est ce qu’a fait Herve de Charrette !

Son explication

«Nous traversons un moment de crise d'identité pour l'UMP. C'est une affaire très importante. L'UMP est un parti qui a été organisé de façon autoritaire par Nicolas Sarkozy pour la conquête du pouvoir, mais son fonctionnement devient inadapté sous la présidence brejnévienne de Patrick Devedjian. Il y a une indispensable nécessité de réforme des structures et du mode de vie interne de l'UMP. Je suis pour l'existence de courants au sein du parti. Je suis un centriste de toujours et je suis mal à l'aise dans la situation actuelle.»

Le deuxième dont a peu parlé, c’est Jean-Luc Romero.

« Je suis très déçu de cette majorité. Tous les discours pour l'égalité et la lutte contre les discriminations n'ont été que des leurres. Il y a un décalage entre les discours d'ouverture et les actes. La majorité parlementaire UMP est très conservatrice, elle s'allie avec De Villiers, et au sujet de l'euthanasie, comme je l'ai dénoncé dans mon livre*, elle laisse s'exprimer des députés dont on nous dit qu'ils sont minoritaires, mais qui ont une forte influence »

« Depuis que j'ai rejoint le groupe Radicaux de gauche et apparentés au Conseil régional, je suis en contact avec Jean-Paul Huchon (président du Conseil régional, NDLR), Bertrand Delanoë et Anne (Hidalgo, première adjointe du maire de Paris, NLDR). Il y a quelque temps, ils m'ont dit: "On va travailler ensemble pour les régionales." J'ai accepté. Je devrais être en position éligible »

« Je suis en désaccord avec l'UMP sur toutes les questions de société »

La droite est donc en train de se chercher et Nicolas Sarkozy ne lui apportera pas aujourd’hui une nouvelle réponse

Il a réussi a faire en sorte que l’on parle des minarets en écrivant (ou en faisant écrire) une tribune publiée dans « Le Monde » de ce jour dans laquelle il  discrédite la question posée lors du référendum en Suisse

« Je suis convaincu que l'on ne peut que susciter des malentendus douloureux, un sentiment d'injustice, blesser les âmes en apportant une réponse aussi tranchée à un problème qui doit pouvoir être résolu au cas par cas dans le respect des convictions et des croyances de chacun. »

Et au contraire en qualifiant la réponse, il fait passer les dirigeants suisses pour ce qu’ils ne sont pas et se pose comme d’habitude comme le sauveur …

Mais non M Sarkozy, vous n’avez pas réconcilié les Français avec l’Europe !

« Ne pouvant changer les peuples, il fallait changer d'Europe. La France du non a commencé à se réconcilier avec celle du oui à partir du moment où, au lieu de la juger, on a cherché à la comprendre. C'est alors que, dépassant ce qui la divisait, la France a pu prendre la tête du combat pour changer l'Europe. »

Nous attendons toujours ce changement d’Europe.

http://www.lemonde.fr/politique/article/2009/12/08/m-sarkozy-respecter-ceux-qui-arrivent-respecter-ceux-qui-accueillent_1277422_823448.html