LE KARCHER…EN ATTENDANT LE RAVALEMENT (11/01/2010)
Il aura fallut que Fadelà Amera passe deux ans dans le gouvernement Fillon pour qu’elle pose le constat et les grands principes suivants
"Il existe une vraie insécurité dans certains quartiers populaires, avec des voyous qui prennent en otage les habitants", estime encore la ministre, pour qui "le droit à la sécurité n'est pas réservé aux bourgeois" mais "existe d'abord pour les plus pauvres"
En ajoutant en préambule
Il faut agir et je suis scandalisée quand j'entends que la sécurité est un discours de droite : l'ordre républicain est émancipateur"
Qui a dit le contraire. Certainement pas M Valls, ni M Dray, encore moins Madame Royal qui a choqué quelques socialo bon teints durant la campagne présidentielle.
Alors cela viendrait il de Mlle Filipetti, nenni !
http://www.leprogres.fr/fr/article/2561425,177/Fadela-Amara-Oui-il-faut-nettoyer-au-karcher.html
Dans son entretien au « Progrès » Madame Amara rappelle un principe simple « La République doit protéger les faibles et le Président l'a résumé d'une phrase simple : il faut donner plus à ceux qui ont moins. »
Hors ce que Madame Amara oublie consciemment ou inconsciemment c’est que l’application de la politique sociale, fiscale et de sécurité va à l’encontre même de ce principe.
Moins rembourser certains médicaments et faire en sorte que les mutuelles augmentent, maintenir le bouclier fiscal et la loi TEPA dans son intégralité ne font qu’accroitre les inégalités sociales et fiscales.
Mais pire que cela, maintenir l’intéressement des policiers et gendarmes, et faire en sorte que leur travail les poussent à multiplier les gardes à vue pour des menues larcins où ils sont certains de trouver un coupable, ne les poussent pas à se lancer dans de grandes enquêtes qui prennent du temps, coutent cher à l’état.
Le risque avec un tel système, est de voir les crimes se concentrer là où la population sera le moins protégée et où elle n’aura pourra pas elle-même les moyens de se protéger et où les policiers et gendarmes ne seront pas tentes d’agir car ils ne seront pas certains d’être bien notés par leur hiérarchie.
Qui risque de pâtir le plus de cette situation ? Ceux qui ne pourront pas se payer des enquêteurs parallèles voir des milices privées ou les gens de conditions modestes ?
Le problème Madame Amara n’est pas de savoir s’il existe ou pas une réelle insécurité…ou s’il s’agit d’un sentiment d’insécurité, mais tout simplement à partir du moment ou vous avez posé le postulat que tout le monde a le droit à la sécurité
Dites nous d’une part comment répartit-on l’effort financier (j’ai ma réponse, M Sarkozy une autre et je ne comprends pas que vous fassiez parti de son gouvernement, ou alors vous avez été insincère dans vos déclarations) ,
D’autre part comment répartissons nous au mieux la population (les pauvres ou les populations populaires ne sont pas des pestiférés et méritent autant que les autres de vivre en centre ville)
Enfin comment répartit-on les forces de police et de gendarmeries ?
Une fois ces trois points traités, nous pourrions nettoyer les murs au karcher en attendant les ravalements
Écrit par clemenceau | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : amara, sarkozy, banlieue, sécurité, police | | del.icio.us | | Digg | Facebook | | Imprimer | |