RETRAITE : CESSONS DE TAXER LE TRAVAIL (29/03/2010)
Travailler plus pour gagner plus disait un certain candidat ou aller chercher la croissance avec les dents, nous voyons le résultat aujourd’hui.
En 2006, la France était en matière de main d’oeuvre le pays moins cher d’Europe avec l’Italie (source KPMG secteur public)
Sans les avantages sociaux (charges) l’Italie est plus chère, avec c’est la France qui est un peu plus chère tout ça se jouant à moins de 500 € sur un an sur un salaire total de 65 000 €
Si pour de tels salaires, les charges sont moins élevées en France qu’en Grande Bretagne ou en Allemagne, c’est qu’elles le sont également pour des salaires plus bas !
Certainement en Pologne les salaires sont ils plus bas, mais ce n’est ni le cas au Pays-Bas, ni le cas au Japon, encore moins aux Etats-Unis (quand l’€ est à 1€25) !
La synthèse de cette étude, les villes les moins chères pour investir sont Nantes, Montpellier, et dans une moindre mesure Lyon ! Paris est moins bien placée car ces loyers sont élevés !
Est-ce que à un moment où à un autre vous avez entendu M Sarkozy venter les résultats de cette étude ?
Non !
Pourtant c’est une étude qui donne confiance !
Ce qui est étonnant dans cette étude c’est que contrairement à ce qu’on nous rabâche sans cesse, il est démontré par A + B que les salaires coutent moins chers en France, qu’ailleurs, et qu’il existe donc une première possibilité de financement pour les retraites si bien sur le patronat voulait faire un effort.
Car dans les salaires il y a une partie non négligeable qui ne finance pas la caisse de retraite, notamment dans la fonction publique, mais pas que.
Dans le privé également, il y a des primes.
Les primes d’un salarié du public peuvent représenter 20 % de son salaire voir plus. Ca n’est pas pour déplaire, mais lorsque certains arrivent à la retraite et n’ont pas cotisé sur la totalité de leur salaire, ils sont étonnés de ne toucher une pension qui ne sera calculée quasiment que sur le montant du salaire sans les primes.
Quand je parle de primes, je pense aussi à toutes celles qui ont fait l’actualité ces derniers mois. Telles les stock-options, ou les retraites dorées, les droits d’entrées ou les droits de sorties et les jetons de présence que s’accordent les dirigeants des conseils d’administrations.
Tout cela est bien sur soit entièrement défiscalisé, soit moins assujetti aux cotisations que le travail de leurs employés. Pourquoi une telle faveur, nul ne n’a encore réussi a percé un tel mystère !
En tout cas pas moi
Une troisième piste qui n’est pas relié au financement directement de la caisse de retraire mais pourrais permettre indirectement d’avoir plus d’argent par le système bien connu des vases communiquant, consisterait tout simplement à taxer à la même hauteur les entreprises du CAC 40 que les autres !
Voilà des entreprises, qui sont dès fois polluantes mais qui surtout ne créent plus aucun emplois voir chaque année en détruisent, alors que nous avons des TPE / PME qui certes peuvent polluer mais qui elles sont très souvent créatrices d’emplois !
Les premières sont taxées en moyenne à 8 % les secondes à 30 %
Où est la logique ?
Augmentons la taxation des entreprises du CAC 40 !
Dernier point : M Sarkozy avait en parti raison :
Il faut encourager le travail ; les personnes qui sont au RMI, au RMA …vous le dirons ils aimeraient bien trouver un travail à temps partiel, ou à temps plein …quel bonheur !
Mais les vrais assistés d’aujourd’hui, ce ne sont pas les chômeurs, les érémistes ou ceux qui sont au éréma (il y aura toujours des profiteurs du système) mais les rentiers qui peuvent se permettre de ne pas travailler et vivre de ces rentes.
Certes ils sont peu nombreux ! Peut être 1% de la population au maximum, mais comme par enchantement c’est ce 1% qui profite au maximum de la politique du bouclier fiscal mise en place par M Sarkozy !
Si ces personnes investissent l’argent qui leur est reversé via le bouclier fiscal, il ne leur sera pas difficile de le placer dans des obligations qui serviront à financer la recherche de notre pays à un taux préférentiel de 2 %
Au moins c’est du sur. Aucun risque que le marché s’écroule !
Si tel n’était pas le cas, non seulement le bouclier fiscal devrait être restitué, mais en plus le taux d’imposition passerait à 50 % sans la CSG !
Il est évident que les 2% est un taux brut sur lequel sera appliqué comme sur le travail une cotisation non pas comme actuellement un taux de 11% mais de 20%
Par contre si ces mêmes personnes investissent à long terme dans des pars sociales d’entreprises (SARL notamment) elles verront en partie leur avantages fiscaux maintenu
La rente à partir du moment où elle ne crée aucun emploie (assurance vie, loyer…) doit être imposée au moins autant que les salaires.
Si elle est créatrice d’emploi elle peut faire l’objet d’un avantage fiscal.
Mais aujourd’hui moins on travaille, plus on gagne, c’est le problème
Écrit par clemenceau | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook | | Imprimer | |