florent1968

MARINE AURA DU MAL A ATTEINDRE LE NIVEAU DE SON PERE (28/04/2011)

Contrairement à se que nous dise les médias, Marion le Pen, n’a pas encore le niveau de son père ne terme de vote populaire.

De plus ces votes ne sont pas une surprise. Que se soit aux élections de 1988, 1995, 2002, et même avant le FN a toujours été en tête dans le vote populaire et particulièrement ouvrier.

Ce qui est grave c’est que le PS ne s’en rende compte que maintenant alors que par exemple à Henin Beaumont, il est passé en un peu plus de 20 ans de plus de 50 % à 25 % !

Mais la gauche n’est pas la seule touchée.

Je vous joint ci après l’extrait d’un article du « monde »

Celui-ci (qui date de juste avant 2007) nous montre que déjà en 2007 , 27 % des ouvriers 26 % sont d’accord avec ses idées.

Vu le nombre de déçus par Sarkozy, qui se sont reportés sur sont vote en 2007, on peut s’étonner que leur nombre ne dépasse que de si peu les 30 % aujourd’hui !

D’autant qu’une partie de l’électorat historique du FN (ultra-catholique, ultra libérale, limite pétainiste) pourrait ne plus suivre le FN si Marion devenait trop « sociale ». Le FN n’a jamais été un parti Républicain, s’il devait le devenir il perdrait une bonne partie de son électorat.

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Extrait

Le Monde 10.04.2007

Nonna Mayer : A partir de 1986, le FN étend son influence dans la fraction la plus populaire de l'électorat de droite, celle des petits commerçants artisans. Le Pen arrive en tête de cette catégorie au cours de la présidentielle 1988. A partir des années 1990, il perce dans un électorat populaire déçu par la gauche. Au premier tour de l'élection présidentielle de 1995, c'est chez les ouvriers que Jean-Marie Le Pen fait son meilleur score. Cela ne veut pas dire qu'une majorité d'ouvriers vote pour Le Pen, bien sûr. Cela veut dire qu'ils sont 21 % en 1995 et 23 % en 2002 à dire voter pour lui. Ils sont encore plus nombreux à s'abstenir. Le premier parti ouvrier, c'est l'abstention.  

Enfin, en 2002, Jean-Marie Le Pen élargit son audience dans le monde rural et agricole. Au final, le 21 avril 2002, Jean-Marie Le Pen fait le même score de 22 à 23 % chez les ouvriers, les employés, les commerçants et artisans, et les agriculteurs.

Deux constantes

Moins on a fait d'études, plus il y a de chances pour que l'on vote Le Pen. Son score double quand on passe de ceux qui ont le bac à ceux qui ne l'ont pas, plus facilement séduits par son discours simplificateur et anti-élite.

 

Deuxième constante : le sexe. Les électrices votent beaucoup moins souvent Le Pen que les électeurs.

 

c'est celui qui inquiète le plus.

 

Tous les sondages semblent montrer qu'une fraction importante des électeurs lepénistes de 2002 ont l'intention de voter pour Nicolas Sarkozy. Il y a une partie de l'électorat de Jean-Marie Le Pen qui n'apprécie pas les outrances de celui-ci, ses dérapages verbaux, et qui trouvent dans Nicolas Sarkozy l'incarnation d'une droite dure sur les thèmes de l'immigration et de l'insécurité.

Mais il est vrai que le danger est, à terme, de donner une légitimité à ses positions et d'effacer la limite entre la position "républicaine" et celles de Jean-Marie Le Pen.

 

la proportion de ceux qui se disent d'accord avec ses idées, elle ne progresse pas, on était à 28 % en 2002, 26 % aujourd'hui. Il n'y a pas de dynamique d'adhésion à ses idées. Mieux, si on prend le thème de la préférence nationale, elle recueille de moins en moins d'adhésion.  

Un exemple : en 1991, 45 % des Français pensaient qu'il fallait donner la priorité à un Français sur un immigré en situation régulière en matière d'emploi. Aujourd'hui ils sont 18 %. C'est pareil en matière de prestations sociales : on est passé de 43 à 21 %.

Quant à cette notion de vote sanction, elle est ambiguë, car cet électorat si divers adhère aux idées de Jean-Marie Le Pen. En 2002, 97 % de ceux qui vont voter Le Pen trouvent qu'il y a trop d'immigrés en France, et 84 % qu'il faut rétablir la peine de mort. Ils sont d'accord avec ses idées ! C'est un vote d'adhésion. Ils veulent une société plus fermée aux immigrés et plus autoritaire. En revanche, ils ne veulent pas nécessairement que ce soit Jean-Marie Le Pen et son parti qui mettent ces idées en œuvre et arrive au pouvoir. En cela, c'est aussi un vote de sanction, destiné à interpeller ceux qui nous gouvernent, à attirer leur attention sur des problèmes comme l'immigration ou l'insécurité.

http://www.lemonde.fr/societe/chat/2007/04/10/nonna-mayer-moins-on-a-fait-d-etudes-plus-il-y-a-de-chances-pour-que-l-on-vote-le-pen_893903_3224.html

 

 

 

Écrit par clemenceau | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | |  Imprimer | Pin it! | | |