desirrepublicain

Un point avant de commencer mon article , souvenons nous de ce passage du face à face en 2007 ou M Sarkozy disait à Ségolène Royal de ne pas employer "de mots qui blessent" lorsqu'elle se révoltait par rapport à l'évolution de la scolarisation des enfants handicapés.

 http://youtu.be/IEGMTGamoBA

Presque 5 ans après, les mots qui blessent ont souvent été employés par son opposant, et la scolarisation des enfants handicapés s'est considérablement dégradée.

La précampagne présidentielle avait déjà fait des morts, elle vient d'éliminer une troisième personne Jean Louis Borloo.

3 personnes différentes, 3 personnes éliminées certes pour des raisons différentes mais sur le fond parce qu'ils n'étaient pas pret au combat politique et n'avait pas penser que la moindre erreur pourrait leur etre fatale.

DSK se croyait encore à l'époque de Clémenceau ou même de Mitterrand, Erreur ! Politiquement il avait tout blindé, mais pas son coté personnel et il a dérapé avant même d'entrer dans la bataille...

Nicolas Hulot lui s'est écrasé au décollage . Il pensait que le tapis vert (je ne vais pas ecrire rouge) lui serait déroulé, qu'il serait accueilli à bras ouvert et que la primaire serait une formalité.

Total il n'a pas préparé correctement ces dernières s'adressant plus à un électorat de 1er tour qu'à un électorat partisan. Eva Joly elle, avait travaillé les dossiers et la façon de s'adresser aux militants. Au final,  elle a créer la surprise et a gagne.

Reste le cas Borloo.

Voilà un homme qui sait ce qu'est le combat politique. Il a quand même pris la mairie de Valencienne aux communistes, le combat n'a pas du être facile dans cette terre de gauche.

Petit à petit il a progressé prenant d'abord la tête d'un parti politique en même temps qu'il était ministre. Il était donc légitime qu'en temps de secrétaire général du Parti Radical Valoisien, à l'image de Jean Michel Baylet, Président du Parti Radical de Gauche, qui lui dispute la primaire à Gauche

M Borloo nous dit dans sa lettre que je cite

 la France, comme le reste du monde, fait face à une crise sans précédent suscitant un sentiment de crainte, de repli sur soi et de peur. Elle favorise également le développement de mesures simplistes, la recherche de bouc émissaires et le populisme. S’y ajoute un climat de suspicion généralisé lié à un interminable feuilleton judiciaire qui n’épargne aucune institution. Le risque populiste, en France comme en Europe, est réel. Et je ne veux pas faire courir ce risque aux Français. J’ai le sens de l’Etat et je suis un honnête homme. L’élection présidentielle n’est pas un concours d’ego ou de notoriété. Encore moins, le prologue de négociations à venir.

C'est donc que pour lui et malgrè le score fait par M Bayrou lors des précédentes élections présidentielles, il lui est inenvisageable de finir en 2 eme position.

Pourtant si la candidate du FN venait à faire 18% comme le disent les sondages, etait il si inenvisageable que cela que M Borloo devançat M Sarkozy ...(souvenons nous des résultats sérrés de 1995 entre Mrs Chirac et Balladur) et affronte le futur candidat de la gauche.

Cette hypothèse etait aussi valable jusqu'à ce que M Borloo annonce son retrait qu'un éventuel 2 eme tour entre le candidat de la gauche et Mme Le Pen.

Car le retrait de M Borloo ne résoud rien pour Nicolas Sarkozy.

Des voix se reporteront sur la candidate EELV, d'autres peut être sur M Morin s'il se déclare candidat et prend le risque de faire moins de 5%, d'autres sur M Bayrou, d'autres -moins- sur le candidat PS, d'autres voteront blanc ou nul et quelques uns, enfin très peu voteront pour Nicolas Sarkozy.

Que M Borloo soit un honnête homme, soit. Mais il n'a pas non plus la volonté de diriger le pays.

C'est difficile a avouer , à dire ou à écrire.

Mais lorsqu'on veut être élu à la tête d'un pays, on sait qu'on y est pas nommé. On y est élu et ça passe donc par des climats concurrentiels que l'on supporte ou non. Rajouter à cela la pression des médias qui se fait de plus en plus importante au fur et à mesure que la date fatidique approche...

Tout cela vous devez le savoir. A priori M Borloo ne l'avait pas mesure.

C'est en tout cas ce qu'il veut nous faire croire.

Vu qu'il vient de se suicider politiquement, prenons en acte !

PS les prochaines  personnes qui seront "éliminées" démocratiquement  par les électeurs avant le 1er tour l'ont choisies :

cela se déroulera les 9 et 16 octobre prochain.

Elles battent campagne depuis des semaines, subissent la pression médiatique et ont déjà fait 2 débats télévisés.

M Borloo n'aurait surment pas supporté .