REBONDS ET RETOUR SUR L'ACTUALITE (02/11/2011)
Je ne peux commencer mon article sans non seulement condamner fermement l'attentat dont a été victime Charlie Hebdo, mais en plus en ne souhaitant qu'une chose...que les responsables de ce dernier soient arretés, et condamnés à la hauteur de ce que peut représenter leur attentat.
Si j'emplois ce terme, c'est non seulement parce qu'ils ont voulu empecher la liberté d'expression d'un hebdomadaire, mais qu'en plus ils ont balance des coktails molotov (à priori) dans un local certes éteint mais dans lequel auraient pu se trouver des personnes en train de sortir par exemple.
Qui a commis cet acte ? Nous n'en savons rien ! La première idée se porte sur des intégristes fanatiques religieux . D'autres en ce moment tentent d'empecher la représentation d'une pièce de théatre à Paris, après avoir détruit des tableaux dans un musée.Il y a quelques années d'autres intégristes avaient placé une bombe dans un cinéma.
Tout celà pour dire que s'il s'agit effectivement d'ingristes, ce phénomène touche toutes les religions.
Le deuxième point de l'actualité c'est le référendum que souhaite organisé le premier ministre Grec.Sur ce point je suis relativement partagé.
Sur la forme, c'est vrai que la parole revient au peuple et quoi de mieux qu'un référendum pour approuver ou non une décision importante qui va engager son Pays (quelque soit le pays)
Sur le fonds je suis plus mesuré. En cela plusieurs causes.
1) Le premier ministre Grec est issu des élections donc représentant, indirect certes, du peuple
2) Ca n'est pas la première fois que la Grèce subit un plan d'austèrité imposé par l'Europe , qui a pour conséquence de déclencher des manifestations importantes. Pourtant jamais M Papandréou n'a eu jusqu'à présent recourt au référendum.
Pourquoi y avoir recours aujourd'hui ?
3) Alors que d'autres pays , plus particulièrement l'Allemagne, consulte leur parlement afin d'avoir leur aval pour voter un plan européen (ce qui remarquons le passage, n'est pas le cas de la France) ce n'est pas le cas de la Grèce.
4) Le plan obtenu est moins défavorable que les précédents.
J'aurais approuvé une telle démarche de la part de Mr Papandréou s'il avait dit clairement annoncé qu'il soumettrait l'approbation du plan européen à référendum.
Que l'on approuve ou non Mme Merkel (et c'est loin d'être ma tasse de thé) les autres dirigeants européens savaient qu'elle devait faire approuver par le parlement Allemand le plan européen.
Là, M Papandréou approuve le plan...puis il organise un référendum...si se n'est se désavouer lui même, en tout cas ça n'est pas clair du tout !
Dernier point que je veux aborder, qui n'est pas en liaison directe avec le problème aujourd'hui, mais qui a certainement eu des conséquences sur la situation que nous vivons, c'est le fait que la Grèce est eu a organiser les JO et ce avant son entrée dans l'€.
le 5 septembre 1997, le Comité international olympique (CIO) a décidé d’attribuer l’organisation des Jeux Olympiques d’été de 2004 à Athènes. Le Président de la République de l'époque Constantinos Stéphanopoulos exprimait sa satisfaction, non sans souligner que le choix d’Athènes pour accueillir les JO, « n’est pas la fin, mais le début de sept ans d’efforts pour aboutir en l’an 2004 à un résultat couronné de succès. Nous devons tous travailler de manière résolue et conséquente et coordonner nos efforts pour mettre sur pied un programme impeccable ». L'ex Premier ministre Costas Simitis a déclaré que les Jeux Olympiques « représentent pour la Grèce une occasion de réaliser de grands projets d’infrastructures, une chance pour l’essor économique et pour le développement. »
Un exemle de ces projets d'infrastructure en dehors des équipements sportifs fut
Le pont Charilaos Trikoupis (Rion-Antirion), reliant la Grèce continentale au Péloponnèse est ouvert à la circulation depuis 2004. Long de 2 252 m
Le coût global du projet s'élevait à 772 millions d'euros
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pont_Rion-Antirion
L'entrepise qui le réalisa fut Véolia...
7 ans après Véolia se porte au mieux...La Grèce ....beaucoup moins .
Je serais étonné qu'à l'époque la situation financiére de la Grèce ait été fabuleuse , tellement fabuleuse qu'elle soit parée pour faire face à une crise.
Certains pays de l'U.E le sont et ont malgrè tout des difficulté (c'est le cas de la France) d'autres ont beaucoup plus de difficultés.
A l'époque il me semble que les non rentrées fiscales (armateurs et églises orthodoxes) existaient déjà, et personne n'a rien dit à la Grèce !
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