desirrepublicain

j'ai vu au journal de 20h hier un reportage sur des femmes qui avaient abandonné leurs travails, la plupart du temps des postes de cadres supérieurs, parce qu'elles s'étaient vu mettre la pression par leur responsable hierarchique lorsqu'elles voulaient quitter le travail à 18h pour aller chercher leurs enfants à l'école.

Le reportage nous a ainsi présenté des femmes très dynamiques faisant des "journées de 48 h" même si la plupart d'entre elles étaient mariées .Dans l'exemple qui nous était présenté, la femme gagnait plus que le mari , c'était elle qui continuait à s'occuper des 3 enfants !

A aller les à l'école, leur faire faire les devoir, leur faire le gouter, les coucher ....

Et là je me suis dit que quelque part les féministes avaient raté quelque chose !

D'une part les femmes pour l'instant ne savent pas dire "non" et ne savent pas revendiquer !

Car Pu.....D......M .....la veile on nous a dit qu'il manquait des places dans les créches, que des parents en étaient même arrivés à faire appel à une personne qui faisait du travail illégal et voilà qu'aujourd'hui les salariés d'une entreprise (Homme comme Femme)  ne pourraient pas demander à cette dernière le droit d'avoir une créche d'entreprise ?
Quand il s'agit d'une TPE / PME soit...
Mais quand il s'agit comme dans l'exemple cité  d'un grand groupe, est il si illogique que les salarié(e)s employés ou cadres aient au cours de leurs carrières des enfants ?
N'est il pas logique que les entreprises , et leurs dirigeants, fassent tout pour garder leurs meilleures élements ?

D'après ce reportage : NON !

Car  la femme qui nous a été présentée, s'est vue menacée !
Son supérieur hierarchique lui a dit plusieurs fois que si elle partait à 18 h elle pouvait prévoir de prendre un grand éretété .

J'appelle ça du harcélement !

Non seulement les employeurs doivent comprendre que les salariés doivent être bien à leur travail, mais les femmes (comme les hommes) doivent se faire à l'idée qu'une journée n'a que 24 h, et que à partir du moment où elles travaillent, et encore plus où elles occupent des fonctions à responsabilité elles ne pourront pas , elles ne pourront plus s'occuper de tout à la maison.

Savoir dire NON est une force, savoir refuser d'emporter son ordinateur à la maison est une force, savoir dire à son supérieur qu'on a fait son travail est une force ! Car plus on en fera plus le supèrieur va ne demander au risque de se décharger de son propre travail sur le collaborateur ou la collaboratrice sans que cette dernière n'en tire aucun bénéfice, ni financier, ni interessement, ni d'être bien à son travail .

Certes ces femmes ne s'occupent pas de tout au foyer ! 
Les hommes s'occupent aujourd'hui de la vaisselle, de nettoyer le linge et le secher, de passer l'aspirateur et de faire les courses .
Les femmes elles font la cuisine, passent la serpillière, font le repassage et s'occupent des enfants vont les chercher à l'école, leur font faire les devoir, leur donnent le gouter, les couchent...à non ça c'est les papas pendant que les femmes reprennent le boulot sur leurs ordinateurs !

Repartition équitable des taches...

Sauf que pour les hommes, en dehors de l'aspirateur et d'étendre le linge...tout le reste se fait en appuyant sur un bouton ou en allumant l'ordinateur (même pour les courses)
Pour les femmes c'est pas tout à fait pareil !

Tant que nous aurons des femmes qui réagirons aussi peu à de telles situations dans les entreprises, et qui accepterons de tout faire, les hommes pourront pendant encore longtemps tranquillement occuper les postes rémunérateurs !
Les femmes pourront toujours parler de parité, si elles battent en retraite et quittent l'entreprise, les hommes seront tranquilles pendant encore longtemps.

Même si créer son entreprise est formidable !

Quant à la répartition des taches ménagères...continuez mesdames, ça nous laissent du temps pour aller en voir d'autres et jouer avec les ami-e-s !
Provocation ?....peut être mais pas que !