florent1968

LES ASSISTES NE SONT PAS CEUX QUE LES MEDIAS NOUS PRESENTENT (03/04/2007)

Alors qu’hier je regardais le 20 heures sur France 2 j’ai été très choqué par un reportage montrant des travailleurs qui parlaient de l’assistanat en France et qui dénonçaient les personnes vivant au crochet de la société, touchant les aides sociales, plus particulièrement le érémistes alors que eux ne pouvaient plus prétendre toucher ces aides (notamment les APL) parce qu’ils gagnaient un peu plus que le SMIC.

S’il y a un point sur lequel ces travailleurs avaient raison c’est bien le dernier.

Ce point a d’ailleurs été dénoncé par la cours des comptes dans un rapport.

Dans ce même rapport la cours des comptes dénonce également la répartition équitable des aides qui a été établie par le gouvernement et qui fait qu’une famille aisée touchera les mêmes allocations familiales qu'une famille aux faibles revenus alors que cette décision avaient été revue par le gouvernement Jospin.

Encore une fois contrairement à ce que M Sarkozy veut nous faire croire l’égalité n’est pas l’équité.
L’égalité c’est tout simplement aidé d’avantage ceux qui en ont le plus besoin au moment où ils en ont le plus besoin par une politique fiscale basée sur la Fraternité.
Pour illustrer mon propos je prends souvent l’exemple du gâteau qu’on partage en famille.
L’équité c’est donner la même part à chacun autour de la table, adulte comme enfant. Si les enfants sont résistants ils grandiront sinon…tant pis.
L’égalité c’est faire en sorte que les plus faibles est une part de gâteau plus importante que les plus forts que les enfants puissent reprendre du gâteau alors que les adultes n’en reprendront pas tout simplement parce qu’ils ont besoin de grandir afin qu’ils deviennent des adultes en bonne santé sans prendre de risque.
Ce que chacun de nous fait naturellement pour sa cellule familiale nous devons penser à le faire pour les individus de la sociétés dans laquelle nous vivons.
Ce n’est pas en laissant les autres sur le bas chemin, que nous en tirerons un quelconque profit. Car à l’écart des règles de la société la personne ne respecte plus aucune règle et peut devenir dangereuse pour les autres comme pour elle.

Ce qui me choque le plus aujourd’hui c’est que tous les médias (sauf exception) vont critiquer indirectement les érémistes sans penser a critiquer les personnes bénéficiant d’avantages fiscaux.

Alors je livre à votre réflexion la comparaison suivante
1)montant du RMI

Nombre d'enfants 0 1 2
Personne seule 440,86 € 661,29 € 793,55 €
Montant annuel 5 290.32 € 7 935.48 € 9 522.6 €
En couple 661,29 € 793,55 € 925,81 €
Montant annuel 7 935,48 € 9 522,60 € 11 109,6 €


2) Les FCPI (fonds communs de placement dans l’innovation) offrent une réduction d’impôt de 25 % des sommes versées plafonnée à 12 000 € pour un célibataire et 24 000 € pour un couple.

Bien sur il y a d’autres réductions d’impôt que je n’ai pas mises concernant les emplois à domicile "limitées" à 7500 € par ménage.


Alors dans notre société on peut se demander qui sont les assistés !
http://www.uffbanque.fr/index.asp?rub=actu&srub=1&info=130

Défiscalisation : les décisions à prendre avant la fin de l’année – Fiscalité
Les possibilités pour réduire la facture fiscale sont diverses et variées :

1. Les déductions fiscales
Le meilleur moyen de ne pas payer d’impôt sur un revenu est de supprimer ce revenu, soit en vendant et en réinvestissant dans un placement qui capitalise au lieu de distribuer, soit en créant une charge ou un déficit « gommant » ce revenu.
 Dans le cadre des valeurs mobilières, il peut être judicieux de vendre des titres en moins-value qui sera alors déductible des plus-values de même nature (si le seuil de 15 000 € de cession est dépassé au cours de l’année 2006).
 En matière immobilière, il est possible de créer un déficit foncier en réalisant des travaux. Dans certains cas, on peut ainsi réduire son revenu global au maximum de 10 700 € par an, pendant 10 ans.
 Dans le cadre de la loi Malraux (restauration immobilière), les dépenses de restauration créent un déficit important qui s’impute sur le revenu global, sans limitation. La défiscalisation est donc forte.
 Les lois Robien et Borloo permettent d’amortir l’immeuble (50 % de la valeur du bien sur 9 ans en Robien et 65 % sur 15 ans en Borloo). L’amortissement est une charge fiscale mais ne correspond pas à un décaissement. Le déficit ainsi créé s’impute sur le revenu global, dans la même limite de 10 700 € par an.
 Enfin la location meublée permet de fortement réduire son imposition.
2. Les placements « retraite »
 La loi Madelin permet aux non-salariés de préparer leur retraite en déduisant leur épargne de leur résultat fiscal.
 Cette faculté a été étendue à tous les contribuables, y compris les conjoints qui ne travaillent pas, grâce au PERP.
 Un versement complémentaire est aussi possible pour réduire la note avant le 31/12.
3. Les réductions d’impôt

Certains placements accordent une réduction d’impôt. Le gain fiscal octroyé s’impute donc directement sur la somme à verser au FISC. Il n’est donc pas nécessaire d’être imposé dans les tranches supérieures pour en profiter pleinement.
 Les FCPI (fonds communs de placement dans l’innovation) offrent une réduction d’impôt de 25 % des sommes versées plafonnée à 12 000 € pour un célibataire et 24 000 € pour un couple.
 L’investissement en résidences de tourisme permet de réduire la facture fiscale au maximum de 2 083 € pour une personne seule et 4 166 € pour un couple pendant 6 ans.
 La loi Girardin (immobilier dans les DOM TOM) permet une réduction d’impôt pouvant aller jusqu’à 50 % de la valeur de son investissement. Si la réduction d’impôt est plafonnée, il est possible de réaliser plusieurs investissements.
 Il existe des contrats d’assurance-vie qui bénéficient d’une réduction de 25 % des primes versées pour les personnes handicapées (rente survie – épargne handicap).

Cette énumération non exhaustive des solutions « défiscalisantes » illustre la complexité de la fiscalité française et la difficulté pour l’investisseur de trouver la solution la mieux adaptée à son cas personnel. C’est pourquoi il est important de s’entourer des conseils d’un professionnel compétent et formé dans tous les domaines de la gestion de patrimoine.

N’attendez pas le dernier moment pour prendre les décisions qui s’imposent, car si certaines solutions peuvent être mise en place en quelques minutes, d’autres nécessitent un délai de plusieurs semaines.
Bertrand Bocquillon et Pierre Necheli
Formateurs

Écrit par clemenceau | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : élection, sarkozy, bayrou, ségoléne, royal, 2007, république | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | |  Imprimer | Pin it! | | |