florent1968

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11/05/2007

REVOILA L'AFFAIRE CLEASTREAM

En apprenant ce qui se passe au "Canard Enchainé" nous pouvons regretter que Me Royal et M Bayrou n'est pas au cours de la campagne posé plus de questions à M Sarkozy sur cette fameuse affaire "Cleastream"
En effet comment expliquer que M le ministre de la justice ait ouvert une instruction contre des articles de presse.
Qu'est ce qui dérange tant dans la copie de l'interrogatoire du général Rondot ?
Je ne sais pas mais je suis pret a parier que Me Alliot Marie sera de nouveau ministre....

ci aprés l'article de l'express de ce jour.

Perquisition liée à l'affaire Clearstream au Canard Enchaîné
Une perquisition est en cours à Paris au siège du Canard Enchaîné dans une enquête visant d'éventuelles violations du secret de l'instruction en marge de l'affaire Clearstream, d'après la rédaction de l'hebdomadaire satirique.
Cette perquisition est menée par les juges Françoise Desset et Thomas Casuto, a-t-on précisé de même source.
Cette procédure contre "X", ouverte en 2006 sur instruction du ministre de la Justice, Pascal Clément, vise 18 articles de presse parus entre le 14 avril et le 12 mai.
Un juge d'instruction a tenté en vain d'effectuer une perquisition dans les locaux du Canard enchaîné dans une enquête visant d'éventuelles violations du secret de l'instruction dans l'affaire Clearstream, apprend-on auprès de la rédaction.
Parallèlement, un second magistrat s'est rendu chez le défenseur de Nicolas Sarkozy, Me Thierry Herzog, pour des investigations en marge du même dossier.
Le juge Thomas Casuto s'est présenté avec des policiers en milieu de matinée devant le siège du Canard Enchaîné mais les rédacteurs présents ont dit ne pas pouvoir ouvrir la porte de la rédaction, qui était fermée à clé, en l'absence du directeur ou des administrateurs.

Après quelques pourparlers, le magistrat a renoncé à faire appel à un serrurier et à mener la perquisition, ont rapporté à Reuters les journalistes de l'hebdomadaire. Plusieurs dizaines de journalistes d'autres médias étaient entre-temps arrivés devant les locaux.
Cette procédure contre "X", ouverte en 2006 sur instruction du ministre de la Justice, Pascal Clément, vise 18 articles de presse parus entre le 14 avril et le 12 mai.
Le juge Thomas Casuto cherche à savoir, concernant le Canard Enchaîné, qui a envoyé par télécopie à cet hebdomadaire en mai 2006 un procès-verbal d'interrogatoire du général Philippe Rondot effectué dans l'enquête sur les faux listings de la société Clearstream.

"UNE PROVOCATION"
Le militaire évoquait l'enquête secrète que Dominique de Villepin lui avait demandé d'effectuer en janvier 2004 sur les listings de supposés comptes bancaires occultes, qui semblaient compromettre Nicolas Sarkozy, mais se sont avérés être des faux.
Le général Rondot évoquait également l'existence possible d'un compte bancaire de Jacques Chirac au Japon, crédité de sommes colossales. C'est ce point de la déposition que le Canard Enchaîné avait particulièrement développé.
La juge Françoise Desset s'est rendue pour sa part chez le défenseur de Nicolas Sarkozy, Me Thierry Herzog, lequel a estimé que l'on cherchait à "déstabiliser" son client au lendemain de la proclamation des résultats de l'élection présidentielle.
La magistrate souhaitait vérifier si l'avocat pouvait ou non être à l'origine de la transmission frauduleuse au Canard Enchaîné du procès verbal d'interrogatoire du général Philippe Rondot.
Selon Me Herzog, divers éléments techniques vérifiés par la juge sur son télécopieur, dans son cabinet parisien de la place Saint-Michel, ont permis d'infirmer cette hypothèse.
"J'ai obtenu la copie de l'interrogatoire du général Rondot en juin. Comme le Canard Enchaîné l'a publié en mai, je ne peux être à l'origine de la fuite", a-t-il dit.
"Au lendemain de la proclamation des résultats de la présidentielle, on cherche à déstabiliser M. Sarkozy en insinuant que son avocat pourrait avoir fait parvenir à la presse un fac-similé de procès-verbal", a-t-il précisé à des journalistes. "Ceci me fait penser qu'il s'agit d'une provocation", a-t-il ajouté.