florent1968

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24/09/2008

ECOLE : DE L’ARGENT POUR LE SERVICE CIVIL VOLONTAIRE

Plusieurs organisations organisent une "première journée de refus de l'échec scolaire", sur le thème "les familles et l'école", dans le but d'alerter les pouvoirs publics "sur le fait que chaque année 150.000 jeunes, d'au moins 16 ans, sortent du système scolaire sans qualification".


Hors il a été mis en place le « service civil volontaire » Ce projet, lancé en 2006 par Jean-François Lamour, alors ministre des Sports et de la vie associative, a en effet du plomb dans l'aile.
Le bilan d'étape qui doit être réalisé dans les mois à venir pourrait même signer son arrêt de mort. Ce ne sont pas les vocations qui manquent mais l'argent public pour financer les 640 euros que coûte chaque volontaire par mois.
Le "service civil volontaire" devait permettre à des jeunes de 16 à 25 ans de passer 6 à 12 mois dans une association ou dans une collectivité locale au service de l'intérêt général à raison de 26 heures par semaine au moins sous le regard d'un tuteur. 2.000 jeunes ont déjà réalisé un service civil volontaire dans de grandes associations comme la Croix Rouge, le Secours catholique ou encore l'Afev qui ont reçu l'agrément officiel de l'Acsé, l'Agence de cohésion sociale.
500 autres sont encore en cours de recrutement mais ces jeunes pourraient bien être les derniers à bénéficier d'un tel dispositif. Car faute de subvention de l'Etat, ce service volontaire associatif, pourtant vanté par Nicolas Sarkozy qui avait envisagé de le rendre obligatoire, ne peut exister. Les associations ont reçu l'ordre de ne recruter que jusqu'au 31 mars et à effectif réduit.

L’AFEV c’est 7.500 étudiants qui aident bénévolement 10.000 enfants scolarisés dans l'éducation prioritaire (difficultés scolaires)
Elle observe que certaines familles, souvent issues des quartiers populaires, "n'ont pas les clés pour comprendre" le système, y compris les parcours d'orientation, ou ne parviennent pas à aider scolairement leurs enfants
Ces conclusions n’ont rien d’un scoop : mais elles remettent sérieusement en cause celles du gouvernement
C’est tout simplement la révision des emplois jeunes avec d’autres objectifs pour le jeune employé que cela aille du parrainage au tutorat en passant par le soutient scolaire ou la surveillance.
Car si le coût des emplois jeunes avait été évoqué très peu de personnes avaient mis en avant les économies qu’ils permettaient de réaliser.
A l’image des services civils volontaires un emploi jeune coutait moins cher qu’un non titulaire ou qu’un remplaçant. Mais cela la droite réactionnaire (Sarkozy et + ) dans sa globalité n’y a pas réfléchi

Les conclusions de l’AFEV remettent également en cause (même si ce n’est pas dit) tout un pan de notre économie qui s’est créé dernièrement et qui se résume à la question suivante ?
Vaut il mieux revoir la fiscalité pour que tous nos enfants (en tout cas ceux qui en ont le plus besoin) soient accompagnés dans leurs scolarité en permettant à des jeunes d’avoir accès -via le service civil ou des emplois jeunes peu importe la formule- à des emplois qui leur permettront soit de se former soit de se rendre compte qu’ils se trompent d’orientation ou dans le pire des cas de se faire de l’argent de poche ?
Ou faut il laisser le système fiscal tel qu’il est en ne permettant qu’aux familles les plus aisées d’avoir accès au soutient scolaire et en fait en comptant toujours sur des associations pour palier aux manque cruciaux de l’Etat ?

Ceux qui me lisent régulièrement connaissent d’avance ma réponse !

A la taxe je préfère l’impôt et tant qu’a faire un impôt progressif qui permette de prévoir une bonne instruction et formation pour tous adultes comme enfants.