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16/10/2009

LES AGRICULTEURS SONT ENTRES DANS PARIS

Aujourd’hui les agriculteurs sont descendus dans Paris

Ils réclament un plan d'aide de 1,4 milliard d'euros, dont 400 millions d'euros d'exonérations de taxe en urgence pour que les exploitations agricoles retrouvent de la trésorerie

 

La manifestation est organisée par la FNSEA, qui avait été plus que silencieuse durant la crise du lait.

Il a suffit à Paris d’une quarantaine d’agriculteurs sur les Champs Elysées, pour bloquer la circulation.

 

Pourtant doit on pleurer de la situation des agriculteurs lorsqu’on sait que d’après le ministre de l'Agriculture Bruno Le Maire, il faut  s'attendre à une chute entre "10 et 20%" de leurs revenus pour cette année.

 

Combien un salarié moyen, ou un français moyen a-t-il perdu de pouvoir d’achat depuis 2007 entre le fait que son salaire ne soit pas augmenté (quand il a conservé son emploi) , le fait que les charges ont constamment augmenté ( assurances, électricité…) celui qu’il est moins remboursé, et celui qu’il a depuis de nouvelles taxes (dès fois pour aider la pêche… ) ?

 

Les céréaliers nous disent qu’aujourd’hui « qu'un kilo de blé se vend actuellement 9 centimes, pour un prix de production de 14 centimes » mais c’est oublié deux choses.

Pendant quelques années, le prix du blé s’est vendu beaucoup plus cher.

Et surtout si, aujourd’hui il se vend moins, le consommateur n’en voit pas la conséquence puisque le prix du pain et des produits dérivés n’a toujours pas baissé.

 

Je suis la plupart du temps en désaccord avec la FNSEA, mais là je serais en accord avec la conclusion de leur secrétaire général Dominique Barrau dans son édito du 09/10/2009 je cite

« Monsieur Sarkozy, l’agriculture mérite autant que le secteur bancaire ou automobile. Notre agriculture a un prix : celui d’une année blanche pour 2009. »

Il aurait pu rajouter que l’agriculture mérite autant que les restaurants et la baisse de TVA.

 

Ce conflit fait rejaillir le problème des prix. Certes encore une fois je ne vais pas pleurer sur la situation de certains céréaliers, mais il est évident que des agriculteurs subissent la crise, comme les consommateurs.

 

Alors qui est gagnant ? Les revendeurs (boulangers, grandes surfaces) ou les intermédiaires.

 

Le mieux serait de mettre a plat le système fiscal. Que les taxes soient quasiment supprimées et que l’imposition se fasse sur le chiffre d’affaire et/ou sur le bénéfice et qu’il y ait obligation de commercer par factures et de payer par R.I.B ou , C-B

 

Mais le gouvernement en a-t-il la volonté ?

Écrit par clemenceau | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : actualité, sarkozy, agriculture, commerce | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | |  Imprimer | Pin it! | | |