16/03/2010
SACRE NICOLAS
Qui a dit «Il appartient à la majorité de tirer les conséquences d'une élection qui pour être locale n'en a pas moins une dimension politique qui n'est pas contestable.»
Mais oui, c’est bien lui, Nicolas Sarkozy. Mais c’était en 2004.
A cette époque il avait un espoir, que M Raffarin ayant présenté sa démission, lui ministre de l’intérieur soit nommé premier ministre.
Effectivement Jean Pierre Raffarin démissionna, mais il ne fut pas nommé premier ministre.
Nous connaissons, malheureusement la suite.
Ce que nous constatons depuis maintenant depuis des années c’est que Nicolas Sarkozy écoute mais n’entends pas.
Il n’entend ni ce que lui est dit par l’opposition, ce qui est logique, ni ce que lui est dit par le peuple, ce qui est plus grave ni que lui est dit par une partie des élus de sa propre majorité.
Si le dernier scrutin n’avait eu qu’une dimension locale, pourquoi les ministres étaient ils tête de liste. Ils auraient pu être effectivement présents sur les listes, venir soutenir les listes de leurs régions, sans pour autant être les représentants du gouvernement !
Non ! Depuis plus de deux mois, Nicolas Sarkozy avait dix qu’il fallait tenir le cap !
Aujourd’hui, alors que certains électeurs de droite en ont marre, va-t-il le maintenir ?
Pendant ce temps, la gauche vient de réussir à s’entendre dans quasiment toutes les régions. Elle partira unie dans 21 régions sur 22.
Il n’y a qu’en Bretagne au moment où les écologistes et les socialistes / PRG / MDC ne formeront pas une liste unie,
Pour autant il y a pas d’accord entre le PS / EE et le PC quand celui-ci est allié avec le NPA comme c’est le cas dans le limousin ou le Nord Pas de Calais.
Nous pouvons non seulement nous demander, au vu des résultats, dans les autres régions, ce qu’à apporter le NPA au PC, mais en plus nous savons que contrairement au PC le NPA n’est pas un parti de gouvernement.
Il y a encore moins d’une demi heure nous pouvions lire dans l’express l’information suivante
« Dans le Limousin, où le Front de gauche allié au NPA a réussi un très beau score (13,1%), une triangulaire se profile, "le PS refusant d'intégrer" le parti d'Olivier Besancenot, selon Eric Coquerel.
Idem en Nord-Pas-de-Calais où le communiste Alain Bocquet a constaté: "Nous nous n'avons pas réussi à trouver d'accord avec le PS".
La question en fait est plus de savoir pour le PC s’il a fait le bon choix en s’alliant avec le NPA, dans le limousin et le Nord-Pas de Calais.
Je n’en suis pas sur du tout, tout comme je suis certain ou presque que le PG ne lui a quasiment rien apporté dans les autres régions.
Quand à Sarkozy, si la gauche fait un grand chelem le 21 mars, il nous dira surement que la dimension politique de cette consultation est très contestable puisqu’elle est régionale.
Écrit par clemenceau | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : régionales, analyse, sarkozy, gauche, droite | | del.icio.us | | Digg | Facebook | | Imprimer | |