florent1968

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29/09/2007

SARKOZY :FRIC, MENSONGE et COMMUNICATION

L’étude sur les hauts revenus que nous publions ne peut souffrir d’aucune contestation.
Elle se base tout simplement sur les données fiscales fournies par l’administration française. Ses conclusions n’en sont donc que plus révélatrices.


Pour ne citer qu’un chiffre, on retiendra qu’entre 1998 et 2005 les revenus de 0,01 % des plus riches en France ont augmenté de 42,6 % ! Rien de moins.

D’autres chiffres apparaissent dramatiques
Alors que la part des 2 500 salaires les mieux payés ( si si 2 500 ) a augmenté de 44 % en 8 ans la part de leur salaire , la part des 50 % des salaires les plus faible a dans le même temps diminuée !Si différents reproches peuvent être faits à la gauche pour ne pas avoir assez combattu la pauvreté on ne pourra reprocher à M Sarkozy de ne pas avoir tout fait en faveur des riches !

Pour ceux qui l’auraient oublié ou à qui nous allons l’apprendre, le créateur du bouclier fiscal n’en est pas à son cout d’essai.
A l’époque il avait créé le bouclier fiscal dividentaire
(ou bouclier fiscal pour actionnaires)
Alors ministre des Finances il supprime l’avoir fiscal accorde aux détenteurs de dividende au profit d'un système d'abattement de 50 % des dividendes déclares
Le principe se comprend bien avec un exemple simple :
Imaginons une société qui ferait 150 000 € de bénéfice.
Sur ces 150 000 €, l'impôt sur les bénéfices prélève un tiers (30%).
Il reste donc 100 000 € a distribuer aux actionnaires.
L'avoir fiscal consiste en un crédit d'impôt de 50 000€ de la part du fisc
Ce système a été aboli en 2004 au profit d'un système d'abattement de 50 % des dividendes déclares applicable à partir de 2005.
Ainsi, le fisc ne redonne plus 50 000 € au contribuable comme précédemment, mais en contrepartie, l'impôt est calcule sur la base non plus de 150 000 € , mais de 50 000€!

C’était déjà un sacré bouclier fiscal « dividentaire »

Certes, dans la France de Sarkozy certains pourraient n’avoir rien à redire au fait que chaque jour le club des Crésus pèse toujours un peu plus. Il convient de s’interroger sur l’origine de cette richesse.
Mais le plus gênant n’est pas là. Le travail de l’Ecole d’économie de Paris montre également qu’avec l’irrésistible envol des grosses fortunes c’est le fossé des inégalités qui se creuse aujourd’hui en France. Phénomène nouveau et inquiétant. Sur les huit ans considérés, les revenus des classes moyennes ne décollent quasiment pas. Et l’on ose à peine parler des 3,6 millions de personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté dans notre beau pays (voir page 20) - soit avec moins de 50 % du revenu médian.
Dès lors, il convient de remettre sur le tapis la question du fameux paquet fiscal que veut imposer le Président. Bouclier fiscal, droits de succession, impôt sur la fortune. la majorité des réformes envisagées par le gouvernement - lesquelles, selon l’Elysée, vont coûter la modique somme de 11 milliards d’euros - profite avant tout aux superprivilégiés, ceux qui n’ont pas vraiment besoin de cadeaux. On est bien loin de «la France qui se lève tôt» ou de «la valeur travail», thèmes de campagnes si chers à Nicolas Sarkozy.

Les hautsrevenus 1998 2006.pdf