florent1968

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27/05/2008

SARKOZY FAIT UN GRENELLE DE L’ESSENCE

Il y a en ce moment beaucoup de professions qui font pression ou menacent de le faire sous prétexte que le prix de l’essence et plus particulièrement du gaz oil est cher
Nicolas Sarkozy cède aux sirènes des lobbyistes après avoir mené tambour battant le « Grenelle de l’environnement » et les verts sont inexistants mais ont-ils jamais réellement existés.

Les socialistes, en dehors de Me Royal –qui a accordé une aide régionale aux pécheurs- et M Montebourg –qui va mené une politique départementale de transport collectif ne réagissent que peut !
Les autres….

Pourtant le prix du pétrole est il si cher ! A mon avis non !
Je peux me tromper mais il me semble me souvenir qu’en 2000 le baril coûtait 60 dollars soit 70 € de l'époque ; aujourd'hui il coûte 130 dollars soit 85 €.
En huit ans 20 % pardons 21 % d'augmentation mais 100 % (pour le gazole) à la pompe.

Même s’il y a les taxes elles n’ont pas doublées en 8 ans !
Quand au sans plomb il était à 0.90 cts et aujourd’hui il flirte avec les 1,50 € soit 60 % d’augmentation

Encore une fois ce ne sont pas les seules taxes qui ont fait grimper les prix !

Par contre les bénéfices des compagnies pétrolières … ???!!!!

Mais revenons encore plus en arrière
Le baril valait 40 $ en 1976
….cela représenterait combien d’€ d’aujourd’hui ?…encore une fois je peux me tromper mais d’après mon calcul (basé sur la table de conversion de l’INSEE) 61,46 € soit en $ (61,46/.0,635) 96.78 €

Nous en sommes aujourd’hui à 135 $ le baril soit (135 * 0.635) 85.73 €

Il est vrai que le prix de l’essence à la pompe pour autant que je me souvienne était de 4,75 F en 1976
Soit 2 € 69 un vrai luxe à l’époque !


Pendant ces trente années nous avons oublié que l’automobile pouvait être considérée par certain comme un luxe.
C’est un produit cher à l’achat, cher à l’entretien et qui perd de la valeur chaque année.

En effet le prix moyen courant du carburant utilisé par les voitures est passé de 17 centimes d’euros en 1970 à 110 centimes d’euros en 2005, soit une multiplication par 6,5, le prix moyen en monnaie de 2005, lui, est passé de 103 centimes en 1970 à 110 centimes en 2005, c’est-à-dire que sa hausse a finalement été très modérée. En euros constants, le litre de carburant est même moins cher en 2005 qu’en 1985.

Quant au prix réel, il a très clairement baissé durant la période étudiée. Il fallait 20 minutes de travail à un smicard pour acheter un litre de carburant en 1970 et il ne lui en faut plus que 8 en 2005.

Il fallait 8 minutes à un salarié moyen pour acheter un litre de carburant en 1970 et il ne lui en faut plus que 4 en 2005. Le prix réel du carburant a donc été réduit au moins de moitié en 35 ans, même si cela va à l’encontre des idées reçues.

On peut aussi envisager une politique à pression fiscale constante, avec une augmentation des taxes sur les carburants et une diminution des taxes sur le travail. Ou encore un dosage des deux, l’essentiel étant de délivrer un message comme quoi l’augmentation ne sera pas remise en cause de façon à ce que les acteurs économiques puissent s’adapter : choix de la cylindrée des véhicules, choix de la localisation des activités et des logements, etc. Une adaptation progressive est toujours plus supportable et moins coûteuse que toute autre solution.


Si le nombre d’automobiles n’a cessé d’augmenter c'est tout simplement parce que les gouvernements qui se sont succédés depuis 30 ans n’ont pas placé un seul centime dans les transports en commun (hormis le TGV) et ni encouragé les transports individuels non polluant.
Pire durant six années les prix des transports collectifs et plus particulièrement des transports collectifs régionaux ont augmenté en moyenne de 10%
Les usagés ne se sont pourtant pas mis en grève et n’ont pas demandé non plus demandé le remboursement à 75% de la carte orange !
Ils auraient pu !


Alors que les transports collectifs régionaux qu’ils soient ferrés ou routiers n’évoluaient pas, les voitures continuaient à rouler soit au gazole soit au sans plomb 95 alors que d’autres systèmes auraient pu être commercialisés et encouragés si les gouvernements en avaient eu la volonté et le courage politique comme en Allemagne !
Simplement il faut pour cela voir loin !
Le seul moment où la France a su voir loin, c’est en 1973 lorsqu’elle a décidé de se tourner vers le nucléaire !
Que l’on pense ce que l’on veut du nucléaire, cela a permis a la France d’être autonome d’un point de vue énergétique alors que les cours du pétrole s’envolait.
La France a raté il y a dix ans le virage du véhicule propre.
Aujourd’hui les Japonais nous ont devancé ainsi que les allemands.

Si nos pêcheurs et routiers devaient renouveler leurs outils en bateaux et camions non polluants….pas uns ne seraient Français ou n’auraient un moteur Français !

C’est sans doute une raison suffisante pour Nicolas Sarkozy de repousser une nouvelle fois la modernisation de la flotte navigable et routière !
Pour moi c’est le plus mauvais des investissements pour les générations futures !