florent1968

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

23/05/2007

SEGOLENE ROYAL : DUR RETOUR AUX REALITES SOCIALISTES

Après s’être accordé une semaine de repos en Tunisie, Ségolène Royal va se retrouver devant un choix cornélien.Soutenir ou ne pas soutenir le parti socialiste.

En effet durant toute sa campagne, si elle s’est clairement affichée de gauche, elle ne s’est pour autant pas affichée socialiste.

C’et d’ailleurs ce que lui ont reproché les Fabius, Mélanchon, Emmanuelli, Lieutenants de Jospin (Allègre…)
Ségolène Royal n’a jamais pu une fois désignée, développer son mouvement désird’avenir !

Certes, elle n’a pas su (ou pas pu) s’entourer d’une équipe de professionnels pour la conseiller.
Mais pouvait elle faire autrement ?
Quand une campagne dure 6 mois maximum, il est difficile de trouver les bonnes personnes qui sauront vous donner les bons conseils.
De son coté, Nicolas Sarkozy pensait à l’accession à la présidence dès 2003 et mettait déjà tout en place.
6 mois contre 4 ans …il n’y a pas photo.

Malgré les critiques que s’est pris Ségolène Royal durant toute la campagne de la part des socialistes, nombreux sont ceux qui ont besoin d’elle pour se faire élire…dans quel but…pour mieux la "tuer" après.
Ne dit on pas que Laurent Fabius pourrait constituer un groupe autonome à l’assemblée une fois élu ?
Dans ce cas pourquoi se présenter encore sous l’étiquette socialiste ?
Pourquoi ne pas créer un nouveau mouvement avec ses amis ?
Pourquoi ne pas avoir au moins ce courage politique ?

Ségolène Royal a apporté un vent nouveau sur la politique Française, différent du PS.

De mon point de vue elle ne devrait pas hésiter à faire porter la double étiquette Desird’avenir / PS aux candidats auxquels elle apportera son soutient.

De cette façon les choses seront claires , pour elle, pour l’électeur, pour le PS.
Après elle pourra se faire entourer d’une équipe compétente pour faire les propositions adéquates.

Si le tort de Ségolène Royal fut de parler de « plein de choses » durant la campagne, c’est tout simplement parce que les problèmes des Français étaient nombreux.