florent1968

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29/06/2007

SARKOZY C'EST D'ABORD MOINS D'IMPOT POUR LES RENTIERS

Il nous a dit travaillez plus pour gangez plus mais le système fiscal qui a été mis en place et développé depuis 2002 a fait en sorte que la rente rapporte plus que le travail et ce sera pire avec le bouclier fiscal à 50%.
Les personnes qui avaient de l'argent autrefois le plaçaient dans les bons au porteur, dans l'or et dans l'épargne, aujourd'hui c'est dans l'immobilier, la bourse et les assurances vie.
Ce qui a changé en peu de temps on le subodorrait avec les études menées par Thomas Piketty, c'est confirmée par une étude de Camille Landais menée sur les 8 derniéres années.

Cette étude nous fait comprendre aisément pourquoi pour la plupart de nous ces dernières années et plus particulièrement depuis 2002 la vie est devenue chère. Elle est beaucoup moins pour d'autre.

Davantage d’inégalités Les très, très riches Français (disons les 1 % les plus riches, soit un bataillon de 350 000 foyers) ont vu leurs revenus augmenter de 19 % entre 1998 et 2005. Et ce chiffre explose littéralement quand on monte encore plus haut dans la hiérarchie sociale : + 32 % pour les 0,1 % les plus riches (35 000 foyers), et carrément + 42,6 % pour le petit club des 0,01 % les plus fortunés (3 500 foyers). Il semble que les riches Français vivent sur une autre planète économique.

Car, pendant la même période, le revenu moyen par foyer a connu lui une hausse modeste de 5,9 %, soit une croissance moyenne annuelle de 0,82 %. Soit moins que la croissance du PIB ou même du PIB par habitant. Ce tableau remet partiellement en cause le diagnostic des inégalités françaises établi par l’Insee.

Jusqu’à présent, l’institut national se contentait de mesurer l’écart entre les 10 % les plus riches avec les 10 % les plus pauvres. Et que constatait l’Insee ? Une réduction importante et constante du fossé depuis la fin des années 70. Sauf depuis le début des années 2000, où la réduction semble marquer le pas. «On ne sait pas encore si cela annonce une remontée des inégalités ou juste un palier», précise Pascal Chevalier, chef de la division revenu et patrimoine de l’Insee.

L’institut a tout de même affiné ces mesures en comparant les 5 % les plus riches avec les 5 % les plus pauvres. Et alors ? «On n’a rien trouvé de significatif qui prouverait une explosion des inégalités en France», poursuit Chevalier. Pour autant, l’économiste estime que les conclusions de Landais restent compatibles avec le diagnostic de l’Insee. «Simplement parce qu’on est jamais descendu dans un niveau aussi fin d’analyse chez les hauts revenus», explique l’économiste de l’Insee.

Assez classiquement, plus on est riche, plus la part de son patrimoine placé en valeurs mobilières (actions et autres produits financiers) est importante.

Pour les 3 500 des plus riches, la part du revenu du patrimoine peut ainsi représenter jusqu’à 40 % de leur revenu total. «L’évolution de la Bourse n’y est pour rien. Cela s’explique par le fait que les entreprises versent des dividendes de plus en plus importants à leurs actionnaires», assure Camille Landais. En sus, les très riches ont vu leurs salaires exploser sur la période : entre + 13,6 % et + 51 % pour le top du top de ces happy few.

Deux explications justifient ce feu d’artifice. D’abord, les modes de rémunération de cette population intègrent de plus en plus de zakouski du genre bonus de fin d’année, stock-options, actions gratuites et autres joyeusetés indexées sur le cours de Bourse. L’autre élément d’explication est sectoriel : le versement des primes faramineuses de fin d’année dans le secteur financier et bancaire a boosté la moyenne des plus riches. «Avec cette hausse des salaires, on est en train de rompre avec trente années de stabilité dans la hiérarchie des salaires en France, estime Camille Landais. Notre modèle est en train de glisser vers le modèle anglo-saxon.»

Certes, on est loin des inégalités de revenus de la France des rentiers du début du siècle. Mais, si on regarde ce qui a pu se passer aux Etats-Unis, estime l’économiste, il faudrait peu de temps pour retrouver de tels écarts de revenus et de patrimoine. D’ailleurs, les mesures fiscales que veut faire voter début juillet le gouvernement ne devraient pas contrarier cette course en avant des plus riches contribuables français.

En particulier, les 0.01% des foyers les plus riches ont vu leur revenu réel croître de 42.6 % sur la période, contre 4.6 % pour les 90% des foyers les moins riches.
On notera également que revenu moyen et revenu médian connaissent des baissent entre 2002 et 2005 alors qu’ils étaient en hausse constante depuis 1998.
Les revenus totaux ne connaissent jamais de baisse durant cette période !


http://www.jourdan.ens.fr/~clandais/documents/htrev.pdf


Comme quoi la vie chere c'etait un bon thème de campagne.