florent1968

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07/05/2008

SEGOLENE ROYAL : LA FRACTURE DU PS

Un an après les élections présidentielles, Ségolène Royal et quelques dirigeants d’avenir du PS commencent à tirer les conclusions d’une campagne qui a mal tourné.
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Me Royal n’a pas tord lorsqu’elle dit qu’il "aurait été cohérent après cette campagne, c'est de se rassembler autour de moi pour mettre la dynamique de la campagne au service de la gauche, de reconstruire un nouveau corpus idéologique et de voir si cela réussissait ou non",

Simplement il aurait fallu le faire dès la fin des élections présidentielles.
Je maintiens ma position. L’erreur politique de Ségolène Royal comme d’une parti du PS est de ne pas avoir eu le courage de s’être compter aux législatives !
Le PS ou la gauche pouvait elle sérieusement prétendre gagner des élections législatives à partir du moment où celles-ci se déroulent en même temps que les élections présidentielles et que les dites élections présidentielles ont été emportées par la droite ?
NON !
Par contre vu que le désaccord était déjà profond entre "desir d’avenir" et le PS, et qu’il reste profond encore aujourd’hui (les élections locales n’ayant rien réglé puisque les électeurs ont voté contre le gouvernement en place et non pour un programme d’opposition) il aurait été beaucoup plus interessant qu’il y ait des candidats « desir d’avenir » soutenus par Ségolène Royal et des candidats « PS » soutenus par François Hollande aux élections lélislatives !
En tout cas au premier tour de celles-ci !

Qu’au deuxième tour la gauche fasse élire le candidat le mieux placé …quoi de plus normal !

Ce dont ne se rend peut être pas compte Me Royal c’est qu’elle a un avantage par rapport à « des jeunes » tels M Valls ou M Dray mais elle bénéficie encore d’un avantage de popularité .
Le fait qu’elle soit une femme ne change rien.
Si en 2012 M Valls est mieux placé,plus populaire qu’elle, alors il faudra présenter M Valls.

Un Président de la République c’est certes un Homme ou une Femme mais c’est aussi une équipe.
Si en 2012 nous avons un trio constitué de Valls, Dray et Royal avec comme soutient non socialiste Chevènement, Taubira je peux vous dire qu’a gauche comme au centre droit ça va bouger et peut importe qui va emmené l’équipe !

L’essentiel c’est qu’il ou elle soit soutenu( e ) et ne soit pas constamment contredit comme ce fut le cas en 2007.
On a beau me dire que c’est la grandeur du PS de permettre à ces adhérents de s’exprimer et de critiquer , il y a des moments où on doit critiquer avant tout l’adversaire avant de critiquer celui qui amène ou est censé amener l’équipe au pouvoir !

En cela Ségolène Royal comme Manuel Valls ont compris qu’il fallait un PS qui change, un PS attractif !
Peu importe le nom du parti , un parti est un outil qui permet à une équipe d’arriver au pouvoir et qui a des principes et des valeurs .
Ces principes et valeurs sont défendues par des grands thèmes ; et le contenu de ces grands thèmes est amené a évolué en fonction de la situation économique, politique ou sociale du pays ou du continent.
A certain moment le parti prônera plus de libéralisme, à d’autres moins dans tous les cas il prônera la justice sociale !

Le maire de Paris lui représente l’ancienne école. Il n’a pas encore compris que les motions c’était terminé. C’est ce qui a coulé le PS. A force de vouloir trouver des accords entre Mélanchon, Fabius Royal, et Strauss-Khann on en arrive a des situations ubuesques ou le 1er secrétaire doit satisfaire tout le monde.
Il n’y a ainsi plus de ligne politique compréhensible pour le grand public et petit à petit le parti tombe en déliquescence !
Faire le grand écart n’est possible que si en contrepartie le 1er secrétaire a suffisamment de poigne pour que les éléphanteaux se taisent et suivent la ligne définit par le parti. C’est ce que n’a pas réussi à faire M Hollande. Ne lui jetons pas la pierre !

Ségolène Royal a proposé fin 2006 desir d’avenir : la fracture du PS, elle n’est pas au bout de sa logique ; dommage ! 18 mois de perdu !