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14/02/2008

JE ME MOQUE DES PROBLEMES PERSONNELS DE SARKOZY

Dans une interview à paraître jeudi dans l'Express, le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, défend l'action du chef de l'Etat.
«Chacun le sait, le président a eu à gérer des problèmes personnels. Il a dû consacrer un peu de temps à régler ces soucis et, du coup, les Français ont eu le sentiment qu'il ne leur appartenait plus complètement». Telle est l'explication donnée par Claude Guéant à la chute de Nicolas Sarkozy dans les sondages.

Dans une interview à paraître jeudi dans l'Express, le secrétaire général de l'Elysée se livre à une défense tous azimuts du chef de l'Etat. Pour le secrétaire général de l'Elysée, le maintien, voire la hausse, de la popularité de François Fillon signifie «le maintien à un très haut niveau d'un grand souhait de changement. Un changement incarné par le chef de l'Etat, estime encore Claude Guéant.


Un remaniement annoncé pour l'après-municipales

Le secrétaire général de l'Elysée évoque par ailleurs l'après-municipales, en évoquant explicitement un prochain remaniement. Pour lui, il «faudra inscrire de nouvelles fonctions dans la composition du prochain gouvernement, par exemple dans les domaines de l'économie numérique ou de l'aménagement du territoire».

Ce seront les fameux secrétaires d'Etat «de mission», souvent évoqués. Une fonction qui pourra être exercée par des parlementaires, qui retrouveront leur siège une fois la mission accomplie. Par ailleurs, le gouvernement restera «restreint», confirme Claude Guéant.


Guéant répond à Kouchner

En butte aux critiques des parlementaires UMP pour sa forte exposition médiatique, le secrétaire général de l'Elysée estime que sa voix «s'ajoute à d'autres pour expliquer la politique gouvernementale». Ce qui devrait, selon lui, «faire plaisir à la majorité».

Récemment critiqué par Bernard Kouchner pour son implication dans la diplomatie française, notamment avec la Syrie, Claude Guéant répond au ministre des Affaires étrangères. «Je suis perçu comme proche du président. Alors, des chefs d'Etat souhaitent que ce soit plutôt le secrétaire général de l'Elysée qui ait des contacts avec eux», explique Claude Guéant. Qui se défend de mener une «diplomatie parallèle, puisque c'est le chef de l'Etat qui dirige la diplomatie de la France».

Et le secrétaire général de l'Elysée rappelle au passage que, même avec une cote de popularité plus basse que celle de son premier ministre dans les sondages, Nicolas Sarkozy reste «le patron» et François Fillon un «chef d'Etat-major qui l'assiste».