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C'est une attaque en règle que subie depuis quelques jours Ségolène Royal par les fabiusiens et le PRS. Comme pendant l'élection présidentielle, plutôt de laver son linge salle en famille, on expose ses désaccords à tous les médias et mieux on en fait des livres. Le moins pire dans l'histoire est...Claude Allègre qui par honneteté intellectuelle (sans doute parce qu'il est chercheur) en tire les conclusions, en ne reprenant pas sa carte au PS et en reconnaissant toutefois à Ségolène Royal la qualité d'être pugnace et en disant que le principal responsable de l'état de fait est ...François Hollande.
Selon Claude Allégre "le premier secrétaire a joué un jeu funeste en laissant se multiplier les candidatures à l'Elysée au PS dans l'espoir qu'on vienne finalement le chercher pour être le champion du parti.

"Il est le responsable principal de toute cette pagaille. Il a joué au plus fin avec tout le monde et il a perdu (...) Il pensait que plus le marigot était rempli de crocodiles, plus il avait de chances. Il a foutu un bordel noir",
Enfin Claude Allégre a reproché aux responsables du PS de "ne pas travailler, ni réfléchir". "Il n'y a plus de groupe d'experts (...) Il n'y a pas d'idées, pas de corps de doctrine, pas de réflexion d'ensemble", a-t-il déploré.

C'est ni plus ni moins ce que disent Les Fabius, Mélanchon et Lienemann mais eux ne veulent pas assumer leur part de responsabilité.
Il ne faut pas oublier que depuis 2002 ils ont fait parti des bureaux et conseils nationaux.


Laurent Fabius, Jean Luc Mélanchon et Marie Noëlle Lienemann non seulement ils n'assisteront pas à l'université d'été de la Rochelle, mais en plus pour deux d'entre eux, ils tirent à boulets rouges sur Ségolène Royal qui est selon eux est la seule responsable de la défaite de l'élection présidentielle.

Marie-Noëlle Lienemann était vendredi 24 août l'invitée du grand journal de BFM. Elle réagit dans un premier temps à la mise en place du dispositif de déduction des intérêts d'emprunts immobilier puis elle présente son prochain livre "Au revoir Royal"
Selon Me Lienemann la défaite est lourde et était moins difficile à prévoir que ce qui veut bien être dit.
Les tabous de la gauche (notamment l'insécurité, la famille) étaient des thémes de droite.
La direction n'aurait pas du faire un tel vote ! La candidate n'aurait pas du citer des thémes tels que la Famille. On n'est pas obligé d'avoir un leader qui soit le chef Si on ne ferme pas le cycle Jospin, Hollande, Royal c'est foutu pour le PS selon Lienemann.

Laurent Fabius quand à lui nous dit que "le spectacle que donne la gauche n'est quand même pas très ragoûtant", "J'ai bien l'intention de me réinvestir dans le débat politique mais sur le fond (...) sans me mêler de la cuisine interne parce qu'en ce moment elle dégage des fumets qui ne sont pas agréables", a ajouté le député de Seine-Maritime, qui doit réunir ses partisans fin septembre.

Question M Fabius pourquoi ne pas créer un parti de gauche hors du PS. Ce serait tout même plus honnête ?

"On comprend bien qu'après une défaite il y a un moment où on ressent une difficulté mais là, les divisions, les confusions, les attaques personnelles, je n'aime pas ça", a-t-il ajouté. Il revendique le statut de "sage actif" au sein du PS où il veut "élever le débat" et réfléchir à "comment faire avancer les choses".
"Les Français ne veulent pas de guerre civile, mais ne veulent pas de confusion idéologique, de méli-mélo (...) Du côté du pouvoir, c'est fait habilement mais il ne faudrait pas que l'ensemble des responsables socialistes tombe dans cette confusion", a-t-il dit.

Au mot de rénovation, dans la bouche de tous les dirigeants socialistes, l'ancien Premier ministre a indiqué préférer celui de "reconstruction".
"Cela, c'est le rôle des hommes d'Etat", a-t-il souligné. Plutôt qu'une "rénovation" du PS, "je crois qu'il y a une reconstruction nécessaire qui est à faire", a estimé Laurent Fabius,
"Il y a une reconstruction nécessaire du PS à faire. Les valeurs du PS sont très bonnes, elles n'ont pas changé. Un certain nombre de ses propositions, elles, doivent changer et puis la stratégie doit être précisée", a-t-il fait valoir, en indiquant vouloir "s'inscrire dans le débat, mais sur le fond".


"Il n'est pas nécessaire d'être de droite pour reconstruire la gauche", a-t-il souligné.
"Les valeurs du Parti socialiste sont très bonnes : elles n'ont pas à être changées. Un certain nombre de ses propositions doivent changer et sa stratégie doit être précisée.
Cela va prendre un peu de temps", et doit s'organiser autour de quatre points, l'environnement, le vieillissement, "le vivre ensemble" et le "financement solidaire", a-t-il ajouté.
Au terme de ce processus, Laurent Fabius ne s'interdit rien pas une nouvelle candidature à l'investiture pour la présidentielle. "2012, 2017, 2022: je ne m'interdis rien du tout mais ce serait ridicule d'aborder cette question aujourd'hui", a-t-il expliqué.

Il a expliqué qu'il n'irait pas à l'université d'été du PS à La Rochelle, en fin de semaine, parce qu'il avait "un engagement de type privé à l'étranger depuis longtemps". "D'habitude, j'y vais", a-t-il dit en précisant qu'en revanche, il participerait aux journées parlementaires du PS.

http://lrassemblezagauche.midiblogs.com/archive/2007/08/26/discours-de-ségolène-royal-à-melle-désir-d-ancrer-le-ps-à-dr.html

http://www.box.net/shared/i4zh0er8rq

Ce petit film nous montre la fracture qui existe entre les deux courants principaux du PS
Si entre ségolène Royale et DSK il y a desaccords sur quelques points qui permettent de former une équipe, entre Ségolène DSK et les Fabius, Mélanchon Lienemann, la fracture est beaucoup plus importante.

Questions : Pourraient ils gouverner ensemble...oui !
Pourraient ils faire un programme commun, non !
Nous l'avons vu avec desird'avenir le PS, il y avait déjà des différences entre la gauche plurielle et le PS en 1997 qui se n'ont cessé de croitre.
La fracture qui existait entre la gauche social démocrate fin 1997 et la gauche antilibérale qui sont toutes deux reprentées au sein du PS est en train de devenir un gouffre.