florent1968

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

06/02/2008

MANGEZ DE LA BRIOCHE

On vous l’a dit et répétez depuis 1788 , Mangez de la brioche si le pain est trop cher !
Vous êtes quand même tenaces gens de la populace.
A tel point qu’il va falloir créer un nouvel indice des prix !
Comme si il était possible que la vie soit chère dans notre belle patrie.


Allons allons, bandes de gueux, il est bien connu que patrons et dirigeants ne sont ni de vilains mécréants ni d’atrabilaires épargnants Nos chefs d’entreprises sont des investisseurs heureux à la limites de la philanthropie.

Je me demande qu’elle est donc l’utilité de cette commission Quinet, qui a réuni, pendant trois mois, des représentants d'associations familiales et de consommateurs, et des experts de l'université ou de Bercy, dont ceux de l'Insee.

Elle s'est concentrée sur quelques recommandations "essentielles".

Elle propose que soit publiée régulièrement - tous les ans – (quelle régularité nous sommes passés de la mensualité à la trimestrialité et la recommandation serait l’annualité ) l'évolution du pouvoir d'achat par unité de consommation pour mieux tenir compte des évolutions démographiques et familiales.

Il est évident qu’un bébé ou un papy a une influence considérable sur la hausse des prix !

En 2006, rappelle-t-elle, la population a augmenté de 0,6 %, le nombre de ménages de 1,6 % et celui des unités de consommation (le premier adulte comptant pour une part, les autres personnes de plus de 14 ans pour 0,5 et celles de moins de 14 ans pour 0,3) de 0,9 %.


Cette même année, la hausse du pouvoir d'achat a été de +2,3 % pour l'ensemble des ménages, et de seulement +1,4 % par unité de consommation.
(ce qui parait logique au vu des gains réalisés par les plus riches et des pertes de pouvoir d’achat subies par les classes moyennes et pauvres)

Pour mieux évaluer les disparités de niveaux de vie, la commission invite l'Insee à poursuivre ses travaux sur les composantes du revenu et de la consommation des ménages selon différentes typologies (par déciles de revenu, catégories socioprofessionnelles, par types et par tailles de familles). Chaque année, une publication rendrait compte de la diversité des évolutions individuelles de pouvoir d'achat et permettrait ainsi de mieux connaître les gagnants et les perdants. La commission défend la publication d'un indicateur de dépenses préengagées (loyers et dépenses liées au logement, services de télécommunications, de télévisions, assurances, services financiers et frais de cantine). Elle demande à l'Insee de publier un indicateur de remboursement d'emprunts, un indice du prix des logements neufs et un indicateur de revenu libéré (le revenu disponible brut moins les dépenses préengagées et les remboursements d'emprunts).
L'Insee est, enfin, invitée à intensifier ses efforts de recherche et de communication, la statistique étant "une matière vivante", a précisé M. Quinet, économiste et inspecteur des finances.

Moi je leur donne un conseil lisez le rapport de thomas piketty et vous comprendrez que 0.01% de la population soit 3600 foyers fiscaux bénéficient des plus importantes remises fiscales et plues values.
Pour rappel la plupart de ces 3600 foyers fiscaux ont des revenus qui ne sont pas issus du travail mais de la rente qu’elle soit mobilière ou immobilière !


Mais c’est vrai qu’il ne faut pas imposer l’héritage… !!!

Il vaut mieux que 95% d’entre nous mangent de la brioche…. Puisque le pain est trop cher à cause du prix de la farine!!!