florent1968

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19/05/2007

SEGOLENE ROYAL : LA RESPONSABILITE DE L'ECHEC EST D'ABORD COLLECTIVE

La responsabilité de l'échec de Ségolène Royal à la présidentielle est d'abord collective, a affirmé Bertrand Delanoë, le maire socialiste de Paris, en marge du Conseil de Paris.
A propos de l'échec de Ségolène Royal, "Tout le monde a des responsabilités, cela crève les yeux", a déclaré le maire de la capitale, affirmant croire "en la responsabilité collective" de tous les dirigeants du Parti socialiste, "pour autant qu'ils aient voulu participer" à l'élaboration du projet présidentiel du parti.

Monsieur Delanoe nous apprend donc que des responsables socialistes n'ont pas voulu participer à l'élaboration du projet socialiste peut être pour mieux le critiquer ensuite !

"Honnêtement, ce projet, qui a des défauts mais qui n'a pas que des défauts, est autant l'oeuvre de François Hollande que de Ségolène Royal, de DSK, de Laurent Fabius et des autres".

Merci Bertrand ! Le projet n'a pas que des des défauts mais a t-il des qualités...? C'est sans doute un élèment de réponse par rapport au contrat de Me Royal qui avaient des qualités et quelques des défauts.


"Pour le moment, François Hollande est le seul légitime pour conduire le Parti socialiste, (...) mais cela ne veut pas dire qu'il a tout bien fait sans commettre d'erreurs", a-t-il ajouté, lors du traditionnel déjeuner avec la presse pour le conseil de Paris.

Ca fait 10 ans que ça dure. ça continue...et on a vu le résultat ! Un peu plus de franchise !


En ce qui concerne l'avenir du PS, M. Delanoë a insisté sur le fait que, selon lui, "l'aspect tactique et même stratégique est secondaire et l'aspect projet prioritaire". "C'est de l'aspect projet que doit découler la stratégie, et de la stratégie la tactique", a-t-il insisté, estimant que "la dérive de la démocratie française aujourd'hui, c'est que tout est basé sur les personnes".

M Delanoé a en partie raison . Une partie de la chose publique est basée sur les personnes leurs charisme, leur charme, leur élégance. Nous sommes entré en plein dans une société d'image. Mais Mitterrand le savait déjà.
Il à fait beaucoup de progrès entre 1965 et 1981 !
L'aspect "personne" n'empeche pas l'aspect "projet"

Se refusant à donner son opinion sur celui ou celle qui pourrait être le futur candidat du PS à la présidentielle de 2012, Bertrand Delanoë a mis en garde contre toute précipitation: "Je ne souhaite pas à notre candidat de 2012 d'être désigné cinq ans avant, ce serait l'envoyer au massacre".

Pourquoi désigner le candidat cinq ans auparavant serait l'envoyé au massacre à gauche et à la victoire à droite ?

Niant avoir une quelconque ambition au sein du parti dans l'avenir, M. Delanoë a assuré ne pas chercher "une position": "Je ne cherche pas à me donner une image de marque, à prendre date", a-t-il ajouté.
Par ailleurs, affirmant ne pas croire toutes les "rumeurs" qui circulent sur des hommes politiques de gauche prêts à rejoindre le futur gouvernement, M. Delanoë a estimé que "c'est une erreur de penser que ce gouvernement peut mener une politique économique et sociale de gauche".


La je pense que nous sommes entièrement d'accord et M Sarkozy s'est toujours affiché comme faisant parti de la droite décomplexée ! Il ménera donc une politique économique et sociale de droite !