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Sarkozy augmente son salaire à plus de 19 000 € net par mois. Il présente un budget de la présidence reformaté. Une véritable rupture financière. Enquête sur le train de vie du chef de l'Etat, le coût de ses opérations politiques, la marche du palais et les rémunérations de ses conseillers.

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Pendant ce temps le secours populaire dresse le bilan suivant sur la pauvrete en France
En 2006, les plus de 50 ans représentaient 21% des gens que l’on rencontrait, soit 1% de plus qu’en 2005. Il s’agit souvent de gens qui ont connu des périodes de chômage prolongées durant leur vie active, notamment à la fin, et qui n’ont donc pas cotisé suffisamment pour percevoir une retraite à taux plein. Il y a également de plus en plus de familles monoparentales parmi les pauvres : six enfants sur dix, dans la population aidée par le Secours catholique, sont dans cette situation.
Ensuite, les gens qui ont un emploi se font de plus en plus rares : seuls 18% des personnes que nous avons rencontrées travaillaient, dont une très grande partie à temps partiel.
Et parmi les chômeurs, les deux tiers ne bénéficiaient pas des allocations des Assedic. (et oui il y a de moins de chômeurs indemnisés)
Enfin, et c’est aussi une tendance lourde, les pauvres ont de plus en plus de mal à se loger.
Le logement social, engorgé, est inaccessible (comme le dit Christine Boutin il faut construire et ça coute cher bientôt elle va le faire avec sa bible dans la main !) pour beaucoup et il faut donc recourir au parc locatif privé, plus cher.

Sur ce dernier point les régions d'ile de France, PACA et dans une moindre mesure Languedoc Roussillon se distinguent du fait du coût élevé du logement dans le privé.
Il est en effet impossible d'avoir un studio pour moins de 500 € à Paris ou dans sa banlieue et un deux piéces (35m2) pour moins de 600 € dans la grande couronne.

Lorsqu'on sait que le seuil au dessous duquel on entre dans la pauvreté est à 810 € par mois il faut alors gagner plus de 1400 ou 1500 euros mensuels sur Paris et sa banlieue pour ne pas vivre en dessous du seuil de pauvreté.
C'est vous dire le nombre de personnes effectivement touchées dans cette région !
Il n'est pas etonnant que l'on parle de vie chere !

Certains se retrouvent à la rue, faute de devoir payer : les SDF représentent 5% de la population que l’on rencontre dans nos centres.
La pauvreté a un coût pour la collectivité et que, pour diminuer ce coût, il faudrait réduire les inégalités, mieux partager les richesses.
Je ne suis pas certain que Neuilly et Paris V et VII, Fontainebleau ou Marne la Coquette, seront d’accord avec une telle vision des choses

Concrètement, cela peut prendre, par exemple, la forme d’une remise à plat de la fiscalité locale. On peut être pauvre et pourtant, parce qu’on habite telle ou telle commune, payer une taxe d’habitation ou une taxe foncière plus importante qu’une personne plus riche résidant dans une commune voisine.
Cela dépend même de l’endroit de la commune où vous habitez. Pour prendre l’exemple de ma commune la taxe d’habitation est moins élevée en centre ville que dans la proche « périphérie ».
Pourtant un appartement en centre ville coute plus cher.
C’est absurde. Il faut donc introduire plus de solidarité entre les différents territoires d’une même région, et même entre les différents quartiers d’une même ville. Il serait également judicieux de raisonner en terme de bassin de vie, et non pas seulement de bassin d’emploi : en clair, là où il y a des entreprises, créer aussi des logements, fournir des services, et des transports, pour réduire le coût lié au fait même d’avoir un emploi.

Mais c’est pas grave Notre chef de l’Etat s’est augmenté, il ne paiera pas d’impôt supplémentaire et je suis prêt à parier qu'il y aura plus de pauvres en 2008

Un peu de détente François Fillon l'admet si il ne va pas sur le terrain c'est tout simplement parce que Nicolas Sarkozy ne le laisse pas y aller

Quand François Fillon se lâche :
Vidéo envoyée par MADHILL