florent1968

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

22/12/2009

RER A : LA MAUVAISE GESTION DE LA GREVE

 

Alors qu’après 14 jours de conflit, certains grévistes commencent à renoncer à poursuivre le mouvement, nous apprenons dans un entretien au Figaro, que la direction n’était pas prête a réellement négocier quoique se soit puisque M Mongin PDG de la RATP nous dit je cite « La grève est toujours l'expression d'un rapport de force et cette fois-ci les salariés n'ont pas assez mesuré notre détermination »

Que la direction n’ait pas a plus que mal géré ce conflit.

 

Dans ce même entretien ce même Monsieur va nous dire que « Nous sommes dans une période préélectorale à la RATP puisque les représentants du personnel seront désignés fin 2010 » et reconnaitre quelques lignes plus loin « Ce mouvement est avant tout l'expression des difficultés d'exploitation de cette ligne sur laquelle nous avons de plus en plus de journées à un million de voyageurs. Cette ligne qui était adaptée lors de sa création ne l'est plus. Pour y remédier, j'ai décidé l'an dernier d'augmenter de 10% le trafic sur le tronçon central pour mieux desservir la branche de Cergy-Pontoise. L'intervalle entre deux trains est de deux minutes aux heures de pointe et de trois minutes trente le reste de la journée. Nous n'avons plus «d'heures creuses » pour ajuster le trafic : le moindre grain de sable dans l'exploitation a des répercussions sur l'ensemble de la journée. »

 

De deux choses l’une : Soit effectivement ce mouvement est l’expression des difficultés d’exploitation de la ligne A, et elle était prévisible et il n’y n’aurait jamais du y avoir conflit car le PDG savait les conséquences et les répercutions de ces difficultés sur les conditions de travail des conducteurs.

C’est ce qu’on appelle de la gestion de ressources humaines.

Mais M Mongin, a comme il le dit préféré allé au conflit, ce qui est un mauvais calcul puisque, comme il le souligne, le conflit a « déjà coûté très cher. J'évalue à ce jour à 5 millions d'euros le coût de cette grève »

Si je suis aussi affirmatif quand je dis que c’est un très mauvais calcul c’est parce que sur la ligne A il n’y a « que » 550 conducteurs

L’intersyndicale demandait une prime de 150 € par mois dont 30 variables. Mais considérons que cette prime est effectivement de 150 €

Elle couterait donc si elle était appliquée 150 x 12 soit 1800 € annuels par conducteur soit un total de 990 000 €

 

Si M Mongin évalue le cout de la grève à 5 000 000 € pour 13 jours de grève cela signifie que le jour de grève coute un peu plus de 380 000 € à la RATP !

Et surtout que 3 jours de grève coutent aussi cher que la revendication demandée par les conducteurs de train.

 

Cette revendication est elle folle…?

 

Soit le conflit était imprévisible, et dans ce cas on se demande où vit M Mongin et quelle entreprise il dirige

A til seulement pris une fois le RER pour venir travailler ?

Quand à sarkozy, il nous avait dit que grace au service minimum les usagers ne seraient plus deranges par les grevistes...on le l'a pas beaucoup entendu durant ces 15 jours...

Écrit par clemenceau | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rer, greve, sarkozy | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | |  Imprimer | Pin it! | | |