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Dans sa conférence de presse M Sarkozy a abordé différents thèmes.
Très brièvement puisqu’il avait 600 journalistes. Ce qui laissait très peu de temps de parole à chacun. Mêmes ci ceux-ci s’étaient entendus pour constituer des groupes de 10, sachant que M Sarkozy a parler au préalable durant 30 minutes et que la conférence de presse a duré 120 minutes, cela laissait à chaque groupe un peu plus de deux minutes (90 /60 soit 1’et 30 ‘’ ) pour poser une question et avoir une réponse !
Ca c’est de l’info !

Quelques remarques rapides sur les principaux thèmes et réponses apportées par M Sarkozy

Institutions. "Je souhaite que le préambule de notre Constitution soit complété pour garantir l'égalité de l'homme et de la femme, pour assurer le respect de la diversité et ses moyens, pour rendre possibles de véritables politiques d'intégration, pour répondre aux défis de la bioéthique."

Pour cela il suffit de changer le mot « homme » par celui de « citoyen » Le citoyen est soit un homme soit une femme et est divers par définition !

Croissance. "Nous ne pouvons pas espérer changer nos comportements et nos façons de pensée si nos critères de la richesse restent les mêmes", a-t-il déclaré. "Nous avons besoin de prendre en compte la qualité et pas seulement la quantité pour favoriser un autre type de croissance. Il faut changer notre instrument de mesure de la croissance." Le président a chargé deux Nobel d'économie, Joseph Stiglitz et Amartya Sen, de réfléchir à ces instruments de mesure.

Il est évident que la richesse a une définition différente en fonction de notre culture. Ma grand-mère m’a enseigné que l’argent ne fait pas le bonheur mais qu’il y contribue !
Simplement il n’y a pas que l’argent qui soit essentiel !
Pourquoi faire appel à Joseph Stiglitz et Amartya Sen alors qu’Edgard Morin ne dit pas autre chose. Il précise également qu’il faut prendre du champ et à nouveau avoir des projets à long terme. La politique de civilisation d’Edgard Morin ne repose pas sur la seule croissance économique bien au contraire puisque celle-ci amène l’homme vers sa disparition.
Il faut réfléchir à une politique de croissance environnementale et ce dans tous les domaines de l’activité économique qui certes coute chère en investissement mais dont la rentabilité se mesure en bien être en mieux être et au final en qualité de vie.

35 heures. Prié de dire s'il souhaitait que cette année soit celle de la fin des 35 heures, il a répondu : "Pour dire les choses comme je les pense, oui."
Les 35 heures sont l’aboutissement d’un processus d’une meilleure compétitivité et organisation de l’entreprise

Immigration. Nicolas Sarkozy a réclamé qu'en matière d'immigration, la France aille "jusqu'au bout d'une politique fondée sur des quotas". Le président de la République a également souhaité la création d'une juridiction spécialisée dans le droit des étrangers. Il a indiqué souhaiter "une juridiction qui s'occupe du droit des étrangers", alors qu'à l'heure actuelle le droit dans ce domaine relève de tribunaux ordinaires, non spécialisés, administratifs ou judiciaires, contrairement à d'autres domaines, comme le droit du travail, qui est appliqué par des juridictions spécialisées

L’immigration fait partie de l’histoire de France et a toujours été bénéfique à son économie !
D'autre part si nous faisons une immigration selective telle qu'elle est faite au Canada....pourquoi pas ! Encore faut il se donner les moyens d'acceuillir cette immigration en logements décents !
Quant au droit il est le même pour tous les citoyens établis sur le sol Français, à moins de considerer les immigrés comme des citoyens de seconde zone ! Dans ce cas il faut le dire clairement !


Santé. Nicolas Sarkozy a appelé à un "changement complet de gouvernance de l'hôpital, de fond en comble" en 2008 parce "que l'hôpital n'est plus gouverné". "Malgré le dévouement et la compétence des médecins et des équipes para-médicales, l'hôpital est en déshérence et les 35 heures lui ont porté le coup de grâce", a estimé le chef de l'Etat. Il a souligné qu'il fallait aussi transformer "les structures hospitalières sous-utilisées pour accueillir des personnes âgées qui ont du mal à trouver un hébergement adapté à leurs besoins". Au passage, M. Sarkozy a insisté "sur la nécessité de garantir à tous un égal accès à la qualité des soins, quels que soient les moyens de chacun, quel que soit le territoire et quel que soit le quartier. Il faut qu'un effort soit fait en faveur des services d'urgence, qu'on aide les jeunes médecins à s'installer dans les cantons ruraux, dans les banlieues".

Ce qui a fait du mal à l’hopital comme au reste des services public beaucoup plus que les 35 heures c’est la non prise en compte du départ à la retraite de la tranche d’âge arrivée née en 1940 et après auquelle il a fallu cumulé la fin du service militaire.

Capitalisme. M. Sarkozy a déclaré que la France ne se laisserait pas faire "face à la montée en puissance des fonds spéculatifs extrêmement agressifs et des fonds souverains". Il a expliqué qu'il souhaitait faire de la Caisse des dépôts et des consignations (CDC) "un instrument de cette politique de défense et de promotion des intérêts économiques primordiaux de la nation". "La France assume le choix politique, le choix stratégique de protéger ses entreprises, de leur donner les moyens de se défendre et de se développer"

Un capitalisme sur la défensive qui protège ses amis n’est pas une bonne chose. Il vaut mieux penser à aider le capitalisme à aider à la création de nouvelles entreprises dans des secteurs d’avenir.
Mais les amis de M Sarkozy ne sont pas présents dans ces secteurs.
Ils ne prennent pas de risques.