florent1968

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20/03/2008

"PLUS DE POUVOIR D'ACHAT SANS METTRE D'ARGENT PUBLIC"

Quand Christine Lagarde nous dit que « Le seul moyen de vraiment aboutir à une baisse des prix alimentaires et de défendre le pouvoir d'achat sans mettre d'argent public dans l'économie », elle est en soit dans un délire ou dans la défense d’une position politique.


Je ne dit pas cela pour charger Christine Lagarde qui n’est que le porte drapeau d’un gouvernement ultra libéral, mais simplement lorsque d’un coté un cabinet d’audit tel KPMG fait le constat que ce qui revient le plus cher à une entreprise en France, et plus particulièrement à Paris, n’est pas le salaire, ni contrairement à ce que l’on pourrait penser le cout du salaire mais beaucoup plus le cout des charges telles que le loyer, le téléphone…et que ces charges n’ont fait qu’augmenter depuis 2006 alors que les salaires sont restés stables , de l’autre "60 millions de consommateurs" et "nielsen" ainsi que l’"association des maires de France" font le constat que les prix augmentent beaucoup plus que les 2% annoncer , alors si il faudra bien mettre de l’argent public dans l’économie.

choixconcurrentielKPMG2006vol1_fr.pdf
Cela ne veut pas forcément dire qu’il faudra augmenter les salaires !

Il faudrait peut être un jour songer à diminuer les charges, qu’elles soient salariales ou patronales qui pèsent sur le travail et compenser ce manque à gagner en les reportant tout simplement sur les gains réalisés dans les placements financiers ou dans les locations immobilières.

Est-il inimaginable que les bénéfices immobiliers soient imposés de la même façon que les salaires ?
De mon point de vue Non !
Est-il inimaginable que les bénéfices réalisés en vendant des actions ou des participations dans des fonds de pensions soient imposés de la même façon que les salaires ?
De mon point de vue Non !

On peut toujours nous dire que « la TVA est ici à 19,6 % contre 6 % à 8 % aux Etats-Unis » c’est oublier les multiples taxes qui viennent se greffer aux USA et les Taux réduits en France je ne revient pas sur les couts salariaux car c’est un faux argument à moins de ne prendre que du personnel qui n’est pas syndiqué aux USA ce qui est plus que difficile et dans ce cas l’employeur prendra du personnel qui est sans papier !

Quand bien même admettons qu’il y est des écarts et que nos vendeurs (qui sont en grève dans les chaines de distribution) soient si bien payés que ça par rapport à leurs homologues américains …ce n’est ni l’écart de salaire (car un américain ne travaille pas pour rien) ni le différentiel de TVA qui explique des variations de tarifs du simple au double pour un même produit !Quelques exemples A son lancement, à l'automne 2007, le Lumix FZ18 de Panasonic, un appareil photo numérique, était commercialisé 450euros en France et 350 dollars (224 euros) aux Etats-Unis. Avec 1 euro valant 1,5 dollar, le consommateur européen payait l'appareil deux fois plus cher que son homologue américain..

L'iPod Nano, vendu 149 dollars (96 euros) à New York, l'était à 159 euros à Paris, tandis que la suite Creative d'Adobe (retouche photo) affichait un prix de 1 200 dollars (771 euros) outre-Atlantique contre 2 500 euros dans l'Hexagone. Quant au Levi's 501 il était commercialisé moins de 6o dollars (39 euros) à NewYork contre plus de 80 euros en France.
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C’est nous prendre pour des gogos que de dire que c’est la seule faute des salaires et de la TVA ou que la concurrence entre les grandes enseignes améliorera la situation

Il y a un argument que je veux bien prendre en compte surtout à Paris et dans les grandes villes c’est le loyer, La direction de Levi Strauss Europe ajoute que le "prix de location du mètre carré commercial en Europe est le double en moyenne de ce qu'il est aux Etats-Unis". mais pour le reste ce sont les distributeurs et les actionnaires qui s’en mettent plein les fouilles au détriment du consommateur !
Je ne suis pas communiste mais comme le néo-libéralisme a fait beaucoup de mal à la concurrence et comme le dit très bien François de Closet avec ce nouveau système ce ne sont ni les clients ni les salariès ni les petits actionnaires qui en profitent mais ceux qui sont à la tête des fonds de pension et n’ont rien à voir avec l’entreprise !

Si Me Lagarde veut réellement mieux organisée la concurrence entre les réseaux de distribution il n’y a qu’une chose à faire. Aider d’avantage le petit et le moyen commerce de centre ville qui est le plus créateur d’emploi !
Pour le reste pourquoi à partir de 50 personnes ne pas réintroduire la part salaire dans la TP …au moins les grandes enseignes de distributions contribueraient elles effectivement au développement des villes !