florent1968

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05/03/2010

SARKOZY LA VILLE SUR L’EAU, LA VILLE A LA CAMPAGNE

 

 

Vous êtes nombreux a avoir entendu l’extrait de Nicolas Sarkozy permettant je cite de rendre constructibles les zones inondables.

Lors de ce discours Nicolas Sarkozy a tenu bien d’autres propos qui paraissent aujourd’hui extravagants.

En effet Si nous ne pouvons qu’être d’accord avec lui qu’en il nous dit que la ville ne pas exclure mais unir , nous retrouvons dans son discours l’approbation du néolibéralisme (la main invisible du marché) qui ne sera pas stoppée !

Et que dire lorsqu’il évoque la plantation de 30 % d’arbres supplémentaires.

Sans doute est ce nécessaire, et encore, sur Paris, mais sur l’Ile de France ?

Quand on sait qu’elle a dans son paysage, les forêts de Fontainebleau, Rambouillet, Sénart…et bien d’autres espaces verts.

Quant à construire sur l’eau, l’idée est stupide ! Pourquoi construire quand il suffirait d’aider à l’acquisition de…Péniches ! Nombreux sont ceux qui logent sur des péniches à Paris, alors pourquoi ne pas développer ce type de logement sachant qu’une péniche peut faire beaucoup plus de 40 m².

Aménager la Seine pour permettre aux péniches d’y stationner afin que les étudiants puissent y loger et faire un transport sur Seine, comme c’est le cas à Paris…Mais sans doute est ce trop complexe…

 

Je vous ai donc mis certains extraits du fameux discours de M Sarkozy, car en plus de rendre constructible en zone inondable, M Sarkozy fait une remarque qui me fait un peu peur . Il note qu’il y a en ile de France, une ruralité importante. Oui c’est vrai.

Une offre foncière de 200 km² fait-il remarqué ….

Y aura-t-il bientôt un déplacement de population de la ville à la campagne …. ?

 

extraits du fameux discours

 sarkozy_grand-pari-cite.pdf

 

Voilà le plus grand défi peut-être de la politique du XXIe siècle.

Ce défi, je veux que la France le relève.

Je veux que la France donne l’exemple.

C’est cela l’ambition du Grand Paris.

 

Le Vrai, le Beau, le Grand, c’est exactement ce que nous voulons faire avec le Grand Paris.

 

Le Vrai, le Beau, le Grand... Il manque le Juste.

La ville ne doit pas exclure mais unir.

La ville brasse les âges et les conditions comme elle métisse les pensées et les cultures.

La ville doit être une protection pour les plus faibles, les plus démunis. Elle doit être attentive aux malades et aux handicapés. Elle doit être accueillante aux enfants. Elle doit permettre à ceux que la vie a usés, que l’âge a rendu plus fragiles, de ne pas se sentir rejetés. Elle doit leur permettre de vivre dignement comme des citoyens à part entière.

 

Le Grand Paris cessera d’être une agglomération pour devenir une ville quand on ne parlera plus de banlieues, quand il n’y aura plus de zones urbaines sensibles, quand le destin de chacun ne sera plus déterminé par le quartier où il habite, quand l’adresse cessera d’être un facteur de discrimination sociale.

 

Chacun l’a bien compris, nous n’allons pas raser la ville pour en construire une autre. Nous n’allons pas remplacer la ville ancienne par une ville nouvelle. Nous allons édifier une nouvelle ville à partir de l’ancienne.

Nous allons bâtir la ville sur la ville.

 

 

Entre la main invisible du marché, qui indexe tout le développement de l’agglomération sur le niveau de la rente foncière, et la planification rigide qui a détruit tant de villes, il faut trouver l’équilibre. Equilibre instable qui se modifie au fur et à mesure que l’histoire se fait.

 

L’augmentation de 30 % des forêts franciliennes ferait baisser un à deux degrés la température nocturne pendant un pic de chaleur au centre de Paris !

 

Le point clé c’est le blocage du développement urbain. Le constat est unanime : « les lieux de la métropole sont figés, coincés, emprisonnés entre les barrières des réseaux à grande vitesse qui sillonnent son territoire ». L’avenir est aux îlots ouverts aux quartiers évolutifs. Une formule résume tout : la ville durable c’est la ville transformable.

Il faut désenclaver, lutter contre la juxtaposition.

Il faut rétablir la continuité des cheminements, construire des ponts, des passerelles. Créer des lisières avec la nature chaque fois que c’est possible, couvrir les coupures, transformer les nationales en boulevards, les routes en rues, ou quand ce n’est pas possible, les enterrer.

 

 

 

L’autre priorité en matière d’urbanisme est de se saisir de la dynamique du Grand Paris pour changer la dimension et la nature de la politique de la ville. 1,2 millions de Franciliens vivent dans 155 zones urbaines sensibles. Ils ne doivent pas être les laissés pour compte du Grand Paris.

On ne peut pas se contenter de rénover l’habitat même si c’était nécessaire et de faire seulement la politique des quartiers. Il faut sortir du zonage,

 

 

En recensant toutes les superficies disponibles, on révèle en préservant les surfaces rurales une offre foncière de l’ordre de 200 km² soit deux fois la superficie de Paris intra-muros - c’est-à-dire deux à trois fois supérieure à ce qui est nécessaire pour construire les 1,5 millions de logements nécessaires pour répondre aux besoins à horizon de 2030.

 

Le problème c’est la réglementation. Pour libérer l’offre il faut déréglementer, élever les coefficients d’occupation des sols et rétablir la continuité du bâti dans les zones denses, permettre à chaque propriétaire d’une maison individuelle de s’agrandir, d’ajouter une pièce ou un étage, rendre constructible les zones inondables pour des bâtiments adaptés à l’environnement et au risque, utiliser les interstices, les délaissés d’infrastructures… Il faut changer nos procédures, notre façon d’appliquer le droit, sortir du respect passif d’une réglementation de plus en plus pesante, non pour laisser le champ libre au marché mais pour que la ville vive, respire, évolue, se développe en respectant des règles fortes, compréhensibles, efficaces, écologiques. J’ai demandé que soit conduite une réflexion approfondie sur ce changement de philosophie de notre droit de l’urbanisme.

 

Toutes les visions convergent vers un Grand Paris polycentrique, dense et poreux à la fois, perméable, traversé de corridors naturels, maillé de trames vertes qui pénètrent jusque dans Paris intra-muros, avec des jardins suspendus sur les toits, les berges de la Seine, de la Marne, du Canal de l’Ourcq reconquises, et, à la lisière de l’urbanisation, des jardins familiaux, des serres, une agriculture de proximité et sur les zones humides, inondables, des constructions sur pilotis

Écrit par clemenceau | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : regionales, sarkozy, idf, ville, inondables, campagne | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | |  Imprimer | Pin it! | | |