desirrepublicain

Formidable Nicolas Sarkozy.

Il commence à se rendre compte aujourd’hui que pour protéger les entrées des établissements scolaires il faut des moyens.

"184 établissements parmi les plus sensibles vont faire l'objet d'un diagnostic de sécurité à l'issue duquel seront adoptées toutes les mesures nécessaires à leur protection contre les intrusions",

Encore une fois comme son bien aimé ministre Rachida, lorsqu’il y a un suicide en prison, il commence par faire un diagnostic.

 Pourtant, si ma mémoire ne me fait pas défaut, entre 2002 et 2007 (sauf durant l’année 2005) place Beauvau, au ministère de l’intérieur nous avions un ministre, ministre d’Etat même, nommé Nicolas Sarkozy !

N’a-t-il pas eu le temps durant toutes ces années de faire établir par ses services les diagnostics de sécurité nécessaire que se soit pour les établissements scolaires ou pour d’autres lieux.

Dans ce cas à quoi servaient notre argent ?

A financer sa pré campagne peut être ?

Quant au vocabulaire employé par M Sarkozy, il est d’autant plus violent qu’il est inapproprié.

D’après lui je cite la "banalisation de l'usage des armes dans les établissements scolaires". Les violences n'y sont "pas des incivilités", mais peuvent être qualifiées de "délinquance, crime, voire barbarie".

M Sarkozy définissez nous une arme ?

Je vous rappelle que les élèves à la cantine mangent avec des couteaux et des fourchettes qui sont des armes potentielles.

Donc inutiles d’amener des armes de chez eux s’ils veulent vraiment faire mal.

Et quand bien même les éléments seraient en plastic, ils représenteraient tout de même un danger, ou une arme pour qui veut l’utiliser pour réellement faire mal !

J’ai parlé des couteaux et fourchettes, je n’ai pas parlé des stylos divers, cutters, ciseaux, ou mêmes livres qui peuvent servir si l’élève le souhaite a assommer un autre élève…la première arme restant bien sur…le poing, la main.

Il y a très peu d’actes de violence commis dans les établissements si nous faisons le rapport entre le nombre d’élèves qui côtoient chaque jour les établissements et les incidents.

Les dirigeants d’établissements peuvent déjà demander à un élève d’ouvrir son sac et de le vider et faire appeler les forces de police en cas de délit. Alors pourquoi dire en parlant de ces même dirigeants "Ils recevront une habilitation spécifique qui leur permettra de faire ouvrir les cartables et les sacs, et si l'élève détient une arme, d'en tirer toutes les conséquences

Cela veut il dire qu’ils pourront pousser un élève qui le refuse a ouvrir son sac… est ce nécessaire.

Pourquoi ne pas mettre un scanner dans les bureaux des dirigeants, ainsi même si l’élève ne voulait pas ouvrir son sac, le dirigeant pourrait savoir si il contient des éléments interdits type armes, couteaux…

Mais cela coute surement trop cher, il faut faire des économies.

La conclusion de la loi qui sera proposée : Vous ne pourrez pas vous promenez en groupe, masqués et si vous êtes pris avec une arme dans un établissement scolaire avec une arme venant de l’extérieur …elle  "sera désormais considérée non plus comme une infraction passible d'une simple contravention, mais comme un délit.

Reste à définir ce qu’est une arme….

Il est dit aussi que

«  Les violences commises sur un agent de l'Education nationale constitueront à l'avenir des circonstances aggravantes non seulement quand elles se produisent à l'intérieur de l'établissement mais également lorsqu'elles sont commises à l'extérieur de l'établissement si elles sont en lien avec la mission des enseignants"

Si c’est une bonne chose de protéger les agents de l’Education nationale, il serait tout de même plus simple de mettre quelques forces de polices supplémentaires à la sortie des établissements.

C’est aussi ça la police de proximité.

Mais c’est vrai, il faut les payer ces fonctionnaires !

Pendant ce temps, Fillon s’occupe du circuit de F1, envisage une modification du scrutin régional à la proportionnelle intégrale comme en 1998, et nous annonce qu’il y aura quelques centaines de milliers de chômeurs supplémentaires mais qu’en France c’est mieux qu’ailleurs…quand je vois l’Etat des comptes (endettement et déficit) j’ai du mal à le croire, mais je suis peut être de mauvaise fois. Je ne gagne pas assez, loin de là pour profiter du bouclier fiscal !