florent1968

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

16/06/2009

LES COUTS CACHES DE SARKOZY

 

Mon frère grand expert reconnu dans sa partie me parle souvent des couts cachés de la fonction publique.

Un indicateur de coût caché est par exemple la gestion du temps de la secrétaire lorsqu’elle fait une recherche de documentation qui pourrait être à sa portée si tout était bien organisé par la collectivité ou le ministère, aux cadres supérieurs, DG ou élus qui n’organisent  pas le travail, ou prennent les décisions au dernier moments ce qui a pour conséquence de ne pas lisser le travail dans le temps et de faire faire à certain moment des heures supplémentaires à d’autre à laisser le personnel quasiment sans occupation.

Le coût caché s’exprime aussi par le coût du personnel vacant pour une raison connue ou inconnue et qui doit être remplacé à son poste alors qu’à priori ce remplacement pourrait ce faire soit par une mutation interne, soit mieux, être évité par des meilleurs conditions de travail qui éviteraient des absences dues à un stress trop important ou un manque de motivation ou tout autre aspect du travail qui fait que l’on évite d’être absent quand on a un rhume ou un mal de tête.

Il s’exprime également dans la rotation de personnel

Ce coût concerne n’importe quelle entreprise et s’applique bien quelque soit la dimension de l’entreprise et quelque soit son secteur d’activité

 

Merci Laurent (t’as vu j’te fais de la pub !)

 

http://www.iseor.com/resultats_recherches.htm

 

Mais si nous pouvons appliquer cette méthode à la gestion des entreprises, le mieux pour moi est de l’appliquer à la gestion de la République où les coûts cachés sont plus que nombreux !

 

Exemple avec la loi Robien qui est aujourd’hui la loi Scellier :

Nous savons tous que la loi Robien a permis de créer des emplois dans le bâtiment donc d’approvisionner les comptes de la sécurité sociale pendant la construction des bâtiments. A ces recettes directes il faut ajouter les recettes indirectes ; travailleurs qui pendant la durée du chantier font fonctionner pour partie le commerce local et plus particulièrement les bars / restaurants

 

Cependant ces emplois auraient été créé de la même façon si la République et son gouvernement avait décidé de lancer des chantiers pour construire des habitations à loyers modérées, en mixant bien sur les différentes habitations (privées, habitations très bon marché, habitation à loyer modéré….)

 

Il n’y a donc pas de recettes cachées dans la politique du gouvernement en matière de fiscalité immobilière

 

Par contre les coûts cachés sont importants

En dehors des coûts connus puisque nous avons une défiscalisation importante et ce quelque soit la loi, nous avons donc en période de croissance des hausses de prix de l’immobilier dues au fait que les commerciaux vendent non pas l’appartement mais la défiscalisation de ce dernier, cette hausse se répercute sur les loyers.

Au final puisque les salaires ne suivent pas la hausse des loyers nous avons une perte de pouvoir d’achat des locataires qui va se répercuter sur la demande du commerce local. Ce qui va créer en période de croissance des tensions en période de crise des licenciements et des fermetures de boutiques.

En période de crise non seulement les licenciements et fermeture de boutiques seront amplifiés, mais nous auront en plus une baisse importante du prix du marché de l’immobilier sans pour autant avoir une répercussion du prix des loyers puisque l’Etat n’aura pas rempli sa mission.

Nous aurons donc un autre coût caché qui lui va se répercuter dans les mairies et collectivités, où le nombre de personnes demandeuses de logement va augmenter, mettant sous pression le personnel en nombre insuffisant, et insuffisamment formé pour répondre à une demande croissante de public qu’il n’a pas l’habitude de rencontrer.

 

J’arrête là la démonstration pour la loi Scellier pour passer à la retraite.

 

L’argument massue du gouvernement est de nous dire que puisque nous vivons plus vieux, il est logique que l’âge de la retraite soit allongé.

 

C’est un peu court car reprenons la démonstration des coûts cachés

Qui aujourd’hui coute le plus cher à la sécu et creuse son déficit ?

Un ouvrier qui a commencé a travailler à 18 ans voir plus jeune et qui va prendre sa retraite à 60 ans ?

Un fonctionnaire (salauds –j’en suis un-) qui va commencer a travailler à 20 ans et prendre sa retraite à 60 ans

Un agriculteur (pas un salarié agricole) qui n’aura quasiment jamais cotisé et qui va toucher le minimum vieillesse tout en étant imposé sur la fortune ?

Un médecin spécialiste / ou quelque professions qui demandent au minimum une thèse soit 8 ans post bac et ou si tout se passe bien le diplômé ne commencera pas à cotiser avant l’âge de 25 ans !

Certes je connais peu de médecins qui prennent leurs retraites à 60 ans ! Mais heureusement. S’ils pouvaient le faire ils n’auraient pas eu la même durée de cotisation que les autres. Sous quel prétexte ?

De plus la plupart de ces professions peuvent cotiser à des systèmes de retraites complémentaires défiscalisées (loi Madelin), des assurances complémentaires défiscalisées également ce qui creusent encore plus le trou de la sécu !

 

 

Les coûts « cachés » sont là ! Dans les niches fiscales !

La règle commune pour la retraite devrait être d’une simplicité biblique.

Non pas basée sur l’âge mais sur la durée de cotisation.

La personne pouvant cotiser à tout âge, quelle soit étudiante, salarié, cadre ou en formation sachant que basées sur le volontariat il n’y aurait aucune défiscalisation de ces cotisations !

 

Je m’en suis tenu à 2 exemples, mais c’est la démonstration que au moins pour ces 2 points la politique du gouvernement n’est pas bonne et nous conduit droit dans le mur. (merci à mon frère)

Écrit par clemenceau | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, fiscalité, sarkosy | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | |  Imprimer | Pin it! | | |