florent1968

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12/09/2008

VOUS AVEZ 5 € POUR BERNARD…

C’est à peu de chose près la somme que chaque contribuable devrait verser pour indemniser Bernard Tapie…
Alors de deux choses l’une soit vous paierez plus d’Impôt sur le revenu…soit vos municipalités ou collectivités auront moins de dotations et donc vous paierez plus d’impôt locaux…à moins qu’il n’y ai des services supprimés (notamment dans les petites structures)

Parce ce que l’indemnité de Bernard qui vient se rajouter au bouclier fiscal qui vient se rajouter à l’effort de la dette de l’état (je vous ferait une note explicative la semaine prochaine) je peux vous dire que certaines collectivités vont être étranglées

Revenons un instant sur le cas Tapie

Qui a sauvé Bernard Tapie non pas d’une d'une faillite inévitable mais en tout cas d’un simple remboursement de ses frais sans dommages intérêts car c’est là qu’est le scandale ?

Nous avons plusieurs solutions Nicolas Sarkozy, qui le faisait recevoir par son ami Brice Hortefeux lorsqu'il était ministre de l'Economie et pour qui Bernard Tapie a appelé a voter alors qu’il était encarté PRG (parti radical de gauche) ?
Jean-Louis Borloo, qui fut son avocat des premiers jours et avec qui il n'a jamais rompu les ponts ? Christine Lagarde, la titulaire de Bercy, qui a permis à Tapie de bénéficier d'un sauvetage inespéré ?


Le «tribunal» arbitral a décidé d'octroyer 285 millions d'euros à Tapie : 240 millions d'indemnité, plus 45 millions de dommages et intérêts.
Et c’est là qu’est le scandale car dans aucune affaire jusqu’à présent un homme d’affaire quel qu’ ’il soit ne s’était vu des dommages intérêts.
Mais en plus ces dommages intérêts ont été réactualisé et c’est pourquoi nous arrivons à une somme totale de 400 millions d’€.

Le «tribunal» a ajouté les intérêts qu'aurait rapportés l'indemnité si elle avait été placée depuis le début des hostilités judiciaires, en 1994, soit 111 millions d'euros, selon Bercy (soit environ 5 € par foyer fiscal imposable)

Petit rappel des faits antérieurs pour la droite
Lorsque Tapie veut se lancer à plein dans la politique en 1992 (il est Ministre et sera tête de liste aux européenne en 1993 de la liste Radical ) Mitterrand lui dit OK mais vous lâchez tout ce qui concerne la finance…
Primo : les acheteurs sont financés par un prêt du Lyonnais à... 0,5%. Secundo : si Adidas ne se redresse pas, la banque publique assume les risques. Tertio : si Adidas se rétablit, Robert Louis-Dreyfus a la possibilité de racheter les parts des autres actionnaires. En contrepartie, le Lyonnais récupérera une part des gains éventuels. Tapie, satisfait, déclare à l'époque : «Le prix est bon.» A l'Assemblée nationale, la droite se déchaîne et dénonce le soutien financier de deux sociétés publiques (le Lyonnais et les AGF) à Bernard Tapie, ministre de la Ville de Pierre Bérégovoy. Une commission d'enquête parlementaire est créée.

Mais Robert Louis-Dreyfus redresse vite Adidas. Il finira par revendre l'entreprise avec un gain énorme, partagé avec le Lyonnais.
Du coup, Tapie se réveille. Il assure qu'on l'a floué et qu'il ignorait les détails du schéma financier.

«Une banque ne peut pas être chargée de vendre une société, financer l'acquéreur et partager la plus-value», accuse son avocat.
Le Lyonnais, chargé de la vente, a en effet masqué une partie des opérations au travers d'un montage financier opaque faisant intervenir des sociétés offshore. Durant une douzaine d'années, les jugements se succèdent, souvent favorables à Tapie.
Puis, en octobre 2006, la Cour de Cassation tranche.
La gestion de l'opération Adidas par le Lyonnais n'est pas sans zones d'ombre, mais rien ne justifie de la condamner lourdement.
C’est la catastrophe pour Tapie qui va commencer à faire savoir qu’il est prêt a appeler a voter Sarkozy …

http://www.dailymotion.com/video/x1t770_elysee-2007-berna...

C'est alors que les locataires de Bercy, Thierry Breton puis Christine Lagarde, vont intervenir.
En premier lieu, le combatif Jean-Pierre Aubert, le patron du CDR, l'organisme chargé de gérer les actifs douteux du Crédit lyonnais doit quitter ses fonctions.

Or c'est le CDR qui mène la bataille contre Tapie.


Au dernier moment, Thierry Breton désigne Jean-François Rocchi, un fonctionnaire politique «proche de Sarkozy», selon un des membres du conseil du CDR.
Malgré les avis négatifs de certains conseils, Rocchi et le cabinet August et Debouzy décident de ne pas attendre la dernière décision de justice, celle de la cour de renvoi, qui aurait été forcément en leur faveur.
Rocchi, avec la bénédiction de Christine Lagarde, la ministre de l'Economie, pourtant elle-même avocate, décide de confier le dossier à un «tribunal arbitral», c'est-à-dire une instance composée de trois arbitres
La suite vous la connaissez…