florent1968

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30/05/2007

SARKOZY CHIRAC ET VILLEPIN POUVAIENT ILS IGNORER L’ETAT D’EADS ?

Le président de la République , le n°1 et le n°2 du gouvernement pouvaient ils ignorer l'état de déconfigure d'EADS ?


Les dirigeants pouvaient-ils ne pas savoir ? Quand on lit l'hallucinant feuilleton des événements qui ont précipité le déraillement d'Airbus et la chute de son président, Noël Forgeard, on est confondu devant la conjonction d'éléments qui laissent à penser que les dirigeants savaient la situation des retards de l'A380 avant de vendre leurs actions.

Si les dirigeants savaient comment peut on un instant imaginer que l’Etat ne savait pas alors qu’il est un des principaux actionnaires ?

http://www.latribune.fr/info/Scandale-et-gachis-~-2007052...

Comment imaginer, quand un millier d'ingénieurs et de salariés de l'usine allemande de Hambourg sont appelés à Toulouse au chevet du géant des airs, que l'ampleur des dégâts n'est pas déjà largement connue de ceux qui président à la destinée de cette entreprise ? Comment imaginer qu'au cours d'un conseil d'administration d'EADS, où on fait venir tout exprès un directeur technique d'Airbus et où on arrête les comptes du groupe, le dossier du retard de l'A380 a été totalement absent des discussions ?

L’Etat peut il penser un seul instant que ce milliers d’ingénieurs et de salariés de l’usine allemande qui viennent exceptionnellement, ne se déplacent à Toulouse que pour un simple colloque ou un congrès ?

Et ce, quelques heures avant que Noël Forgeard n'obtienne l'autorisation de vendre ses titres, comme le feront dans la foulée l'immense majorité des dirigeants. Difficile, dans ce contexte, de croire à la vertu de ceux qui prétendent ne rien avoir su, y compris les actionnaires d'EADS, Lagardère et Daimler-Chrysler.

Non seulement Noël Forgeard ne peut pas ne pas savoir l’état financier de l’entreprise au moment où il vend ses actions, mais en plus les ministres de l’époque ne peuvent pas ne pas savoir.
Que se soit directement puisque nommé par le gouvernement le Président d’EADS doit lui rendre des comptes ou indirectement car en plus nous connaissons les accointances entre le pouvoir en place et M Lagardère.
Il est donc impossible qu’il n’y pas eu de fuites au plus aux niveau que ce soit officiellement ou officieusement.
Dans les deux cas laisser M Forgeard et les autres profiter de la situation est immoral / indescent lorsqu’on sait qu’à court terme les dirigeants auront un parachute doré et les salariés un licenciement !

C'est non seulement l'histoire d'un gigantesque ratage industriel historique qui s'écrit, mais aussi, probablement, celle d'un immense scandale financier. On sait combien, pour les autorités boursières, il sera difficile de prouver le délit d'initiés. Mais à n'en pas douter, il restera de cette aventure comme un goût amer, surtout si la justice et ceux qui régulent les lois des marchés restent impuissants. En même temps, et avant même que se dénoue le tempo judiciaire, il y a dans ce dossier une double occasion que le pouvoir politique se doit de saisir. La première consiste à mettre en pièces des pratiques de gouvernance que l'on croyait révolues, bien au-delà de cette seule affaire. La seconde revient à reconstruire le modèle d'EADS, dont les dysfonctionnements sont à l'origine de cet effroyable gâchis.

La question est plutôt la suivante : Peut on laissé à des fonds de pension des entreprises dont la rentabilité ne se fera qu’à long terme et qui demandent des investissements lourds .
C’est le cas pour EADS mais ça pourrait aussi être le cas pour EDF, GDF….nous avons avec Total un élèment de réponse .... AZF

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