florent1968

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

27/10/2007

LA TAXE CARBONE :UNE TVA SOCIALE VERTE

Que penser du grenelle de l'environnement ? La plupart des journaux titrent "satisfaction générale" mais dans les commentaires des ONG et politiques c'est plutôt le doute,qui ressort.
Si « Le président Nicolas Sarkozy s'est prononcé jeudi pour la suspension des cultures d'OGM » ce qui est une chose excellent il n’est pas pour autant aller jusqu’à demander la diminution de la production sous serre !


Pourtant celles-ci sont beaucoup plus dangereuses pour l’environnement et coûtent beaucoup plus chères aux consommateur !
En effet une plantation sous serre par définition fait appel des matériaux non renouvelables. Le premier d’entre eux étant le plastic ! Mais pour tenir les serres au chaud, il faut les chauffer et utiliser soit du pétrole soit du fuel.
Ainsi depuis trois ans si les prix des légumes augmentent tant ce n’est pas parce que les producteurs s’en mettent plein les fouilles car ils sont compresseurs par les distributeurs et les différents intermédiaires, ce n’est pas non plus parce que les prix ont baissé, ce n’est pas non plus à cause de la hausse des salaires mais c’est essentiellement due à la hausse des prix du pétrole, de l’électricité et du gaz !

Faut il créer une « taxe carbone » ?
De mon point de vue se serait une solution de falicité qui permettrait à M Sarkozy de verdir la TVA Sociale ! Pourquoi ?

Nous pouvons si nous le souhaitons prendre en matière de taxe des décisions immédiates qui touchent tout le monde et qui sont variables et en fonction de la situation sociale et en fonction de la situation d’agir pour l’environnement.
Je prends deux exemples simples. Quatre personnes vont acheter une automobile . Deux neuves deux anciennes
Pour la voiture neuve la personne a le choix de prendre une automobile plus ou moins polluante. Ils seraient donc logique que la Taxe soit variable en fonction de la pollution du véhicule. Si une personne achète un 4x4 électrique la TVA pourra être de 2,5 % si elle achète un 4x4 diesel celle-ci pourra montée jusqu’à 25 % !
L’exemple peut être étendu à tous les secteurs d’activité en fonction de la pollution immédiate ou de l’isolation thermique…

Ce qu’il faut retenir c’est que le taux est variable en fonction des conséquences prévisibles pour l’environnement.
Plus elles sont bonnes, plus le taux est bas, plus elles sont mauvaises plus le taux est élevé !


Il en va de même pour les véhicules d’occasion en étant logique jusqu’au bout. Il est aujourd’hui idiot que la carte grise d’un véhicule de + de 10 ans coûte moins chere que cele d’un véhicule neuf alors qu’il pollue plus (a moins que le véhicule d’occasion ne soit un véhicule GPL, ou GLV ou électrique)

C’est pour ces raisons que je suis contre la taxe , rajoutez à cela qu’elle va toucher les personnes les moins aisées et qui ont le plus besoin de se déplacer alors qu’elles n’ont pas encore de moyens de substitution (type RER, BUS, Train) …

Nicolas Hulot peut toujours parler mais une personne qui habite à Montcuq, à Bergerac ou à Milly la Forêt ne voit pas l’interet d’une telle taxe sinon qu’elle lui retire du pouvoir d’achat.
C’est encore bon pour les Parigots…. !

Commentaires

Je partage globalement ton analyse, sauf sur un point : les OGM.

Je suis contre la culture des OGM en plein champ pour des risques de propagation de l'ADN à l'environnement.
Je suis également contre la production des OGM "alimentaires" (que cela soit pour les hommes ou les animaux) sous serre pour les mêmes raisons que toi.

Mais je pense qu'il est important de différencier les OGM "alimentaires" des OGM "sanitaires". C'est à dire tous les OGM qui peuvent servir pour la réalisation de médicament ou de la recherche médicale. Il existe de réels débouchés géniaux dans ces domaines. Il serait dommage de passer à côté. Mais évidement, ces cultures se doivent d'être sous serre.

Écrit par : Damien b | 30/10/2007

D'accord avec toi. Juste une remarque sur les OGM alimentaires. Si evidemment je suis contre l'utilisation de produits qui peuvent se rependre à l'exterieur et contaminer les naturels type maïs, je me demande pour les autres où commence le génétiquement modifié. Deux exemples : Les vaches et les tomates. Certaines espéces de vaches ont été renforcées grace à la génétique, des especes de tomates sont apparues...qui n'existaient pas il y a 30 ans !
Où commencer et où arreter le génétiquement modifier ?

Écrit par : moderateur | 31/10/2007

Sélectionner un individu en fonction d'une caractéristique est évidement une sorte de modification génétique, mais on est quand même loin d'un maïs qui va être capable de sécréter une protéine qui va tuer une chenille parasite. Surtout quand on ignore les impacts à plus long terme.
Mais est-ce vraiment pire que l'utilisation intensive de pesticides qui vont polluer les nappes phréatiques et se retrouver dans nos assiettes et boissons ? Dur débat...

Je te conseille la lecture du dernier Science & Vie, ils ont fait un dossier spécial OGM (que j'avoue ne pas avoir encore complètement lu). Il est assez bien fait et on y voit bien que tout n'est pas si facile que cela.

Ceci me rappelle également un texte lu dans Courrier Internationnal qui disait qu'acheter une tomate au paysan du coin peut être moins écologique qu'acheter une tomate produite en Espagne à Carrefour. Ils faisaient un calcul global : culture sous serre en France vs. culture à l'air en Espagne, optimisation du transport (xx milliers de tonnes dans un seul cargot, contre quelques dixaines dans une voiture qui va multiplier les déplacements pour accéder aux marchés), etc etc.
Ce n'était bien sûr pas un raisonnement généralisable à tout (loin de là), mais il a le mérite de montrer que tout est souvent plus complexe que ce que l'on imagine au début.

(Sinon, rien à voir, je découvre ce blog, je le trouve très bien, félicitation !!!)

Écrit par : Damien b | 01/11/2007

Les commentaires sont fermés.