florent1968

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

14/01/2008

TONY LE BOOMERANG

Le chef de l'Etat rêve de faire de la politique dite d'« ouverture » à gauche une arme pour les municipales de mars. Lors du conseil national de l'UMP, samedi, il s'est affiché aux côtés du travailliste Tony Blair... Mal lui en a pris.
Nicolas Sarkozy se plaît à manier les symboles. Pour donner le coup d'envoi de la campagne des municipales de l'UMP, le chef de l'Etat qui ne fait pas dans la demi mesur voulait en trouver plusieurs.
Un lieu : le Palais des sports de la porte de Versailles à Paris, là où il reçut, il y a un an presque jour pour jour, l'investiture de son parti pour la présidentielle, « moment le plus émouvant » - a-t-il dit - de sa vie politique (pourtant si vous souvenez bien le resultat était connu d'avance puisque Sarkozy était cancidat unique et il n'a été élu que par 52 % des inscrits, mais je blasphème ).

Et, surtout, un invité de marque : l'ancien Premier ministre travailliste Tony Blair, mis en avant pour mieux taxer le PS d'archaïsme et pour cautionner la politique d'ouverture. « Il est intelligent, il est courageux, il a modernisé le Royaume-Uni (...) Un socialiste comme ça, il a toute sa place au gouvernement français ! » a lancé Nicolas Sarkozy en clôturant samedi le conseil national de l'UMP

Surement . C'est oublié que Tony Blair n'est pas Besson, ni Kouchner...

La majorité des médias ont repris cette déclaration de Nicolas Sarkozy oubliant l' intégralalité de la déclaration Tony Blair qui disait :
«C’est certain, votre Président est très énergétique (sic)… dans tous les domaines.» «Je suis un politicien de centre gauche. Aux Etats-Unis, je serais démocrate. Au Royaume-Uni, je suis travailliste. En France, je serais probablement… au gouvernement ! Non, je plaisante ! Je reste avec ma famille politique. Je serais au Parti socialiste, mais aux côtés de ceux qui ont à cœur de le transformer

Il est évident qu’on imagine mal Tony Blair au coté de Jean Luc Mélenchon ou de Laurent Fabius mais pourquoi pas au coté de Michel Rocard, Dominique Strauss Kahn ou Ségolène Royal !

En tout cas contrairement à certains socialistes, ou qui se présentent comme tels, il n'aurait pas accepté une place de ministre au gouvernement ! Même pas une place de conseiller pour conseiller MAM dans l'installation d'une police de proximité régionalisée...???
(j'y reviendrais demain)

Les commentaires sont fermés.