16/12/2008
SARKOZY ENFLE
Alors que M Sarkozy se vante de son bilan Européen (les restaurateurs devront attendre 13 ans de plus pour que la TVA à 5,5 % soit proposée sur leur tarifs), il fait également l’apologie de son bilan national.
Et pourtant il n’y a pas de quoi se vanter si l’on se fie aux propres déclarations de Nicolas Sarkozy.
Revenons 4 mois en arrière, M Sarkozy ne nous parlait alors ni de crise boursière, ni de crise bancaire, ni de quelque crise que se soit alors qu’il était déjà à la tête de l’Europe. Le 5 juillet 2008 lors du Conseil national de l'UMP M Sarkozy telle la grenouille dans la fable de Jean de La Fontaine déclarait que "désormais, quand il y a une grève, personne ne s'en aperçoit", se félicitant de ce que la France soit "en train de changer »
Le 21 octobre 2008 Xavier Darcos « assume la réforme du lycée qui est absolument indispensable, aujourd'hui 15% de nos élèves de seconde redoublent, ce qui ne se trouve nulle part ailleurs, nous allons les accompagner, les soutenir". (Déclarations lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale)
Mercredi 10 décembre Xavier Darcos fier comme Artaban et sur de son bon droit nous déclarait tout de go sur Europe 1 "Je ne suis pas ministre de l'hésitation nationale, j'ai un devoir pour les générations futures. Il s'agit de réformer dans un pays qui en a besoin".
Il est évident que Xavier est investit d’une mission, laquelle, celle définit par lui-même, celle définit par Sarkozy ou celle qui doit être mise en place dans l’intérêt général.
A priori Xavier Darcos n’avait ce même jour aucune hésitation puisque toujours sur Europe 1 ce même 10 décembre il déclarait
La réforme du lycée est "absolument nécessaire" et "faite dans l'intérêt des élèves avec accord des organisations syndicales à l'origine et sur les conseils des représentants des lycéens".
Suite au communiqué de presse de Xavier Darcos du 15/12/2006 http://www.education.gouv.fr/cid23215/reforme-de-la-classe-de-seconde.html
nous disant notamment que (…) « ce consensus est menacé par les attaques répétées des opposants à tout progrès du système éducatif qui n’hésitent pas à propager les rumeurs les plus infondées notamment sur la nature et les finalités de cette réforme » j’en conclue que la grenouille devant le bœuf va continuer à s’enfler et à se travailler jusqu’à en crever !
Les premiers secrétaires d’état qui se sont trop approchés du feu du palais s’y sont brulés en cet hiver rigoureux. Ils vont être jetés en pâture loin du pouvoir et loin du feu et à l’abri des regards d’un peuple n’accordera aucun intérêt à leur triste sort. Ils vont cependant-pour qui sera la saisir-trouver une certaine liberté de parole.
C’est la France qui a élu Sarkozy et non Sarkozy qui a choisi la France comme terre de pouvoir.
Si ce dernier tendait à l’oublier il se pourrait qu’il ait bientôt a déclarer, "désormais, avant même qu’il y ait une grève, tout le monde s'en rend compte"
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