desirrepublicain

Alors que François B s’en prend à Daniel C B sur son passé à moins de trois jours du scrutin, que Xavier B nous dit que « Quand l’Europe veut, l’Europe peut » et que Martine A n’a pas encore trouvé l’angle d’attaque face à Sarkozy  je voudrais ici les bilans de chacun

Comme je ne suis pas très objectif (ceux qui me lisent régulièrement savent pour qui je voterais, en tout cas ils savent pour quoi je ne voterais pas) je suis allé ces bilans sur des sites incontestables puisqu’il s’agit de http://www.vie-publique.fr/actualite/alaune/budget-europeen-bilan-periode-2000-2006.html?xtor=EPR-56

qui nous dit ni plus ni moins que la période 2000-2006 a été faste pour deux pays la France et l’Espagne

A l’occasion de la publication du rapport financier pour le budget européen 2006, la commission a présenté un communiqué de presse relatant les grandes évolutions budgétaires enregistrées sur la période financière 2000-2006.les plus fortes hausses des dépenses ont été enregistrées dans les domaines de la liberté (libre circulation des personnes notamment), de la sécurité, de la justice et de la citoyenneté (+78 %) et, en application de la Stratégie de Lisbonne, de la compétitivité pour la croissance et l’emploi (+68 %).

L’Espagne a été le premier bénéficiaire de l’ensemble des fonds de l’UE (99,5 milliards d’euros), suivie par la France (89,6 milliards), l’Allemagne (79,1 milliards), l’Italie (70,2 milliards) et le Royaume-Uni (50,2 milliards d’euros, hormis le rabais britannique, qui se monte à 36,6 milliards d’euros

Un autre site, bien que jetant un œil intéressé sur l’économie Allemande nous donne des chiffres intéressants sur l’évolution du budget européen.

http://rea.revues.org/index825.html

Accroître la capacité du budget européen à générer une véritable valeur ajoutée est la principale ambition sous-jacente à l’élaboration de la nouvelle perspective financière 2007-2013.

1,26 % du RIB C’est la proposition de la Commission lors de sa proposition budgétaire de 2004, inspirée de la « Stratégie de Lisbonne », et dans laquelle elle a redéfini les priorités du budget européen autour de l’objectif de la compétitivité. Cette proposition était très largement au-dessus de la position défendue par la « coalition d’austérité » (Allemagne, Autriche, France, Pays-Bas, Royaume Uni et Suède) lors de la lettre de décembre 2003 dans laquelle ces Etats demandaient à limiter le budget à 1 % des RNB, ce qui correspond aux budgets des années 2005 et 2006.

Déjà en 2005 alors que venaient de rentrer de nouveaux pays le budget était proportionnellement en diminution, les choses vont s’aggraver durant l’année 2005, année de négociation pour le budget 2007-2013.

La droite réactionnaire est au pouvoir, Nicolas Sarkozy, ministre d’Etat aux Finances et alors que la commission propose un budget classique à 1,26% des Recettes Nationales Brutes, le cadre budgétaire sera établi a 1,046 % des RNB

Panorama des propositions de budget 2007-2013 (en milliards €)

Avec un total qui représente 1,045 % des recettes nationales brutes (RNB), le compromis trouvé le 17 décembre 2005 est finalement très proche de la position des contributeurs nets.  A l’issue des négociations, le cadre budgétaire approuvé par le Parlement s’élève à 864,3 milliards d’euros (prix de 2004) pour la période 2007-2013, soit 1,048% du RNB de l’Union. Ceci représente une baisse de près de 16 %

Si nous avons tant de mal a rénover nos quartiers, à développer les transports en site propre, a aider nos agriculteurs….

C’est aussi un peu à cause de M Sarkozy et de cette droite réactionnaire qui a posé ce budget en 2005. D’après son entourage il sait convaincre. Ce n’est pas quelque chose que l’on apprend du jour au lendemain. S’il a su convaincre en 2008, il a certainement du savoir ses amis de la « coalition d’austérité » en 2005 !

De cela, Ni Daniel C.B, Ni François B, ni Martine A n’ont parlé… dommage, je ne leur en veux pas, je fait pour eux,  !