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05/01/2010

SECURITE ET EMPLOI : LES ECHECS DE SARKOZY

Nicolas Sarkozy et son gouvernement connait aujourd’hui deux échecs dans deux secteurs. Le premier échec concerne la sécurité, le deuxième la création d’emploi.

Malgré la mise en place d’une politique fiscale néo conservatrice, ou néo libérale qui coute chère au contribuable moyen, les investisseurs et les grosses fortunes ne sont pas revenus au pays.

Madame Lagarde confirme aujourd’hui ce que je disais il y a quelques jours, a savoir que même si le chômage cesse d’augmenter durant le second semestre, notre économie ne créera pas pour autant des emplois, le premier Ministre découvre quant à lui ce que nous nous avons toujours su, c’et à dire que pour être génératrice d’emploi, le taux de croissance de notre économie doit être au moins de 2% voir de 2,5%, quant à Nicolas il distribue les bons points à Besson et Chatel notamment.

Au corps défendant de Fillon nous n’avons plus connu un tel chiffre depuis au moins 2003 quand la droite était déjà au pouvoir, mais il n’était pas premier ministre depuis il y a eu la rupture !

En matière de sécurité nous pouvons nous demander quelle a été la rupture ?

Le ministre de l’intérieur de 2003 est aujourd’hui le chef de l’Etat, et celui qui le 22 juin 2005 suite à l’affaire Crémel lançait je cite « J’ai demandé au Président de demander au garde des Sceaux ce qu’il allait advenir du magistrat qui a osé remettre un monstre pareil en liberté conditionnelle. » ne s’est à priori pas auto interpellé hier pour qu’il interpelle Mme Alliot Marie afin de savoir qui a pu mettre en liberté le déséquilibré qui a tué samedi un retraité  et ce dans l’immeuble même où il avait déjà agressé un concierge à coups de couteau en 2005.

 

Peut être était ce de la compétence de M Hortefeux que d’agir et de prévoir en mettant ne serait se qu’une troupe supplémentaire à disposition devant l’adresse où cet individu avait déjà agi …Il est vrai qu’il est facile de critiquer mais M Hortefeux défend formidablement la politique de M Sarkozy qui consiste en une réaction constante et non en une politique de prévention.

Cette politique nous montre, malheureusement, ses limites en matière de sécurité aux biens et à la personne

Les actes délictueux « au mieux » sont « stables » (cf. nombre de voitures brulées le 31/12/2009) au pire sont en hausse

Quelquefois ils sont tellement simples qu’ils en deviendraient risibles s’ils ne s’agissaient pas de vols comme ce jeune homme libéré avec un bracelet électronique dont on nous a tant vanté les mérites, il vole 2 appartements voisins avant de se rendre le lendemain à la police …

Hier ce fourgon blindé attaqué à l’explosif…mais bien sur tout va bien…. La droite est là !!!!

Le 23 juin 2005 toujours suite à l’affaire Crèmel M Sarkozy déclarait au journal télévisé « Moi, voyez-vous, je me sens du côté des victimes »

Je suis certain que c’est toujours le cas aujourd’hui alors après avoir demandé la peine plancher, la peine incompressible, le fait que personne irresponsable puisse être jugée que va demander aujourd’hui M Sarkozy à ses ministres dans cette affaire de déséquilibré récidiviste ?

La même peine qu’en Chine peut être ?

La politique de sécurité menée par la droite est un échec, quant à politique de l’emploi, il n’y en a pas sinon à supprimer chaque année des fonctionnaires.

L’Etat ne pense pas un seul instant à encourager la création d’emplois dans les secteurs novateurs il pense juste à diminuer le nombre de chomeurs.

Cela fera l’objet de prochains articles....

 

Rappel des faits

L E DÉSÉQUILIBRÉ qui a tué un retraité samedi à Roquebrune- Cap-Martin (Alpes-Maritimes), dans l’immeuble même où il avait déjà agressé un concierge à coups de couteau en 2005, a été placé sous mandat de dépôt, dans l’attente d’être examiné par des psychiatres. L’homme, âgé de 27 ans, avait poignardé trois personnes dont un retraité, mortellement atteint. Les deux voisins de la victime, un homme et une femme, qui avaient été blessés alors qu’ils lui portaient secours, ont pu quitter l’hôpital. Interrogé sur le fait qu’un homme potentiellement dangereux puisse se trouver en liberté, le procureur de la République de Nice, Eric de Montgolfier, a répondu que l’autorité judiciaire n’avait compétence ni sur l’hospitalisation d’office ni sur les autorisations de sortie. Or l’agresseur de Roquebrune bénéficiait d’un « régime de sortie d’essai » avalisé par la préfecture. A ce sujet, le préfet des Alpes-Maritimes, Francis Lamy, a ordonné l’ouverture d’une enquête administrative.(source Le Parisien 05/01/10)

 

Rappel l’affaire Crémel et la réaction de Sarkozy

Le 14 juin 2005, après l’arrestation de Patrick Gateau, le ministre de l’Intérieur est interpellé à l’Assemblée nationale par les députés qui ont découvert le passé du meurtrier présumé de Nelly Crémel. « J’ai reçu ce matin M. Crémel, indique Nicolas Sarkozy. Il a vu sa femme, mère d’une fillette de 12 ans, partir faire son jogging. Elle n’est jamais revenue. Elle n’est jamais revenue car deux individus ont voulu la voler […] Cette affaire est bouleversante parce qu’elle laisse une famille interdite et on ne peut imaginer que, dans un pays civilisé, un tel crime soit possible. » En proie à l’émotion, il confirme les multiples condamnations de Gateau : « Quand M. Crémel demande comment l’Etat peut relâcher un monstre, que dois-je répondre ? »

Le 22 juin, devant trente-neuf officiers de la gendarmerie, M. Sarkozy met en cause le juge d’application des peines qui a libéré Gateau : « J’ai demandé au Président de demander au garde des Sceaux ce qu’il allait advenir du magistrat qui a osé remettre un monstre pareil en liberté conditionnelle. » Indignation des syndicats de magistrats, réplique du ministre de la Justice Pascal Clément : « Je précise que s’agissant de la libération conditionnelle accordée en 2003 […] la loi, toute la loi a été respectée. Un collège de trois magistrats s’est prononcé, sur la base d’avis et d’expertises, en application des dispositions du Code pénal et du Code de procédure pénale ».

Le 23, à Aix-en-Provence, Nicolas Sarkozy justifie ses propos : dit-il aux journalistes. « Cette question que j’ai posée (NDLR : sur la responsabilité des juges), il y a 62 millions de Français qui se la posent. » Face à la polémique qui enfle, le Premier ministre monte au créneau. Sur France-Inter, Dominique de Villepin rappelle que « dans notre démocratie, il y a un principe fondamental, celui de l’indépendance de la justice […] Les magistrats ont vocation à appliquer la loi. C’est ce qu’ils ont fait. Ce n’est pas un sujet que nous pouvons aborder avec passion, avec émotion. Il faut beaucoup de sérénité. C’est un sujet extrêmement difficile et extrêmement complexe. » (Source : faites entrer l’accusé)

 

Écrit par clemenceau | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, sarkozy, securité, emploi | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | |  Imprimer | Pin it! | | |

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