15/02/2010
LES PRIVILEGIES,LES RETRAITES ET L’INSECURITE
Alors que Bertrand passe plus de temps à se lamenter du bide que rencontrent ses réseaux sociaux, et qu’il en vient même a lancer un ultimatum auprès des jeunes UMP (je n’arrive pas a comprendre que l’on puisse être jeune et UMP, à moins d’être très bien nés et encore) , alors que Me Yade se prétend être je cite « une anomalie statistique » , alors que les hommes et femmes politiques règlent leurs comptes soient en s’excluant des differents parties soit en s’insultant, copiant ainsi le comportement du premier d’entre eux qui a eu un comportement pour le moins répréhensible et en tout cas bien peu recommandable vis-à-vis de ses concitoyens, nous attendons toujours de savoir à quelle sauce nous allons être mangés à l’avenir.
Car voilà qu’un dossier bien peu réjouissant s’annonce. Celui des retraites.
Nous savons une chose. Pourquoi nous le cacher. C’est que nous, les non nantis, les non privilégiés, ou même ceux qui ont un petit « privilège » vont en sortir cassés ou risque de perdre le petit avantage qui leur restait pendant que les privilégiés, les vrais, eux vont conservés les leurs
En effet il est des statuts enviables depuis que la réforme Balladur est entrée en application.
Les fonctionnaires, pourquoi se le cacher, ont un avantage par rapport aux salariés du privé.
Leur retraite n’est pas calculée sur les 25 meilleures années
Mais car il y a un « mais » à cet avantage, il y au moins un inconvénient le fait que les primes d’un salarié du public ne soit pas prise en compte dans le calcul de la retraite.
C’est pour cela que la fin du soit disant « privilège » des cheminots n’a pas fait tant de bruit et coute aussi cher à l’Etat
Au final plus cher que l’ancien statut. Les primes des salaires sont maintenues inclues dans le calcul des retraites.
Et je peux vous dire qu’avec toutes les primes qu’il y a dans le salaire d’un fonctionnaire, si celles-ci doivent être intégrées dans le calcul des retraites, chose qui est revendiquée par une majorité de fonctionnaires et de représentants syndicaux, certes cela coutera cher aux salariés du public, mais cela coutera aussi cher à l’employeur c'est-à-dire l’Etat pour un retour sur un investissement important !
20 % du montant des salaires de 5 Millions d’employés, doit représenter un montant qui ne doit pas être négligeable.
Mais évidemment si l’Etat de M Sarkozy commence a être vertueux, cela voudra également dire qu’il versera les quelques 5 Milliards annuels qu’il doit à la Sécurité sociale et que celle-ci aura beaucoup moins de difficultés à combler ses déficits.
Il est beaucoup plus facile d’annoncer que le temps de la concertation sera pris jusqu’à septembre, ce qui si l’on compte bien laisse à peu près deux mois et demi de négociations c'est-à-dire 50 jours.
Entre aujourd’hui et septembre vous aurez les vacances de février, de pâques, de juillet aout, les week-ends, les ponts du mois de Mai…
Vous retirez tous ces jours et vous obtenez une cinquantaine de jours de négociation pour résoudre l’un des plus gros problèmes des trente prochaines années.
Au fait M Le Président si on commençait par clarifier le statut des vrais privilégiés, les députés, sénateurs, les ministres, ceux qui touchent des retraites chapeaux des jetons de présence…mais
Est-ce bien raisonnable ?
Pendant ce temps, un élu UMP déclare que Mme Royal dirige la région "de façon dictatoriale". "C'est une dictature du prolétariat certes, mais c'est quand même une dictature. Je vous rappelle que le nazisme était aussi une dictature du prolétariat", s’inspirant ainsi sur Mr Bussereau qui dans la même région avait déclaré même s’il était excusé plus tard avait estimé je cite que Mme Royal rassemblait "des harkis (...) des gens qui vont un peu dans cette affaire parce qu'ils n'ont pas d'autres moyens d'être élus" sans que cela ne provoque aucune réaction de François Fillon ou de celui qui s’est depuis le début de son mandat en n°1 des élus UMP
Et Luc Chatel commence juste à comprendre après plus d’une semaine de droit de retrait que pour les enseignants de Vitry (comme pour de nombreux autres) la peur n’est pas qu’un sentiment.
De là à comprendre que leur demande en personnel est justifiée (car les suppressions de postes datent de la non reconduction des tant décriés emplois jeunes) mais surtout à redonner au personnel enseignant la possibilité d’exercer leur métier, en leur permettant d’assoir leur autorité par des mesures simples (que le redoublement ne puisse plus fasse l’objet d’un appel de la famille par exemple) faut pas déconner.
J’ai fais moi-même une prépa IUFM, pour être professeur dans l’académie de Créteil.
Je n’ai pas été reçue mais déjà à l’époque, en 1992, c’était une académie dure, et les quelques stages que j’ai effectué en classe étaient plus que difficile (classes surchargées, élèves agités et irrespectueux, violences et menaces verbales…)
Si des professeurs veulent témoigner de façon anonyme de ce qu’est leur quotidien,…et aussi pourquoi il est utile d’avoir un statut de fonctionnaire pour assurer un tel métier !
Le blog leur est ouvert !
Écrit par clemenceau | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : regionales, vitry, chatel, sarkozy, bertrand, ump | | del.icio.us | | Digg | Facebook | | Imprimer | |
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