08/01/2013
TAISEZ VOUS Mme BOUTIN
Dans n'importe quel établissement public, il est interdit non seulement de parler durant les cours de politique , mais en plus les élèves et le personnel ne peuvent manifester leur appartenance religieuse et politique. Par exemple, nous avons tous entendu parler d'affaires qui concernent le port de la kippa et du foulard ces dernières années. Et bien pour les insignes politiques c'est la même chose!
Deuxième cas: les établissements privés sous contrat Ce qui veut dire qu'ils doivent respecter les mêmes règles, avec pour seule sera différence que certains établisssements privés toléreront qu'un élève porte un signe distinctif religieux en cours.
Mais selon moi, ils est hors de question que soient abordés en cours des questions politiques tout simplement parce que ces établissements sont sous contrat et bénéficient d'argent public.
Ces mêmes établissements ne peuvent imposés aux élèves un point de vue politique durant les cours car cela signifie qu'ils mettent à mal leur personnel.
Expliquez moi comment un professeur dans l'enseignement privé sous contrat pourra refuser de donner ce cours: il exercera son droit de retrait? Et après? Il sera marqué au fer rouge et risquera d'être mal noté voir viré à la rentrée prochaine?
Un établissement hors contrat peut faire ce qu'il veut. Mais le prix de la scolarité n'est pas le même. Ni les communes, ni les départements, ni les régions, ni l'Etat ne subventionnent ces établissements hors contrat à la difference des établissements catholiques (la plupart du temps sous contrat).
A partir du moment où les établissements privés sous contrat acceptent les subventions, ils doivent non seulement ne pas imposer les cours de religion mais les proposer, et comme n'importe quels autres établissements non seulement ne pas faire de politique durant les heures de cours mais faire en sorte que leurs élèves et le personnel n'en fassent pas dans l'établissement.
Une fois que les cours sont terminés alors il peut y avoir organisation d'un débat. Mais la promotion doit s'en faire en dehors, tout comme le débat.
Pour finir, je pose la question suivante à Christine Boutin:
pouvez-vous imaginer que des personnes qui sont favorables au mariage pour tous, après avoir distribué des imprimés à la porte des établissements, apportent la contradiction dans les établissements catholiques? C'est ça la démocratie. Si vous me répondez oui, alors le débat est ouvert.
Il ne vous reste plus qu'à m'invitez avec vous dans un établissement privé. Nous en débattrons.
Encore faut il qu'il y ai débat et non qu'un tract soit envoyé aux élèves ou familles avec le bulletin trimestriel avec l'argent du contibuable.
Ce qui démontre bien que certains établissements sous contrat ne sont pas du tout prets à recevoir la controverse mais à imposer un point de vue avec l'argent public bien sur !
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