13/03/2014
M BISMUTH N’EST PAS UN SAINT
Il faut qu’à un moment donné les médias prennent en considération le fond d’une affaire. Certes Mme Taubira se défend mal, et, c’est le moins que l’on puisse dire est mal soutenue.
Pour autant, dans l’affaire de l’écoute de M Bismuth, car c’est bien au départ de M Bismuth qu’il s’agit et M Bismuth se révélera être M Sarkozy, tout a été fait dans les règles.
Les juges placent sous écoute pendant 15 jours le dit M Bismuth et enregistre ses conversations avec une tierce personne.
La dite tierce personne se révélera être M Herzog.
Précisons à cet instant que et M Bismuth et M Herzog (qui utilisait un nom d’emprunt) n’utilisaient pas leurs téléphones habituels.
Qu’il n’y a donc pas lieu à priori de penser que nous sommes dans une affaire où intervient un avocat avec ses clients habituels.
Tout cela pourrait effectivement prêter au scandale, car on n’écoute pas n’importe qui pour un motif futile, si au final M Herzog n’avait pas contacté avec le numéro d’emprunt avec un magistrat du parquet général de la Cour de cassation pour être renseigné sur la surveillance des numéros de M Sarkozy ainsi que sur la (...) d'une perquisition dans le cadre de l'information en cours
Pourquoi s’ils se savaient écoutés téléphoniquement, M Sarkozy et M Herzog ne se sont ils pas retrouvés à des concerts de Carlita pour se parler, particulièrement au Québec où ils auraient été plus que tranquilles ?
Pourquoi ne pas échangé par courrier simple sous nom d’emprunt avec ouverture de boite postale ?
M Herzog a bien ouvert une ligne téléphonique avec un nom d’emprunt alors pourquoi pas une boite postale avec renvoi de courrier chez un(e) ami(e) sur(e) Dans le 92 ce n’est pas ce qui manque !
Une fois les courriers lus…on les passe à la broyeuse !
Qu’avaient donc à cacher Ms Sarkozy et Herzog ?
Qu’ont-ils à se reprocher ?
La réponse est dans les courriers adressés d’abord au procureur général par Mme Eliane Houlette , procureur financier, puis par l’ avocat général près la Cour d'appel de Paris à Christiane Taubira,non pas le 1 er Janvier 2014 ni le 15 Février mais bien le 26 Février 2014 !
Les objets ne sont pas de petits griefs : violation du secret de l'instruction, trafic d'influence passif par une personne exerçant une (...) publique, trafic d'influence passif par un particulier sur une personne chargée d'une (...) de service public, complicité et recel pour Eliane Houlette et
La lettre de Philippe Lagauche nous apprend effectivement que Nicolas Sarkozy aurait été informé de son placement sur écoute dans une affaire précédente (dit des « financements libyens »)
La nécessité de faireprocéder à des investigations ne pouvant être ordonnées que par un magistrat instructeur – notamment de nouvelles écoutes – a conduit le procureur de la République financier à requérir l'ouverture d'une information distincte des chefs visés en objet, ces faits n'ayant pas de rapport direct avec le dossier initial.
C’est de cela dont a été informé Mme Taubira le 26.02.2014
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