florent1968

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10/09/2007

REFORME DES REGIMES SPECIAUX OUI : SUPPRESSION DES RETRAITES EN OR NON

Si je l'ai souvent dit sur ce blog, la réforme des régimes de retraites doit se faire, elle ne doit pas se faire à n'importe quel prix.

Les régimes spéciaux doivent etre revus un à un c'est une certitude. Cependant il faut également que soit décidé de nouveaux régimes spéciaux.

Il serait complétement abbérant qu'un salarié du batiment tenant 8 heures par jour un marteau piqueur soit obligé d'attendre 40, ou 42 annuités de cotisations pour prendre sa retraite.

Les exemples sont multiples et il ne s'agit ni de statut ni d'entreprises mais de pénébilités au travail.
Prenons deux exemples souvent décriés La SNCF et EDF.

Si il me parait logique que les conducteurs de TGV prennent leurs retraites plus tard, je serait moins affirmatif pour les conducteurs de trains régionaux qui se lévent très tôt le matin pour que le premier train parte avant 5 heures pour être en gare à 5 heures du matin et je le serais encore moins pour le personnel qui s'occupe de l'entretien des voies ferrées qui est à l'extérieur quelque soit la température, travaille de nuit dans des conditions qui peuvent difficiles et physiquement et psychiquement lorsqu'on voit des petits malgrats taguer les murs ( mêmes si par ailleurs ils ne vous font pas de mal )

Pour ce qui est d'EDF c'est la même chose, vous avez le personnel de bureau (commercial et d'accueil) et le personnel technique qui doit intervenir à tout moment le plus vite possible dans toutes les conditions. On l'a encore vu dernièrement avec les inondations , nous l'avions vu avec les tempétes de 1999, c'est un personnel compétent qui intervient n'importe où n'importe quand à n'importe qu'elle heure !

Si ces catégories de personnel perdent un avantage à venir, il faudra qu'ils aient une compensation financière !


Arnaud Montebourg. Dans son discours de rentrée, à Frangy-en-Bresse avait créé la surprise en prônant cette mesure, mais "en échange de nouveaux droits" pour les ouvriers. Pendant son allocution, Manuel Valls avait écouté, assis non loin du pupitre. Sans mot dire. Jusqu'à aujourd'hui.

Interrogé sur les propos de François Fillon, qui s'est dit prêt, dimanche, à enclencher cette réforme dès que Nicolas Sarkozy lui en donnerait "le signal", le député-maire d'Evry, qui se pose en "réformateur", n'a pas tourné autour du pot, ce lundi matin sur RTL: "Il faut dire la vérité aux Français (...) il faudra aligner les régimes spéciaux sur les régime général."

Si le gouvernement n'a rien inventé, le livre blanc sur les retraites de Michel Rocard date de 1992, les solutions qu'ils proposent sont mauvaises car d'une part elles font toujours regresser la société, mais surtout elles n'apportent pas de nouveaux financement.
Il serait temps aussi pour la gauche de penser a revoir l'ensemble de la fiscalité Française , directe , indirecte ainsi que celle pour les retraite.

Penser un instant que les cotisations peuvent être assises non seulement sur les salaires mais également sur les bénéfices réalisés en bourse ou sur les bénéfices réalisés en mettant en location des appartements est il complétement utopique....??
Ce serait à étudier !





le 15.04.2007 j'écirvais l'article "5 ANS DE COTISATION POUR UNE RETRAITE EN OR"

Dans lequel je faisais remarquer que la droite reactionnaire dénonce très souvent les régimes spéciaux et plus particulièrement les régimes spéciaux des fonctionnaires mais pas les retraites en or.

Depuis cinq ans des régimes très spéciaux se sont développés dans notre beau pays. Ils ne concernent ni les fonctionnaires, ni les agriculteurs, ni les huissiers, ni même les députés ou sénateurs.
J’ai aujourd’hui un exemple pour illustrer mes propos.

Un dirigeant d’entreprise qui a cotisé pendant 5 ans au régime très spécial des conseils d’administration, bénéficie de ce qu’il est convenue d’appeler d’une retraite chapeau.
Pour exemple un salaire de 200 000 euros par mois permettra de toucher une retraite de 100 000 euros par mois.

M Le Pen peut fustiger « le gangstérisme mondain » il ne remet pas en cause le système. C’est ce qui s’appelle parler pour ne rien dire.

Bien sur, les petits porteurs ne siègent pas au conseil d’administration les consommateurs en paient le prix sur les produits, les salariés de l’entreprise n’ont pas de régime très spéciaux et M Sarkozy qui n’a rien fait pendant cinq ans pour agir contre les parachutes dorés ou pour que le capitalisme soit régulé ne trouve rien de mieux à dire qu’il ne lui « semble pas tout à fait normal qu’on récompense des gens dont on ne peut pas dire que ce soit une réussite brillante »

Après cinq ans de gouvernement donc de possibilité d’action, la réflexion est audacieuse. Et l’inaction patente.

A se demander si M Sarkozy n’est pas pro-parachute doré.


Mais là peut être que j’interprète …non ? ! !