florent1968

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04/05/2007

D'UN COTE LA LOI ET LE BUDGET DE L'AUTRE LE DROIT OPPOSABLE SANS LES MOYENS !

L'Association des paralysés de France (APF) dénonce un manque de moyens pour la scolarisation des enfants handicapés à la suite du vif échange qui a opposé Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy sur ce sujet mercredi soir.
"Pour nous, reste entière la question des moyens pour faire fonctionner les dispositifs prévus par la loi. Il y a un manque criant d'auxiliaires de vie scolaire pour accompagner et aider les enfants dans le cadre de leur scolarité", a déclaré jeudi Jean-Marie Barbier, président de l'association des paralysés de France (APF), interrogé sur la chaîne de télévision LCI.

La loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées prévoit que les enfants handicapés puissent être scolarisés près de chez eux.
Le président de l'APF a souligné qu'un "certain nombre" des enseignants référents prévus dans la loi de 2005 pour le suivi du parcours scolaire des enfants n'étaient pas nommés et que d'autres étaient "surchargés de travail". "Ils ont jusqu'à 200 dossiers à traiter par enseignant", a-t-il expliqué.

Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy se sont accrochés lors de leur débat télévisé sur la question de l'accueil des handicapés à l'école, la candidate socialiste taxant son rival d'immoralité politique alors qu'il proposait un droit opposable à la scolarisation en milieu "normal".
Ségolène Royal a accusé les gouvernements auxquels a appartenu le candidat de l'UMP d'avoir supprimé le plan Handiscol qu'elle avait mis en place en 1999 lorsqu'elle était ministre déléguée à l'Enseignement scolaire.
Jean-Marie Barbier a estimé qu'ils avaient chacun raison.
"Il est parfaitement exact de dire que Mme Ségolène Royal a mis en place le dispositif handischol et qu'elle lui a donné un certain nombre de moyens pour fonctionner", a-t-il dit.
"Il est également exact de dire qu'à partir de 2002 le nombre de suppressions de postes qui ont eu lieu à l'Education nationale ont largement freiné ce dispositif Handiscol dans la mesure où il s'agissait pour le chantier handicap du président Jacques Chirac de remplacer le dispositif Handiscol par ce qui a été mis en place par la loi 11 février 2005", a-t-il ajouté.
Le président de l'APF a expliqué que cette loi avait pris "tous ses effets à partir de la rentrée scolaire 2006" et qu'il y avait donc depuis lors plus d'enfants à être scolarisés.
Depuis la dernière rentrée scolaire, 160.000 enfants sont scolarisés dans l'école de leur quartier, indique le ministère de la Santé dans un communiqué, contre 90.000 en 2002.

Plus d’enfants sont scolarisés avec moins d’enseignants ce qui a pour conséquence une surcharge de travail pour les enseignants.

Pour M Sarkozy il est plus logique de ne pas mettre les moyens et de créer un droit opposable que se soit pour l’accueil des enfants handicapés ou pour le logement plutôt que de faire le choix politique d’investir d’avantage dans ces secteurs, pour Me Royal il vaut mieux que l'Etat investisse dans ces secteurs afin que les citoyens voient tout simplement leurs droits respectes et qu'ils n'aient pas de temps à perdre en procedure juridique lorsqu'ils sont touchés par un handicap qu'il soit physique moral ou social !

En matière d’enseignement ou de logement nous avons donc deux conceptions complètement divergentes
de la sociétés.