florent1968

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16/06/2008

SARKOZY NE DEGRAISSE LA GRANDE MUETTE

Livre blanc défence 1994-2003 2ème_partie.pdfLes conclusions du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale n’ont rien de surprenant.
Elles étaient même prévisibles. Il suffit pour cela de lire le précédent livre blanc qui couvrait la période de 1994 à 2003 et qui avait donc été fait par la même majorité pour se rendre compte de certaines incohérences.
Incohérences non dénoncées par les socialistes en leur temps
Ainsi dans le précédent livre blanc il est marqué noir sur blanc que la France est attachée


Au service national : un cadre nécessaire.
La conscription, par le potentiel qu’elle recèle, est et sera en mesure de fournir les ressources humaines qui rendront possible le format des armées permettant de faire face, avec l’ensemble de ces moyens, aux risques du futur.
Le service national demeure le meilleur gage de l’attachement de la nation et des citoyens à leur défense. Il renforce ainsi la crédibilité de la dissuasion exercée par les forces nucléaires qui dépend, aussi, de la détermination que les Français montrent à préserver leur existence. Il conforte la légitimité des actions extérieures que la France engage, au nom du respect de droit, des droits de l’homme, de la démocratie. La conscription est, également, un moyen qui permet de fournir des réserves, riches notamment d’un nombre de spécialistes suffisant. Ce faisant, la conscription autorise aussi l’une des conditions essentielles d’une éventuelle constitution de forces et
d’un changement de format.
De même, la conscription joue un rôle important pour la défense du territoire à laquelle l’ensemble de la population est ainsi directement associée. La participation d’unités militaires, composées d’appelés, à la défense civile, et notamment aux missions de service public, telles que la protection des populations et des biens, renforce ce sentiment d’osmose.
Enfin, chacun a pleinement conscience du rôle que le service militaire a joué dans la création de l’identité nationale et dans la défense de Face aux difficultés inhérentes, à la fois, à la polarisation urbaine de l’espace fiançais et aux atteintes à la cohésion sociale et si une telle situation ne saurait justifier, à elle seule, le maintien du service national, celui-ci contribue déjà à la lutte contre les exclusions. Il doit demeurer un creuset d’intégration, une école de civisme, un modèle d’appartenance des à la France.

Ce dont n’a pas voulu tenir compte Jacques Chirac et que la Gauche n’a pas exploité lors du passage à l’armée de métier

Ce livre blan souligne les contraintes de l’armée de métier
L’armée de métier ne permettrait pas de répondre à l’ensemble des missions déjà évoquées, sauf à imaginer des dépenses budgétaires et un flux d’engagements qui paraissent déraisonnables, voire hors de portée.

Pour la seule armée de terre, un format de 230 000 hommes permet dans les conditions actuelles, d’affecter 130 000 hommes environ dans les formations opérationnelles, si l’on tient compte des participations extérieures interministérielle...), des effectifs indisponibles, des effectifs du soutien et de l’administration. Ce montant est juste suffisant pour répondre aux missions, compte tenu des nécessaires relèves et de la multiplication de nos engagements. Faudrait donc, dans l’hypothèse d’une professionnalisation généralisée, prendre en charge un volume important d’engagés,

Outre cette difficulté budgétaire, l’armée de métier pose une réelle difficulté de recrutement. Elle implique un doublement, voiré -pour l’armée de terre un triplement des flux de recrutement d’engagés. La part actuelle de personnels de carrière ou sous contrat n’est en effet que de 43 % dans l’armée de terre (62 % pour l’armée de l’air, 71 % pour la marine, 86 % pour la gendarmerie). Or, sur 20 000 engagés annuels, une moitié souscrit son engagement lors de son incorporation au service national cèlui-ci apparaît donc comme une source de recrutement difficilement remplaçable. Par ailleurs, le recrutement pour les 100 000 emplois à caractère non-militaire occupés par des appelés spécialistes et souvent de haut niveau devient aléatoire, à moins de recourir à l’emploi de civils, ce qui augmenterait le évoqué plus haut.

Le Livre blanc d’aujourd’hui ne repends pas des conclusions existantes il y a près de 15 ans.
Si effectivement nous voulons une armée de métier, cela coute extrêmement cher et ce n’est pas 54 000 postes qu’il faut supprimer mais prés du double (je ne met pas prêt du double par gaité de cœur mais entre 95 et aujourd’hui les salaires ont progresse chaque année et la masse salariale est beaucoup plus importante il faut donc en supprimer d’avantage) !

En effet le rapport arrivent d'aujourd'hui arrive à peu pret au meme chiffre que celui de 1994 alors que le budget total a été réduit de 20 % et ce sans tenir compte "du volume important d'engagés qu'il serait necessaire de prendre en compte" En fait pour professionnionaliser complétement l'armée Il faudrait au maximum 160 000 à 180 000 hommes

Extrait
L’hypothèse d’un format nettement inférieur pour l’armée de terre, de 160 à 180 000 hommes, serait probablement compatible avec les possibilités de recrutement. Mais ce format, s’il permettrait, en concentrant les effectifs en question sur les forces opérationnelles, de répondre aux missions envisagées, supposerait de confier l’ensemble des autres missions personnel civil.

Cette nouvelle configuration est à l’évidence, en rupture profonde avec toute l’histoire et les modes de vie et de fonctionnement de l’armée de terre pour n’évoquer que cette armée
Outre le recrutement des engagés, le choix d’une armée de métier suppose celui d’un grand nombre de civils pour remplacer les conscrits.

Il nécessite donc un fort accroissement des dépenses de personnel au détriment des dépenses d’équipement et d’investissement. La masse salariale, hors charges sociales, d’un échantillon hiérarchisé de 1 000 personnes est ainsi de 195 aux Etats-Unis et de 273 en Grande-Bretagne par rapport à une base 100 en France. Aussi un passage à l’armée de métier dans notre pays, à effectifs comparables, impliquerait-il de bouleverser l’équilibre entre les dépenses de fonctionnement et d’investissement du budget de la défense, avec d’inévitables conséquences sur l’industrie de la défense.

Pourquoi je veux revenir à la conscription !
1) Pour des raisons historiques
La nation en armes : les décrets de 1793 et la loi Jourdan de 1798 ne peuvent se comprendre si l’on ignore la naissance dune nouvelle société qui fait aussi du citoyen un soldat qui fait triompher ses principes à travers l’Europe qui suit un mouvement, une histoire bouleversée.
L’armée républicaine issue de la révolution et fondée sur ce devoir qu’a tout Français de contribuer à la défense de son pays, quelle que soit la forme qu’elle prenne, au des années, a traversé deux siècles dont bien des moments ne furent pas loin s’en faut harmonieux. Mais que le peuple français demeure, tout compte fait, responsable de sa défense, est le principal vecteur de l’esprit de défense qui unit l’Armée à la Nation dont elle est à la fois, le prisme et le miroir ce qui fait que l’on ne peut concevoir l’une sans l’autre.
Cet esprit de défense est fondé sur un patriotisme ouvert, qui défend à travers la France des valeurs universelles : pour cette raison, il n’est vraiment fort et assuré que lorsqu’il unit la nation tout entière. C’est dire l’importance de l’esprit civique.
Le service militaire demeure l’épine dorsale du service national. Il lui confère sa légitimité.
Au total les formes civiles et les protocoles représentent, en 1994, un effectif de 27 000 annelés, soit près de 10 % du contingent.

C’est surtout pour l’armée la possibilité d’effectuer un recrutement gratuit !
Enfin cela permettra de faire plus d'investissement dans le matériel . Que se soit au niveau national ou européen l'essentiel est de faire mieux que les américains et d'exporter !
Mais l'ingénieurie et la recherche nous le savons coute extrémement cher .
Il faut faire des choix . A long terme. Et qui rapportent. Nous avons déjà fait Ariane pourquoi pas des armements européens !