florent1968

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27/11/2007

VILLIERS LE BEL : QUAND LA DIGNITE DES UNS MET EN AVANT LA MAUVAISE FOIE DE COPE

Hier soir minuit sur France 2 après un débat politique d’une grande qualité, Yves Calvi aborde le sujet d’actualité.
Etaient présents sur le plateau Yves Jegot, Manuel Valls un représentant du syndicat Alliance et un représentant des banlieues que l’on a souvent vu en 2005 et un sociologue.

Le débat a été très digne. M Valls étant le premier a faire remarquer que dans cette affaire il y avait eu 2 morts et que il soutenait les familles dans cet épreuve, mais aussi qu’il apportait son soutient aux forces de polices et plus particulièrement aux policiers qui avaient été blessés dans leurs mission.
Au cours du débat nous avons pu comprendre qu' il y a eu un embrasement car les forces de police soit n’avaient pas été suffisamment présentes soit parce qu’elles avaient été trop nombreuses. Thèse soutenue par le sociologue et confirmée par le représentant du syndicat de police qui nous apprennent que pour contenir de telles violences il y a deux solutions. Soit on laisse faire soit on envoie des forces de police mais en nombre suffisant pour contenir les casseurs.

Hors au cours du débat nous apprendrons par différents reportages, que les policiers se sont retrouvés à 300 contre 150 casseurs puis à 350 contre 350 ce qui manifestement leur nombre etait insuffisant pour contenir de telles violences.
Michèle Aillot Marie sort de sa léthargie et après 2 jours d’émeute elle annonce le renforcement des forces de polices. Peut être a-t-elle regardé France 2 hier ?


La loi de programmation de la cohésion sociale prévoyait une augmentation de 120 millions par an jusqu'en 2009 de la dotation de solidarité urbaine (DSU), pour venir en aide aux villes en difficulté. Or la commission des finances de l'Assemblée vient d'annoncer une diminution de 30 millions d'euros de la DSU.
Tant pis pour les villes qui comptaient dessus et qui ont engagé des actions

En clair les communes qui ont des cités à rénover n’ont plus qu’à s’assoir sur 30 Milliards d’€ et dire un grand merci à M Sarkozy !



Malgré l'opiniâtreté des élus de terrain et du monde associatif, la situation ne cesse de se dégrader. Tous les indicateurs sont à la hausse, précarité, chômage, misère, violence…
Ce n’est pas parce que les chiffres de la sécurité s’améliorent que la violence baisse au contraire !

L'économie parallèle gangrène des quartiers entiers où les habitants subissent les règles d'un libéralisme sauvage qui se traduit par le règne de la loi du plus fort ; l'usage de la violence se banalise, les liens sociaux se délitent et les populations confrontées à un sentiment d'abandon ont tendance à se replier sur elles-mêmes.
Mais la police de proximité ne servait à rien pas même à surveiller l’économie parallèle c’est bien connu !


Alors que ces élus responsables lancent l’appel suivant au gouvernement :
Nous devons, en agissant sur l'ensemble de ces leviers, rétablir les fondements de la République : la sécurité et l'égalité de tous partout sur le territoire. Pour faire entendre la voix de la banlieue et parce que nous refusons d'attendre qu'une nouvelle catastrophe se produise pour que les choses bougent enfin, nos communes (nos mairies) agiront afin d'obliger l'Etat à ouvrir le dossier des banlieues non comme un dossier à part mais comme un miroir de ce que pourrait devenir la France de demain.

Tout ce que trouve à dire M Copé c’est qu’il "regrette" que certains socialistes ne fassent "pas œuvre de solidarité" à l'occasion des violences urbaines.

Il aura sans doute inversé les réactions du PS et de M Portelli
Le Parti socialiste "condamne les violences qui se sont à nouveau produites cette nuit dans plusieurs communes" de la région parisienne, selon un communiqué de sa secrétaire nationale chargée de la sécurité, Delphine Batho.
Hugues Portelli, sénateur-maire UMP d'Ermont (Val-d'Oise), réclame "le retour à une police de proximité" pour éviter des incidents tels que ceux qui se sont produits dans son département après la mort de deux adolescents dimanche à Villiers-le-Bel.

C’est vrai que demander le retour à une police de proximité c’est faire preuve de non soutient à une politique qui est en échec depuis 2003 et mise en place par M Sarkozy lorsqu’il a redessiné la distribution des commissariats et postes de gendarmeries en France. C’est de la rébellion !