01/05/2007
LETTRE OUVERTE A UN JEUNE ELECTEUR JUIF AVANT LE 2 EME TOUR
Après lecture d’un article sur "Marianne" du 7 au 13 avril 2007 concernant les électeurs du marché de Sarcelles j’aimerai apporter quelques précisions à un jeune électeur juif qui dit « les gens veulent un changement radical. Ils veulent des résultats tout de suite. Dans la communauté juive on aimerait que Sarko passe et que la France rebondisse, un peu à la mode anglaise. Et que les mots « patrie » et « travail » on les assume. »
C’est cette dernière phrase qui me glace le sange et m’amène a rédiger cet article et a apporter à ce jeune quelques précisions sur M Sarkozy le passé de sa Famille mais également sur le passé de son entourage politique proche.
Ca ne sera peut –être , sûrement même, qu’un coup d’épée dans l’eau, mais au moins il ne pourra pas dire qu’il ne savait pas.
1) Le comportement de Nicolas Sarkozy peut tout simplement s’expliquer par la consanguinité.
Deux mariages entre deux familles ont eu lieu à deux dates proches.
Plus étonnant le mariage dans une même famille a été pratiqué.
La famille en Hongrie en plus d’un domaine et des terres avait 2000 personnes à son service
Son Grand Père György se marie en 1921 avec une TOTH ce qui n’est pas le premier mariage entre les deux familles.
Pal Sarkozy de Nagy Bocsa et Anna TOTH se sont unis au début du XVIII ème siècle.
Plus étonnant , les Sarkozy de Nagy Bocsa sont allés jusqu’à faire des mariages consanguins
Ferenz Sarkozy de Nagy Bocsa se marie avec Johanna Sarkozy de Nagy Bocsa en 1846
2) Son père a refusé la nationalité Française !
Son père : Pal Nagy Bosca y Sarkozy devient Pal Sarkozy.
Il aquitte la Hongrie 1948. Sa mère et ses frères n'ont pas pu quitter la Hongrie. Il est apatride, et son beau-père (Benedict Mallah) demande pour lui la nationalité française. "Je l'ai refusée. Je ne me sentais pas prêt."
Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa est un demi-frère de l'épouse de François Fournier (François Roger Conrad Fournier) Banquier Né le 11 avril 1950- Neuilly-sur-Seine, Hauts-de-Seine Âge: 56 ans
Pour financer les campagnes électorales et acheter des appartements avec remises ça aide !
Ces deux premiers points uniquement pour dire que M Sarkozy ne connait pas le travail et que dans sa famille on n'a pas vraiment le sens de la Patrie
3) M Sarkozy de Nagy Bocsa se définit ainsi « Je suis le fils d'un immigré hongrois chassé par le communisme. Mon père a fui la Hongrie, caché sous un train, en 1949.»
On pourrait le croire pour 1949 . Mais que faisait son père en Hongrie jusqu’en 1949 et c’est cette partie que doit lire le jeune électeur juif.
La Famille Sarközy de Nagy Bocsa pouvait elle ignorer ce qu’il se passait dans le pays entre 1920 et 1949 à savoir les pogroms , la collaboration de Horthy et des Croix Fléchées !
En janvier 1920, des élections furent tenues pour élire une assemblée unicamérale. L'amiral Miklos Horthy fut élu régent. En juin le Traité de Trianon fut signé, fixant les frontières de la Hongrie. En comparaison au royaume d'avant-guerre, la taille et la population de cette nouvelle Hongrie furent réduites d'environ deux-tiers. Miklos Horthy régna avec des pouvoirs dictatoriaux pendant la grande partie de la période d'entre-guerre.
Horthy s'allia avec l' Allemagne nazie dans les années 1930, dans l'espoir de revenir sur les pertes territoriales qui ont suivi la Première guerre mondiale.
La Hongrie fut récompensée par l'Allemagne par des territoires historiquement hongrois appartenant à la Tchécoslovaquie, à la Yougoslavie et à la Roumanie et prit une part active dans la seconde guerre mondiale
Après la défaite allemande à Stalingrad, sur le front de l'est, en février 1943, l'amiral Miklos Horthy et le Premier ministre Miklos Kallay commencèrent à envisager la défaite de l'Allemagne. Les unités hongroises subirent de très importantes pertes durant cette bataille. Avec l'approbation tacite de Horthy, Kallay chercha à négocier un armistice séparé pour la Hongrie avec les Alliés occidentaux. Pour mettre un coup d'arrêt à ces efforts, l'armée allemande envahit la Hongrie le 19 mars 1944. Horthy put rester régent, mais Kallay dut démissionner et les Allemands installèrent au poste de Premier Ministre le général Dome Sztojay, anciennement ambassadeur de Hongrie à Berlin et fanatiquement pro-allemand. Sztojay engagea la Hongrie dans la poursuite de l'effort de guerre et coopéra avec les Allemands dans la déportation des Juifs hongrois.
En avril 1944, les autorités hongroises donnèrent l'ordre aux Juifs hongrois vivant en dehors de Budapest (environ 500 000 personnes) de se rassembler dans certaines villes, en général les sièges des gouvernements régionaux. Les gendarmes hongrois furent envoyés dans les régions rurales pour rafler les Juifs et les transférer dans les villes. Les zones urbaines dans lesquelles les Juifs étaient contraints de se rassembler étaient fermées et qualifiées de ghettos. Parfois, les ghettos s'étendaient sur un ancien quartier juif. Dans d'autres cas, le ghetto était un bâtiment unique, par exemple une usine.
Dans certaines villes hongroises, les Juifs furent contraints de vivre en plein air, sans abri ni installations sanitaires. Les approvisionnements en eau et en nourriture étaient gravement inadaptés ; les soins médicaux étaient pratiquement inexistants. Les autorités hongroises interdirent aux Juifs de quitter ces ghettos et la police gardait le périmètre de ces zones fermées. Des gendarmes, à titre individuel, torturèrent fréquemment des Juifs et leur extorquèrent leurs objets de valeur. Aucun de ces ghettos n'exista plus de quelques semaines, et bon nombre furent liquidés en quelques jours.
A la mi-mai 1944, les autorités hongroises, en coordination avec la Police de sécurité allemande, commencèrent à déporter systématiquement les Juifs hongrois. Le colonel SS Adolf Eichmann fut le chef de l'équipe "d'experts en déportation" qui travailla avec les autorités hongroises. La police hongroise procéda à des rafles et fit monter de force les Juifs dans les trains de déportation. En moins de deux mois, près de 440 000 Juifs furent déportés de Hongrie dans plus de 145 trains. La plupart fut déportée à Auschwitz, mais plusieurs milliers furent aussi envoyés à la frontière de l'Autriche et utilisés pour creuser des tranchées de fortification.
Au début du mois de juillet 1944, la seule communauté juive qui restait en Hongrie était celle de Budapest, la capitale
En raison de la détérioration de la situation militaire et sous la menace (de la part des dirigeants alliés) de procès pour crimes de guerre, Horthy ordonna le 7 juillet 1944 l'arrêt des déportations. Au août, il fit démissionner le gouvernement Sztojay et reprit les efforts pour parvenir à un armistice, mais cette fois avec l'Union Soviétique dont l'armée était aux frontières de la Hongrie. Horthy avait entamé les négociations finales avec l'armée soviétique à la mi-octobre, lorsque les Allemands apportèrent leur soutien à un coup d'Etat. Ils arrêtèrent Horthy en octobre 44 et mirent en place un nouveau gouvernement hongrois sous la direction de Ferenc Szalasi, le dirigeant du parti fasciste et antisémite radical des Croix fléchées.
Sous le régime de Szalasi, les bandes de Croix fléchées firent régner une terreur arbitraire sur les Juifs de Budapest. Des centaines de Juifs, hommes et femmes, furent brutalement assassinés. Bon nombre de Juifs moururent également des conditions brutales du travail forcé auquel ils furent soumis par les Croix fléchées.
En novembre 1944, le régime des Croix fléchées ordonna aux Juifs de Budapest qui restaient d'aller dans un ghetto qui, sur une surface de 0,26 kilomètre carré, devint la résidence de 70 000 personnes. Plusieurs milliers de Juifs de Budapest furent également contraints de marcher, sous garde hongroise, jusqu'à la frontière autrichienne, entre novembre et décembre 1944. Bon nombre de ceux qui étaient trop faibles pour marcher dans le froid glacial furent abattus en chemin.
DURANT TOUT CE TEMPS LA FAMILLE DE M SARKOZY NE S'EST PAS POSE LA QUESTION DE SAVOIR S'IL FALLAIT QUITTER LE PAYS POUR RESISTER !!!
Les proches collaborateurs politiques de M Nicolas Sarkozy de Naky Bocsa sont souvent des anciens du mouvement Occident
Occident était un mouvement politique fondé en 1964 et dissous en 1968, classé à l'extrême droite. Il fut remplacé par le GUD (Groupe union défense) et par Ordre nouveau
Le mouvement a été fondé par Pierre Sidos et des étudiants dont
Patrick Devedjian, futur maire d'Antony et député des Hauts de Seine, actuellement conseiller politique et représentant de Nicolas Sarkosy
Gérard Longuet (Sénateur UMP)
Alain Madelin (président de Démocratie libérale, puis député UMP) ;
William Abitbol (futur conseiller de Charles Pasqua) ;
Jacques Bompard (actuel maire d'Orange) ;
Dominique Chaboche (futur secrétaire général du FN) ;
Pierre Phillipe Pasqua (fils de Charles Pasqua) ;
Patrice Gélinet (futur directeur de France Culture) ;
Jean Jacques Guillet (futur député des Hauts-de-Seine) ;
Claude Goaguen (futur député de Paris) ;
Hervé Novelli
En dehors de ces hommes très recommandables nous trouvons dans l’entourage proche de M Sarkozy
Christian Estrosi Saint-Étienne-de-Tinée
partisan résolu d’alliances avec le F.N. et d’une orientation à droite toute se son propre parti. C’est assez logique : il a commencé sa carrière politique comme fidèle de M. Médecin
Après les élections régionales, la droite et l’extrême droite ont exactement autant de conseillers. M. Estrosi fait tout pour arracher un accord avec le F.N. ; il est soutenu par M. Peyrat, maire de Nice et ancien du Front national, M. Luca, député-maire R.P.R. de Villeneuve-Loubet, et M. Delaunte, maire de Cannes. Sans l’opposition résolue de M. Léotard et la médiatisation inédite de ces manœuvres de couloir (qui s’étaient déroulées sans encombre en 1986), M. Estrosi aurait pu faire la soudure. À noter que l’accord proposé par M. Le Pen est d’une simplicité biblique : le F.N. élit M. Balladur en Île-de-France et la droite élit le Président du Front national en P.A.C.A
Frustré de son accord avec les néofascistes, M. Estrosi accueillera cependant le plus d’anciens conseillers F.N. possible, comme M. Crépin, M. Gost, et Tarelli, au sein du groupe R.P.R. puis U.M.P., afin de prendre la présidence du groupe à M. Léotard et de s’allier ponctuellement avec le Front national (Droite, extrême droite : les amitiés particulières, brochure du M.J.S., 2001). Il ne manquera pas de s’exprimer dans L’Hebdo du quotidien , journal d’extrême droite, le 8 mars 2000, dans Minute le 14 juin de la même année, et de nouveau dans Minute, en 2003
Éric Raoult :
Administrateur d’Evasion FM. Formé par Robert Calmejane, un des gros bras du gaullisme pasquaïen, il entra en politique en cassant du gauchiste avec ses compagnons de l’UNI, d’Ordre nouveau et du comité de soutien au Sud-Vietnam.
En 1993, M. Raoult choisit comme suppléant le maire de Montfermeil Pierre Bernard, qui siègera à l’Assemblée nationale de 1995 à 1997. M. Bernard est un ami du milicien Paul Touvier et cette amitié n’a manifestement rien d’une simple relation personnelle. Maire de Montfermeil de 1983 à 2001, il a exprimé à mainte reprise son racisme, sa xénophobie et son intégrisme catholique. Il a été condamné le 21 novembre 2002 à 1 500 € d’amende et à 750 € de dommages et intérêts (versés au Mrap) pour diffamation raciale
Philippe Marini
Membre du Conseil national des indépendants et paysans (C.N.I. ou C.N.I.P.) ainsi que de l’U.M.P. (le C.N.I. est associé au parti que dirige M. Sarkozy), sénateur-maire de Compiègne, M. Marini est proprement obsédé par la réhabilitation du Dr Alexis Carrel.
Le Dr Carrel aurait certainement mérité de rester dans les mémoires s’il était mort en 1918, après son prix Nobel de physiologie et son travail exemplaire pendant la Première guerre mondiale. Mais le Dr Carrel fut aussi, ensuite, un défenseur farouche de l’eugénisme, un membre du Parti populaire français de Jacques Doriot (P.P.F., fasciste) et un vichyste. Il était partisan de l’élimination physique des handicapés dans « un établissement pourvu des gaz appropriés ».
Jean-Paul Alduy
Maire de Perpignan, M. Alduy cherche à réhabiliter l’Organisation armée secrète (O.A.S)
Il a fait inaugurer un grand monument à la gloire de ces criminels, « un cénotaphe de bronze et de marbre : on y voit, attaché à un poteau, un homme qui s’effondre. Cette sculpture symbolise la mort d’un condamné au peloton d’exécution. Sous cette icône est gravée : “Terre d’Algérie”. Dessous, un autre plaque énumère quatre noms : Bastien-Thiry(a) Degueldre(b), Dovecar et Piegts.(c) » a indiqué Le Figaro dans son édition des 6 et 7 novembre 2004.
M Sarkozy est soutenu par l’association Familles de France
Familles de France, un nom qui est revenu sur le devant de la scène avec l'affaire du plafonement des allocations Derrière cette association se cache une partie importante du lobby de l'Ordre Moral. Son dernier acte est d’avoir protester contre un texte de Pierre Perret qui racontait l’histoire d’une somalienne (Lily) lors du baccalauréat technologique allant jusqu’à demander la suppression de l’épreuve
Famille de France est une des plus importantes associations familiales et une des plus puissantes. Les associations familiales sont représentées dans une multitude d'organisations sociales et para-étatiques. Réunies au sein de l'UNAF (Union Nationale des Associations Familiales) elles ont des représentants tant dans les organismes de régulation des médias, que dans la Santé, l'Education, l'Environnement etc.. Le pouvoir étant partagé au nombre d'adhérents, cette association comme les autres a créé un vrai filet de captation d'adhérents : des bourses aux vêtements , aux jouets, aux livres, aux skis, des crèches, des haltes garderies et diverses autres activités avec adhésion obligatoire lui ont permis de déclarer 569 associations et 157000 membres. Tout un chacun peut quasiment à son insu être membre de Familles de France. Il ne faut cependant pas croire que l'on puisse facilement accéder à la direction de cet organisme, qui présente une direction idéologiquement très unifiée. Familles de France a un budget de 6,9 Millions de F en 1992 (dont 2,15 Millions de subventions publiques directes et 1,08 millions par redistribution des subventions de l'UNAF) sans compter qu'elle fonctionne sur une armée de bénévoles. Elle est présente tant dans le Bureau de Vérification de la Publicité, que dans la RATP, France Télécom ou le Conseil Economique et social.
Les origines : remontent à l'après-guerre , en 1947 où trois associations fusionnent. Il s'agit de La Fédération Nationale des Familles Nombreuses , de La Plus Grande famille et de la Confédération Générale des Familles.
1939, la Fédération Nationale des Familles Nombreuses élabore une série de mesures reprises dans le premier Code de la Famille . Au titre de la protection de la famille ils organisent la lutte contre l'avortement et la protection de la race. Le code renforce les lois contre l'outrage aux bonnes murs, la lutte contre la toxicomanie et l'alcoolisme. Quelques mois plus tard Georges Pernot, vice-président de la Fédération devient le premier ministre de la famille nommé par Philippe Pétain. Cet ensemble de mesures législatives prend pour exemple le modèle allemand de « politique du potentiel humain engagé dès 1933 par le national-socialisme. »
La Plus Grande Famille , elle, issue de la première guerre mondiale, plaide pour l'assainissement moral du pays, le vote familial
Le vote familial :
Le suffrage familial est également une revendication du Front National. IL régit tout le fonctionnement du mouvement familial et ne prévoit pour unique vote que celui du chef de famille. Sa voix comptabilise celle de son épouse et de ses enfants. Quand le nombre de ces derniers atteint trois, il bénéficie d'une voix supplémentaire. Les enfants morts pour la patrie donnent également une voix de plus. Juste avant la dissolution de l'Assemblée Nationale, Christine Boutin avait réuni 123 députés pour élaborer des propositions de lois en faveur de la famille. Aux cotés d'un favoritisme des allocations pour les couples mariés, figurait le vote familial.
Alors vous ne pourrez pas dire que vous ne saviez pas !
Si vous ne voulez pas votez pour Me Royal (ce que je peux comprendre) choisissez au moins un candidat qui ne soit pas du même bord que M Le Pen.
Écrit par clemenceau dans actualite, M Sarkozy de Nagy Bocsa, Médias, Politique française | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : elections, sarkozy, royal, bayrou, 2007, RMC, censure | | del.icio.us | | Digg | Facebook | | Imprimer | |