desirrepublicain

Dans la vie, il faut savoir ce que nous désirons.

Si je remet aujourd'hui sur mon blog cette vidéo qui à l'époque a porte un préjudice certain à Ségolène Royal, c'est tout simplement parce qu'elle a entièrement raison.

En effet que constate t-on ?
Que des parents d'élèves qui ont des moyens peuvent se payer des cours de soutient scolaire et profiter par la même d'avantages fiscaux, alors que les classes populaires qui sont touchées par la Vie Chère, théme récurrent chez Ségolène Royal, n'ont pas accés à ces mêmes cours de soutient.

Le dernier rapport rendu sur l'enseignement public va même plus loin que les propos tenus par Ségolène Royal.
Celle dénonce en effet la fracture bien connue en 6 éme , 5 éme (qui peut amener un élève a petit à petit s'exclure ou être exclu du sytème scolaire) alors que le rapport met en avant que la fracture existe dès l'école primaire !
Les 35 heures devraient donc être appliquées non seulement au collége mais également à l'école primaire.

Lorsque j'avance cet argument, cela veut dire qu'il doit être financé non seulement en fonctionnement (salaires) mais aussi en investissement (locaux)

Si nous voulons que les professeurs préparent leurs cours dans les établissements, il faut que ceux ci aient des salles prévues à cet effet.

Si nous voulons que les professeurs dispensent des cours de soutient lorsqu'ils ont fini de corriger les copies, ou de préparer les cours, il faut également des salles prévues à cet effet.

Mais il faut également des salles de repos pour les professeurs qui resteront 35 heures par semaine dans l'établissement comme il y a des salles de repos dans n'importe qu'elle grandes entreprises qu'elles soient publiques ou privées.

Le dernier point concerne le cout et la fiscalité.
Si nous voulons un enseignement de qualité, avec des professeurs en nombre suffisant pour non seulement donner les cours, mais également donner les cours de soutient dans des locaux adaptés que se soit pour les professeurs comme pour les élèves (actuellement tous les établissement ne sont pas suceptibles de recevoir tous les élèves notamment ceux qui ont une invalidité) il faudra y mettre le prix, en créant des postes.

Il y a en france 1 800 000 personnes analphabétes.
Les cours d'aphalbétisation doivent -ils être dispenses par des professeurs dans les écoles et collèges ou doivent ils continuer à être dispenser par des associations ?

Ce n'est conc certainement pas en diminuant l'impot pour les revenus les plus aisés que nous permettront à notre pays d'avoir une Education Nationale digne de ce nom.

De mon point de vue, il serait préférable que certaines profession ne fasse plus partie de l'éducation nationale ( personnel médical, d'entretien) afin que le budget de celle ci soit consacré au seul enseignement et au soutient scolaire.

L'investissement supplémentaire réalisé dans des créations de postes serait récupéré par la non déduction fiscale des heures de cours de soutient.

C'est un point de vue qui mérite d'être débattu.