07/10/2007
NICOLAS SARKOZY POUVAIT IL IGNORER LES ANOMALIES COMPTABLES DE L'EPAD
Aujourd’hui ressurgissent les vieux démons. L’EPAD. Etablissement pour l'aménagement du quartier d'affaires de La Défense
Pour certains ça ne vous dira rien ceux qui me lisent depuis longtemps se souviendront que j’avais déjà évoqué cette affaire m’étonnant à l’époque que Nicolas Sarkozy alors ministre de l’intérieur, président du CG 92 et conseiller général du même dépatement (il vient juste d’abandonner son dernier mandat la semaine dernière, celle qui lui a succédée a été désignée par moins de 10% des inscrits tant l’abstention a été faible !) était également président de l’EPAD.
Petit rappel : Qu’est ce que l’EPAD. C’est l’organisme chargé d’aménager et de gérer dans tous les sens du terme l’espace de La Défense.
Nicolas Sarkozy a présidé l'Epad en tant que patron du CG92 jusqu’au 31 décembre 2006.
Il en change le mode de fonctionnement et fait en sorte qu’il soit dirigé par le président du CG 92
Sous son mandat, l'Etat a confié à l'établissement la mission de mener à bien un plan de renouveau qui prévoit la création de 450.000 m2 de bureaux, issus de démolitions ou reconstructions, et 100.000 m2 de logements
L'actuel président du Conseil général des Hauts-de-Seine (CG92), Patrick Devedjian -- qui est aussi secrétaire général de l'UMP -- a été élu à la tête de l'Epad le 27 septembre.
A l’époque M Sarkozy s’était arrangé pour que Nanterre en soit exclue et pour redessiner le contour des villes appartenant à l’EPAD.
Il avait également fait un montage financier de sorte que la région prenne à sa charge les coûts importants sans que pour autant elle ne profite de la manne financière représentée par les recettes .
Tout ceci ne serait « que » broutille si derrière ces montages financiers et conseils il n’y avait un certain Bernard Bled qui je vous le rappelle fût un proche de Ms Tiberi et Chirac à la mairie de Paris.
C’est vous dire ces compétences en matière financière : C’est du lourd !
Cet Homme se retrouve directeur général de l’Epad
Il a été entendu mercredi par la commission des finances du Sénat sur de "graves anomalies comptables" relevées par la Cour des comptes.
Lors de cette audition publique, le président (UDF) de la commission, Jean Arthuis, a noté "la permanence de nombreuses et graves anomalies comptables" soulevées par la Cour durant la période 1997-2005. Ces anomalies ont empêché la Cour des comptes "de se prononcer sur la régularité, la sincérité et l'image fidèle du patrimoine et des résultats de l'établissement", a aussi relevé M. Arthuis, indiquant que le Sénat publierait un rapport sur le sujet. "Nous sommes partis d'un rapport particulièrement grave de la Cour des comptes", a-t-il ajouté, confirmant des informations des Echos et du Parisien. Dans ce rapport, dont l'AFP a obtenu copie, la Cour déplore que cinquante ans après sa création, "la présentation des comptes de l'Epad n'est toujours pas conforme aux lois, règlements et instructions en vigueur", et ce malgré des "critiques réitérées de la Cour qui n'ont pas été prises en compte". La Cour des comptes a également souligné les "hésitations qui caractérisent, depuis de nombreuses années, la tutelle de l'Etat relative à l'Epad" et les manquements des communes où se situent La Défense, Nanterre, Puteaux et Courbevoie.
Ces deux dernières, qui siègent à l'Epad et profitent de la manne exceptionnelle offerte par les taxes professionnelles des entreprises, refusent de "prendre en charge" et de financer "la gestion des espaces et des équipements généraux", dénonce le rapport. Pour Bernard Bled, les problèmes de comptabilité sont justifiés par le fait que "l'Epad a toujours dû remplir plusieurs rôles, celui d'aménageur et de gestionnaire", d'où un "mélange des comptes". "Depuis mon arrivée (septembre 2004) et celle de Nicolas Sarkozy (président de l'Epad d'avril 2005 à décembre 2006), nous nous sommes employés à régler ce problème", a-t-il ajouté, citant une loi adoptée par le Parlement en février dernier, qui prévoit la création d'un établissement public de gestion pour 2008.
CE QUI EST REPROCHE A L’EPAD PAR LA COUR DES COMPTES ET REPRIS PAR LE SENAT
I.LES INSUFFISANCES DE L'INVENTAIRE PHYSIQUE DU PATRIMOINE IMMOBILIER DU MINISTÈRE DE L'ÉQUIPEMENT
La Cour des comptes relève de nombreuses limites dans le recensement de ce patrimoine immobilier :
- seules les surfaces bâties accueillant des activités d'administration ou d'exploitation des services sont inventoriées
II LA FONCTION IMMOBILIÈRE EST MAL ORGANISÉE ET INEFFICACE
A. L'ATOMISATION DE LA FONCTION IMMOBILIÈRE
l'absence de pilotage global
B. DES OUTILS DE GESTION, SOUVENT SPÉCIFIQUES, ET DONT L'EFFICACITÉ EST LIMITÉE
III LA POLITIQUE IMMOBILIÈRE EST CONDUITE SANS VISION STRATÉGIQUE
B. LA QUESTION CENTRALE DU SITE DE LA DÉFENSE
1. Un coût important
2. Des contentieux en cours
C. DES IMPLANTATIONS DANS LES SERVICES DÉCONCENTRÉS EN ATTENTE D'UNE RÉORGANISATION GLOBALE
D. UN CERTAIN MANQUE DE RIGUEUR
En tant que président de l'EPAD durant toute cette période Nicolas Sarkozy puvait il ignorer toutes ces anomalies comptables ?
C’EST DU LOURD…MAIS SARKOZY EST INTOUCHABLE TOUT COMME L’ETAIT CHIRAC DANS LES AFFAIRES CONCERNANT LA MAIRIE DE PARIS
EN TOUT CAS NOUS AVONS UN BON PORTRAIT DE LA PERSONNE QUI NOUS GOUVERNE EN MATIERE DE COMPETENCE FINANCIERE !
Écrit par clemenceau dans actualite, AFFAIRES, Confiance, LES INCOHERENCES DE M SARKOZY de NAGY BOCSA, Les Valeurs de la Republique, M Sarkozy de Nagy Bocsa, Politique française, societe | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Sarkozy, royal, désirsd'avenir, république, valeurs, epad, bled | | del.icio.us | | Digg | Facebook | | Imprimer | |