florent1968

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12/04/2010

SECURITE QUE FAIT SARKOZY ?

Les incidents graves se sont multipliés ces dernières semaines dans les banlieues, reliès (ou pas) par les médias.

Le problème qui se pose aujourd’hui autant que la violence est celui de la présence permanente des forces de police et de gendarmerie.

De leur présence, donc de leur nombre, de leur mission mais aussi de financement.

Peut ton demander à un agent de discuter simplement avec un passant dans la rue d’une cité.

Pour moi la réponse est oui !

En faisant ce travail, il assure la tranquillité du quartier, mais aussi peu obtenir la confiance des personnes du quartier et à moyen long terme, des renseignements qu’il fera remonter à ces supérieurs.

La demande de la majorité des citoyens de ces cités est d’être respectée au même titre que les autres.

Et c’est là qu’il y problème.

Parce que 10 % des citoyens de ces cités posent problèmes (trafic de drogue) les autres devraient en subir les conséquences.

Dans ce cas il ne devrait pas y avoir de gendarmerie en Corse (j’aime la Corse) parce qu’il y a le FLNC canal historique qui pose régulièrement des bombes

Mais aussi parce que la politique d’aujourd’hui n’est plus celle d’une République protectrice.

Si la police et la gendarmerie ne sont pas présentes dans les cités c’est aussi et surtout parce l’Etat ne veut pas se donner les moyens qu’elles le soient.

Tahar Ben Jelloun a raison dans son article du « Monde’ aujourd’hui de rappeler dans son article que « la banlieue, telle qu'elle a été conçue puis négligée pour ne pas dire oubliée, est devenue un lieu pathogène. N'importe quelle population installée dans ces immeubles produirait de la délinquance et de la violence »

Je suis d’autant plus d’accord avec cette affirmation que vu le nombre de policiers et gendarmes rapportés au nombre d’habitants dans ces lieux d’habitation, je ne suis pas certains qu’ils soient le plus insécuritaires,  si nous devions les comparés aux autres lieux de France où il y a une présence policière par habitant beaucoup plus importante.

 

Mais ce que je aujourd’hui signaler, et sur lequel nous n’avons pas assez insisté ces dernières années, parce que la politique de communication de M Sarkozy a été bien relayée par les médias « le karcher.. » c’est que les effectifs POLICE + GENDARME sont en baisse depuis 2002 et stagnent depuis 1997.

Hors comment voulez vous que la sécurité soit mieux assurée, ne serait ce que par effectif en stagnation, alors que nous savons que la population française a augmentée ?

 

Le remplacement d’un fonctionnaire sur 2 (voir sur 3) est appliqué bêtement !

Nous en payons les conséquences.

Mais l’erreur la plus grossière que nous payons cash est sans aucun doute la révision de la doctrine d’emploi des forces mobiles en 2002. « Constatant que les besoins en matière de maintien de l'ordre se sont considérablement réduits, alors que les besoins en terme de sécurité publique se sont accrus. » 

http://www.senat.fr/rap/a01-373/a01-37319.html

 

Quelques chiffres

En 2002, la gendarmerie dispose donc de 32 153 OPJ dont 25 988 officiers et gradés et 6 165 gendarmes. Par rapport à 1997, le nombre des OPJ a très légèrement progressé passant de 31 040 à 32 153. Mais leur nombre reste inférieur à celui constaté en 1998 et 1999 et ne compense pas la baisse du nombre d'agents de police judiciaire (- 3 459).4(*)

Les forces mobiles représentent environ 30 000 hommes

Aujourd’hui il y a un peu moins de 99000 postes gendarmerie (forces mobiles inclues)

http://www.budget.gouv.fr/fonds_documentaire/pole_ecofin/finances_Etat/LF/2002/plf/depenses/securite.htm

Écrit par clemenceau | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sarkozy, securité, gendarmerie, police | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | |  Imprimer | Pin it! | | |